Omikron: The Nomad Soul
1

Joueurs en Jeu

7 😀     3 😒
60,28%

Note

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$9.99

Avis sur Omikron: The Nomad Soul

ID de l'app243000
Type d'appGAME
Développeurs
Éditeurs Square Enix
Catégories Solo
Genres RPG
Date de sortie26 Sept, 2013
Plates-formes Windows
Langues prises en charge English

Omikron: The Nomad Soul
10 Revues totales
7 Commentaires positifs
3 Commentaires négatifs
Mitigé Note

Omikron: The Nomad Soul a reçu un total de 10 avis, dont 7 avis positifs et 3 avis négatifs, ce qui lui donne une note globale de « Mitigé ».

Graphique des avis


Le graphique ci-dessus illustre l'évolution des avis sur Omikron: The Nomad Soul au fil du temps, mettant en évidence les changements dynamiques dans l'opinion des joueurs à mesure que de nouvelles mises à jour et fonctionnalités sont introduites. Cette représentation visuelle permet de comprendre la réception du jeu et son évolution.


Avis récents sur Steam

Cette section affiche les 10 avis les plus récents de Steam sur le jeu, mettant en avant un mélange d'expériences et d'opinions des joueurs. Chaque résumé d'avis inclut le temps total de jeu ainsi que le nombre de réactions positives et négatives, offrant un aperçu clair du retour de la communauté.

