Metaphor: ReFantazio - Graphiques & Statistiques Steam

de l'art.

cool

tres bon jeu pas au niveau de expedition 33 mais agréablement surpris

Après y avoir enfin jouer , sa aurait du être le goty 2024 ( même si astrobot est très bien lui aussi). Si vous chercher un style rpg a l'ancienne , c'est juste parfait. ET ENFIN atlus arrête de recycler les SMT et Persona . Le jeu se prend très vite en main malgré les graphisme en dessous de Persona 3 reload on s'attache très vite au personnage ( Neuras le GOAT ) . Sans spoil le concept est très cool autan pour l'histoire que pour le gameplay a part peut être la répartition des compagnon typée mage qui vienne en même temps a la moitié du jeu . Bref super jeu

[i]Version courte - Un jrpg massif dans tous ses aspects - Un univers et une histoire riches - Une architecture quasi - identique à un Persona Version longue : Cet avis est basé sur la complétion du jeu en mode difficile[/i] Ayant découvert les jeux Atlus à travers Catherine et Persona 5, puis 4, j’étais particulièrement intéressé par Metaphor Refantasio, teasé en 2016, il est développé de manière apparemment discontinue par Studio 0, une filiale de la maison mère. Le projet tombe dans l’oubli jusqu’à refaire parler de lui à un moment où on ne l’attendait plus. Le train de la hype était parti, et je suis monté à bord. [h1]Refantaisifier la Fantasy[/h1] Il faut dire que le premier élément qui frappe lorsqu’on lance Metaphor, c’est sa direction artistique globale très originale. J’ai rarement vu un tel foisonnement : costumes semblant sortis d’une grande maison de mode, les monstres hallucinants clairement inspirés des peintures de Jérôme B0sch , architectures grandioses, design mêlant mécanique et médiévalisme, etc. On sent la volonté de studio de transcrire dans son univers l’envie de s’éloigner des canons artistiques de la Fantasy (d’où le titre), mais aussi de ses autres franchises, qui vont du post - Apo ésotérique (smt) au shonen scolaire (Persona). Certes, on n'échappe pas à des donjons un peu génériques en comparaison à P5, mais le monde d’Euchronie n’est pas avare en environnements originaux. Impossible de ne pas parler de l’incroyable bande - son qui va vous accompagner pendant la centaine d'heures nécessaire pour arriver au bout : mélange de trompettes, tambours, et moines psalmodiants (lol), c’est clairement du jamais entendu pour ma part, un vrai dépaysement. https://www.youtube.com/watch?v=O6Y9y2kOy0w&ab_channel=MegamiButtCheeks [h1]Un propos plus mature que les titres précédents du studio[/h1] Un point fort de Metaphor est son histoire et ses personnages : dans le monde d’Euchronie vivent plusieurs races dont les rapports sont houleux : racisme, concentration du pouvoir, extrémisme religieux, étouffent les habitants des villes. Hors des murs, des rumeurs courent sur l’apparition de plus en plus fréquentes de monstres difformes surnommés “Humains”. Du côté de la famille royale, tout part en vrille : le roi vient d’être assassiné et son fils a disparu. Or il est dans le coma. Vous incarnez un jeune homme du peuple Elda, peuple discriminé et anciennement génocidé, chargé de trouver un remède pour votre jeune prince. A votre ceinture, un livre décrivant une utopie qui évoque notre propre monde, avec ses aspects les plus positifs. Alors que le pouvoir laissé vacant allait être accaparé, une puissante magie royale se manifeste en surplomb de la capitale et par la bouche d’un palais flottant (oui oui) explique au peuple que le prochain roi sera celui qui emportera leur suffrage. Les aspirants au trône déclarés devront passer plusieurs épreuves qui les emmèneront aux quatre coins du continent, et, vous l’avez devinez, nous entrons dans la danse pour défendre les intérêts du prince. Je dois avouer que je m’attendais à un pur jeu de fantasy, mais si il y a de ça, ce contexte électoral m’a beaucoup surpris, bien qu’au final il reste plus un outil scénaristique et aurait gagné à impacter davantage le gameplay selon moi. Le jeu questionne le pouvoir et sa légitimité, le rapport à l’imaginaire et à l’utopie, il multiplie les points de vue au travers de ses très nombreux personnages secondaires que vous suivrez ou nom dans leur trames personnelles. J’ai vraiment apprécié le ton optimiste du jeu et son approche franchement politique de la chose (bien qu'on puisse redire 2 / 3 trucs sur certains choix dans le scénario, pas de spoil). Évidemment le rythme du jeu est très lent, mais j’ai trouvé le jeu moins bavard qu’un Persona 5, bien qu’il faudra vous accrocher si vous n’êtes pas un gros lecteur. [h1]Un gameplay solide mais qui manque de Persona-lité (lol)[/h1] Si vous me lisez c’est que : - Vous n’avez jamais joué à un jeu Atlus et vous demandez si Metaphor est une bonne entrée en la matière. - Vous avez poncé les Persona et SMT et vous demandez ce qui fait la particularité de cet opus. Si vous êtes dans le premier cas, je vous donnerai ces quelques conseils, le jeu vous expliquera le reste : - Faites le jeu en mode normal - Sauvegardez régulièrement votre partie sur plusieurs slots (j’ai terminé le jeu en 100h pour 130h de jeu, je vous laisse deviner pourquoi). - Quitte à vous spoiler, renseignez vous sur les archétypes royaux afin de ne pas aller dans une impasse avec certains personnages. - Renseignez - vous sur les bonus qu’accordent vos alliés pour anticiper à qui donner votre temps en jeu. https://www.youtube.com/watch?v=ki4XgIdi5Tc&ab_channel=NightmareVortex Si vous êtes un vieux de la vieille, vous ne risquez pas d’être dépaysé : Metaphor reprend un système de combat similaire aux SMT/Persona : vulnérabilités élémentaires, press turn, coups critiques, etc. La différence principale est que tous les personnages peuvent accéder à toutes les classes, bien que certains archétypes nécessitent d’en maîtriser plusieurs afin d’être débloqués. Une ressource, le Magla, est dédiée à l’obtention de nouvelles classes par un personnage, et moyennant du Magla supplémentaire, vous pourrez garder des compétences d’autres classes sur ce dernier pour plus de polyvalence. Le souci est que les combats, faute d’avoir au préalable un bon mix d’archétypes, et surtout en mode difficile, peuvent virer à la catastrophe. Ainsi vous aurez à fuire régulièrement (il faudra aussi qu'on parle de ces saletés de mimics). Cette difficulté assumée est compensée par la possibilité de relancer les combats depuis le début (sauf si on meurt), mais on ne peut pas remanier nos archétypes avant de les recommencer en dehors de certains boss…plutôt frustrant, un vrai défaut selon moi. Le combat rapide pour les ennemis au niveau très inférieur est de nouveau de mise et rend le farming assez fluide. Autre point négatif : si on excuse à Metaphor sa technique vieillissante malgré un habillage de toute beauté qui cache la misère (les menus <3), on aurait apprécié un peu plus d’effort sur la conception des donjons, qui constitue le plus gros défaut selon moi. C’est clairement un pas en arrière par rapport à Persona 5, bien plus inspiré. Que dire d’autre, la progression est plus classique : pas de Persona à fusionner, mais un leveling classique et compréhensible pour les néophytes, avec la possibilité de voir à l’avance ce que font la plupart des classes. Je déconseille en fin de compte le mode difficile, qui rend le jeu incroyablement dur dans son dernier segment (ceux qui se sont soft lock sur Sogne ou sur le boss de fin, force à vous). Donc à moins de vouloir farmer comme un dément pendant 10h supplémentaires dans la dernière zone, préférez lui le mode normal. L’équilibrage reste quand même bien meilleur que la version Royale de P5, bien trop facile. [h1]Un jeu qu’on est heureux de finir[/h1] Malgré le gros pic de difficulté à la fin, et un rythme qui pourra ennuyer les Ipad Kids, j’ai passé un excellent (long) moment sur Metaphor. Son univers est marquant, son système de combat et de progression sont addictifs bien que sans concession. Ne vous lancez que si vous avez du temps devant vous. On regrettera aussi qu’Atlus ne soit pas parvenu à se défaire de la structure calendaire chère aux Personas, coupant le jeu en plein de petits segments et ce moteur vieillissant multipliant les petits temps de chargement entre les zones. Un vrai monde ouvert dans cet univers aurait vraiment été plaisant. En bref, c’est un jrpg solide, un “incontournable pour les fans du genre”. Original par sa DA et son histoire, mais très classique au final dans son gameplay. A vous de voir si c’est un défaut ou une qualité, en attendant, merci de m’avoir lu. https://www.youtube.com/watch?v=SjbgJaYi4NE&ab_channel=IGN Manette recommandée Anglais ou japonais sous - titré

