Temps de jeu:
483 minutes
BlazBlue, une série de jeux vidéo en 2D du style Versus Fighting. Un concept simple mélangé à une histoire qui, malgré les apparences, a beaucoup plus à dire que ce qui peut nous sembler.
A savoir donc qu'à la base, il s'agit d'un jeu PS3/Xbox (ou certains opus sur DS/PSP ou autre)... Mais qui ne reflète aucunement les véritables capacités de ces consoles. J'ai toujours regardé cette série de loin, pour la simple raison que les acheter sur consoles de salon ne m'intéressait pas, j'aurais eu l'impression de jeter de l'argent par la fenêtre pour tout dire. Malgré cela, j'étais quand même un peu frustré de ne pas pouvoir y toucher. Voir Calamity Trigger débarquer sur Steam était une véritable aubaine, puisque j'ai enfin l'occasion d'y jouer autrepart que sur mes consoles.
Le premier point fort c'est donc.. Que l'on a là, un BlazBlue Steam. Juste, Steam.
Ensuite, il va sans dire que profiter de l'offre spéciale qui nous sert sur un plateau d'argent la BO du jeu... C'est un énorme cadeau pour les mordus d'OST de gaming comme moi, surtout à ce prix-là.
L'expérience d'un joueur dépend également de ses propres connaissances. S'agissant d'un jeu, basiquement, japonais, si l'on ne s'intéresse à BlazBlue que pour son style et son genre, c'est à double-tranchant. On aime ou on n'aime pas. En revanche, les chances de rester sur une bonne expérience de jeu sont meilleures lorsque l'on s'intéresse au casting des voix originales par exemple. On retrouve Sugita Tomokazu avec Ragna The Bloodedge, Tetsuya Kakihara avec Jin Kisaragi et Nakamura Yuichi avec Hazama (même si celui-ci ne semble pas jouable dans Calamity Trigger). Alors oui, l'audio de ce jeu Steam est uniquement en version anglaise (l'un de petits points faibles que je comptabilise, compte tenu de l'origine de BlazBlue) mais ça n'empêche personne d'apprécier les efforts et le travail initialement produit derrière.
Un autre petit bémol que je relève concerne les touches qui ne sont absolument pas intuitives, ce qui oblige le joueur à tout modifier pour remplir ses propres critères et ses préférences (et encore, même comme ça, c'est un peu difficile). Mais je mettrai ça sur le compte de l'habitude, il suffit juste d'un peu de temps et de patience pour se familiariser avec les commandes.
Pour faire court, retrouver BlazBlue sur Steam permettra sûrement à d'autres personnes dans mon cas d'y jouer sans regret, sans avoir le sentiment d'avoir payé pour rien, surtout avec les OST en prime. L'expérience du joueur se voudra sûrement meilleure si celui-ci s'intéresse aux racines-mêmes de la série au lieu de se baser uniquement sur une version européenne.
Malgré des commandes peu intuitives, on finit par s'y accoutumer avec le temps, pensez juste à ajuster vos préférences avant de vous lancer à corps perdu dans la bataille.
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