Temps de jeu: 2543 minutes
[b]Un jeu culte est-il forcément un bon jeu?[/b] !!! il existe des patches FR, y compris audio, pour retrouver la version FR d'origine !!! [i]Omikron : The Nomad Soul[/i] avait été un succès critique à sa sortie en 1999 mais l'accueil du public avait peut-être été plus mitigé, avant de devenir avec le temps le mythique premier jeu de David Cage et de son studio [i]Quantic Dream[/i] qui a produit depuis des titres aussi célèbres que [i]Fahrenheit[/i], [i]Heavy Rain[/i], [i]Beyond : Two Souls[/i] et [i]Detroit : Become Human[/i]. Pionnier des [i]open world[/i] en 3D, le jeu se montre ambitieux, surtout pour l'époque, en proposant un contenu riche et varié et une expérience ludique remplie de choses différentes. On peut saluer le caractère expérimental de l'oeuvre mais aussi regretter que le concept ne soit pas réellement abouti dans plein de domaines. Le 4ème mur est brisé d'emblée quand Kay'l 669 (le personnage à l'écran) interpelle directement le joueur et désigne explicitement "[i]le jeu Omikron : The Nomad Soul[/i]" comme un lien entre son monde et celui du joueur. On se trouve plongé dans un univers dystopique et une ambiance cyberpunk à la découverte d'Omikron, une ville abritée sous un dôme géant. On va y apprendre à connaître le leader politique d'un régime totalitaire qui impose une religion unique, I'ordinateur central qui gère toute la société d'un contrôle strict de la circulation des citoyens d'un quartier à l'autre à la vérification de la conformité de leurs pensées en passant par la maîtrise de la météo artificielle, les deux compagnies rivales qui se partagent le monopole du pouvoir économique en inondant continuellement le peuple de publicités envahissantes, les Éveillés qui sont selon les points de vue des résistants ou des terroristes voire des complotistes. Le scénario débute comme un thriller empruntant d'abord beaucoup à la science-fiction puis à l'heroic fantasy et réserve même quelques séquences (un peu) coquines. Mais c'est surtout au niveau du gameplay qu'on a droit aux propositions les plus diversifiées avec des phases très distinctes entre les moments d'exploration/aventure, de gunfights ou de combat à mains nues à la [i]Street Fighter[/i], mais aussi une dimension rpg (amélioration de compétences par entraînement, obtention de bonus ou achat d'équipement) avec des capacités de lancer des sorts et surtout de réincarnation qui est un élément essentiel dans le jeu et évidemment à l'origine de son nom. [b][u]J'ai aimé :[/u][/b] Projet riche en idées qu'il était totalement déraisonnable de concrétiser en 1999 avec de relativement petits moyens, ce [i]Omikron : The Nomad Soul[/i] donne envie de le saluer et d'être naturellement indulgent avec lui. Le joueur n'est pas pris par la main et est très peu assisté. On dispose de beaucoup d'informations si on reste attentif et on peut récupérer pas mal d'indices si on les cherche un peu mais on est toujours relativement assez libre d'agir à peu près comme on le souhaite parmi toutes les possibilités qu'offre la ville d'Omikron. Le commencement de l'enquête après le bris du 4ème mur profite parfaitement de la bonne ambiance et de l'univers riche et profond et on se réjouit du suspense que réserve l'intrigue. Les clips publicitaires, les messages gouvernementaux et les gros titres des médias qui enrichissent le background de l'histoire. Les passants qu'on peut aborder pour obtenir des infos générales sur la ville. Les pnj qui tournent la tête vers nous pour suivre nos déplacements. Tous ces petits détails qui donnent vie à la ville. Les différents lieux ont chacun leur ambiance, leur architecture, leur style particulier, ce qui permet d'évoluer dans des décors variés, comme le centre-ville futuriste d'Omikron, son quartier chaud ou encore des lieux qui rappellent l'Afrique du Nord ou Venise. La musique mais aussi les doublages FR qui sont globalement bons, moins les bruitages qui auraient pu être meilleurs. La présence de David Bowie est (presque) anecdotique, davantage une curiosité pour les fans et un argument marketing. Bien que les graphismes aient évidemment beaucoup vieilli (coucou les clones de passants ou de véhicules et l'affichage de loin), ils étaient incroyables pour l'époque, notamment sur certains plans comme la modélisation des visages et la syncro labiale. Ils contribuent à me reconnecter à des souvenirs nostalgiques de cette époque lointaine et rappelant tantôt les premiers [i]Tomb Raider[/i] tantôt les premiers [i]Doom[/i]. J'ai aimé l'idée de réincarnation, de pouvoir changer (presque) à volonté d'enveloppe corporelle qui dépasse ici l'intention de déguisement qu'offre par exemple un [i]Hitman[/i]. On a accès non seulement à sa vie privée mais aussi ses capacités et on peut développer ce nouveau corps et s'attacher à ce nouveau personnage avant de devoir parfois l'abandonner. [b][u]J'ai moins aimé :[/u][/b] La richesse de la proposition inspire le respect et la sympathie mais il aurait peut-être été préférable pour l'équipe de David Cage de se concentrer sur moins d'idées mais se donner les moyens de toutes les approfondir davantage et mieux les exploiter. Beaucoup d'éléments mais peu sont réellement vraiment aboutis. Les phases de tir sont ainsi trop molles et faciles, les sections de plateformes sont rebutantes. Cependant, on peut tranquillement poursuivre sa partie jusqu'au bout sans trop se préoccuper de s'entraîner au combat, d'apprendre la magie, d'acheter des armes ou d'avoir recours à la réincarnation si ce n'est pas imposé par le scénario. La gestion de l'inventaire n'est pas toujours pratique avec une partie dans un cloud accessible par des terminaux. Les taxis pour faciliter les déplacements, c'est cool mais j'aurais préféré pouvoir conduire moi-même. Si on peut en grande partie les personnaliser, les contrôles ne sont jamais agréables à utiliser, notamment parce que la souris n'est utilisable que dans les phases de tir (et encore pas de manière entièrement satisfaisante). Ces lacunes dans la jouabilité étaient déjà le gros point noir du jeu à sa sortie. Non seulement on ne peut sauvegarder qu'à certains emplacements précis mais surtout à chaque fois qu'on veut sauvegarder, on doit utiliser un nouvel anneau. On a donc besoin d'en récupérer régulièrement en chemin car quand on en a plus, on ne peut simplement pas sauvegarder notre partie! En pratique, à part en début de partie, les anneaux s'avèrent finalement bien assez nombreux pour sauvegarder quand on veut si on ne les a pas tous bêtement gaspillés pour autre chose (un anneau peut aussi nous permettre de "ressusciter" en cas de mort malencontreuse). Le jeu est instable et ne tourne pas facilement sur toutes les machines, parfois il ne démarre pas, d'autres fois il plante sans prévenir. Il fait aussi son âge sur ce plan-là. Il faut ajouter à cela des bugs dans le jeu qui peuvent provoquer une mort sans raison ou empêcher d'effectuer correctement une action. D'une manière générale, les sauts représentent un problème et peuvent parfois sembler impossibles alors qu'ils sont bien l'action à entreprendre. La plupart des problèmes sont désormais connus et leurs solutions se trouvent facilement sur le Net. Les surprenants pics de difficulté alors que que l'ensemble du jeu est globalement facile. Il y a des actions nécessaires qui ne sont vraiment pas intuitives et qui s'avèrent très difficiles à comprendre ou à réaliser, même en l'absence de bug. Le meilleur exemple en est le fameux boss de fin qui est vraiment trop dur par rapport au reste du jeu (j'ai finalement renoncé à le battre). Le suspense du scénario et l'ambiance attractive aboutissent à une conclusion décevante, de long discours peu convaincants et un happy-end convenu. Quelle désillusion! En bref, le jeu n'est pas parfait mais il peut plaire aux amateurs de rétrogaming, aux fans d'exploration et à tous les joueurs curieux d'enrichir leur culture vidéoludique.
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