Fiou... C'était long ! Et très riche ! Globalement je dirais qu'il s'agit d'un excellent JRPG, avec une belle histoire et un beau message, une quête principale qui est vraiment prenante, un système de jeu franchement très réussis (les combats sont globalement tops !) et le fait de pouvoir tuer les ennemis faibles sans avoir à les réaffronter en combat c'est très cool ! On a une vraie sensation de voyage et d'évolution au travers du jeu, on ressent vraiment qu'on progresse. Je noterais quand même 2 bémols : - Les alliés sont super, mais je trouve qu'ils sont trop constamment en train de lancer des fleurs au héro de manière excessive en lui expliquant à chaque dialogue à quel point ils l'apprécient et pourquoi ils se battent pour lui. C'est dommage, ça nuit un peu à "l'intensité" du message (c'est bien quand c'est dit à des moments clés, pas H24). - L'endgame était vraiment vraiment long, beaucoup de farming, des boss qui sont bien plus dur que le reste du jeu ce qui est un peu brutal. Ca a un peu cassé le rythme sur la fin je trouve. Préparez vous à farmer copieusement... J'en garde toutefois un très bon souvenir, et malgré ces défauts je vous recommande chaleureusement cet excellent titre, premier de chez ATLUS que je découvre! Bon jeu à vous :)