Temps de jeu:
130 minutes
Autrefois adulé, l’histoire du shoot them up a traversé de nombreuses évolutions pour élaborer plusieurs facettes afin d’apporter toujours les sensations d’une extrême tension ; en effet ce genre de jeu demande une parfaite maitrise de soi. A présent, le monde du jeu de tir classique se dirige plus vers une catégorie de joueurs qui sont restés fidèles aux salles obscures. Nous nous souvenons de Space Invaders et autres titres mythiques tels que Gradius de Konami ou la série de technosoft Thunder Force dont un volet serait en préparation. Il est regrettable que certains groupes soient uniquement catalogués dans leur spécialité, même si ces certains avaient réalisé de l’excellent boulot auparavant.
Nous sommes en 1987, trois ans après le succès de Kung-fu Masters en salle d’arcade et aussi sur la console Nes, un éditeur du nom de IREM (Internationnal Rental Elecronics Machines) renoue le succès en proposant une carte d’arcade surprenant la concurrence la M72 dont est issu un shoot them up légendaire et marquant la marque à jamais : le jeu R-Type.
[b]. Le shoot ô Combien connu ![/b]
Comme toujours notre humanité est menacée par un empire extraterrestre (empire Bydo). Ce sont au départ des armes défensives réalisés par les humains dans le but d’établir la terre sur l’univers entier, cependant au fil des années tout cet arsenal échappe à la vigilance humaine, ces armes issus d’un mélange organique et biomécanique deviennent à présent le fléau pour la Terre. ...
Derrière un scénario simple, la série R-Type s’installe comme une nouvelle référence du shoot them up dont plusieurs volets continueront à voir le jour sur toutes les machines du marché. La société Irem sera attachée au nom de R-type de manière définitive pour les joueurs, oubliant les autres conceptions de cet éditeur.
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La majorité des joueurs se souviennent sans doute du premier boss nommé Krell, ce premier gardien occupant plus des trois quart de l’écran, il est le symbole de la série et on note un certain clin d’œil à un long métrage de Ridley Scott (Alien le 8ième passager-1979).
L’inspiration graphique ressemble étrangement au monde de H.R. GIGER (sculpteur de la fameuse créature à l’origine).
R-Type est un shoot them up à scrolling horizontal, c'est-à-dire que le déroulement de l’action se déroule de gauche à droite.
Le titre inclut un mode deux joueurs, mais vous jouez chacun à votre tour, dès que le joueur perd une vie dans un tableau, la seconde personne ne reprend pas le relais, mais joue de manière solo.
Votre vaisseau se dirige à l’aide des huit directions du joystick et deux boutons de tirs sont dédiés à l’attaque. Le premier représente un tir classique et à lancer un tir concentré avec un module ; le second permet de définir la direction de cet item.
[b]. Les bases[/b]
L’aventure commence dans l’espace infini loin de la planète terre et vos actions se poursuivront dans de nombreux stages avec plusieurs types de caves sous-marines, des villes détruites, un vaisseau amiral immense prenant plusieurs plans d’affilée, jusqu’au repère final de l’origine du mal.
Vous devez compter sur un arsenal bien particulier qui a su instauré un mythe auprès de cette population de joueurs. Aux commandes de votre R-9, vous manipulez avec aisance le tir frontal dont vous chargez en maintenant le bouton pour créer un « Beam », une puissance de feu infligeant de lourds dégâts mais en contrepartie, vous êtes plus vulnérables en préparant cette attaque.
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Le module de force (la Force) reste la clé essentielle de ce titre, plus tard le système fut repris dans d’autres jeux dont Last Resort sur Neo Geo.
Ce satellite est un élément indestructible contrairement à votre vaisseau dont un tir ennemi suffit pour le détruire. Le module permet d’être à la fois défensif pour contrer les attaques, mais aussi également offensif, vous pouvez le lancer carrément sur les coriaces adversaires. Cette sphère s’amarre souvent à l’avant, mais aussi à l’arrière pour vous couvrir, également il dispose d’un tir autonome. Avec beaucoup de maitrise, il deviendra une arme redoutable.
Au fil des parties, vous trouverez vite l’utilité de ce tel objet qui semble au départ anodin et pourtant il demeure l’élément magique de R-Type.
Au loin de votre progression, vous récoltez des items améliorant grandement votre aventure, en effet chaque objet ramassé joue un rôle primordial, car la difficulté est vraiment au rendez-vous et la moindre option ne se refuse pas !
Les capsules de « Pow » donnent plusieurs effets, le plus régulièrement à donner du punch dans vos attaques à l’image de l’item rouge (tir direct en huit) ou bien le laser réfléchissant (pastille bleue). D’autres modules viendront se greffer comme des missiles à tête chercheuse ou bien un renforcement de la Force avec trois niveaux de puissance.
[b]. Voyage au bout de l’enfer[/b]
Avec une ambiance où deux univers se mélange pour engendrer un domaine proche des œuvres de H.R.GIGER, nous sommes en face d’une œuvre d’art en mouvement.
Certes, le titre est ancien, mais il garde toute son énergie. A certains passages, vous serez confronté à une multitude d’obstacles, mais quelques passages à vide ; en effet, le jeu regorge d’importants détails graphiques.
Les images parlent d’elles-mêmes, l’âge n’a pas terni la qualité visuelle.
Les différents ennemis ressemblent à des créatures bien réelles comme des immondes limaces (référence au troisième boss), de dragons de mers, et bien de nombreuses bestioles.
Sous un schéma archi classique, vous voyez des décors qui seront maintes fois utilisés, la ville en ruine est un symbole d’emprisonnement, de noirceur.
Chaque stage donne une noirceur et un malaise, le joueur est pris au jeu.
En outre, R-type met en œuvre des tailles de sprites très importants, y compris les ennemis de base, sans omettre la présence de sous-boss. Ces derniers donnent du fil à retordre, donnant un avant-goût de la difficulté.
Les gardiens occupent une place importante dans l’écran et cela sera la marque « de fabrique » de la série.
(suite dans l'un de mes anciens Oldies test)
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[b]. Remake de luxe ? [/b]
Pour cette réédition de ce classique du shoot them up daté de 1987, les programmeurs de Southend Interactive a décidé de plaire aux fans sans oublier les joueurs occasionnels, sans dénaturer de trop le monde de R-Type.
A l’arrivée du menu, vous voyez deux bornes d’arcade, symbolisant l’origine des deux titres. R-Type dimensions contient non seulement le premier volet, mais également le second opus, deux jeux pour le prix d’un ?!
On nous propose les deux premiers volets, qui bénéficient d’une mise à jour graphique agréable à l’œil, mais aussi et surtout d’une nouvelle vue « 3D » qui apporte un peu de la fraîcheur ainsi que de l’attrait pour les nouveaux joueurs (souvenons-nous également de R-Type Delta à l’époque sur la Playstation). A cela, on ajoute la possibilité de switcher à tout moment entre les graphismes d’époque et les graphismes du remake en appuyant sur la touche Y pour un changement en temps réel assez impressionnant.
[b]. On achète le Remake[/b]
Alors qu’il existe de nombreux volets sur toutes les consoles, y compris la game boy colors (R-Type Dx), il est difficile en tant que « vieux joueur » de ne pas craquer une nouvelle fois sur cette version. ...
R-Type Dimensions s’adresse bien sûr aux nostalgiques et vous pouvez utiliser de nouveau votre arcade stick, même si la manette se prête assez bien mais le puriste préfère les véritables sensations.
Avec un renouveau graphique permet d’aborder un nouveau public et ce remake conserve tout le punch des versions originales.
A vous de jouer !
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