Avis sur The Town of Light

Se voulant dénonciateur de l’horreur des asiles psychiatriques (et particulièrement du siècle dernier), le sujet grave abordé dans ce jeu l’est fait sans subtilité et avec justesse, ne pouvant laisser le spectateur indifférent tant les thèmes abordés sans censure sont graves et lourds. Oui, on ne vit pas ce jeu en tant que joueur, mais spectateur, le gameplay ne consistant qu’à se rendre à différents points du monde ouvert en fonction du déroulement de l’histoire et d’interagir avec les bons objets pour voir apparaître textes à lire, cinématiques à écouter, et flashs horrifiques magnifiquement bien dessinés à regarder. Belle surprise, quoi que possédant un défaut, et pas des moindres: l’impossibilité de courir! Les gens le disent pas très beau? Personnellement je le trouve au contraire magnifique. Jeu a conseiller aux avertis prêts à vivre cette expérience, pour les autres, il n’a rien d’intéressant. A envisager comme un documentaire interactif et non un jeu vidéo fait pour détendre.

The Town of Light est un "simulateur de marche" comme on les appelle, inspiré de faits et de lieux réels, dans lequel on revit les souvenirs d'une jeune femme internée dont la vie a été volée. La mise en scène, les décors, l'ambiance, tout est maîtrisé pour que l'on ressente au fil de l'aventure la détresse du personnage.

Jeu décevant: mécaniques de jeu absentes malgré une histoire originale. Peu de surprises concernant l'évolution de l'aventure qui consiste simplement à progresser dans un un asile psychiatrique de Toscane en suivant les indications d'objectif de la narratrice. L'horreur tant vantée avant la sortie du jeu ne se retrouve finalement jamais, et l'on definit bien trop rapidement la logique du jeu ainsi que le profil de son personnage Renée, victime de l'incompréhension et de la cruauté du monde psychiatrique des années 40. On passe de l'ennui à l'enthousiasme mitigé dans cette aventure qui reste en plus de cela bien trop chère pour le peu d'émotions qu'elle nous procure. A éviter malheureusement.

The Town of Light raconte l'histoire d'une jeune fille internée dans un asile en Italie à partir de 1938. Le jeu se déroule de nos jours mais tisse son scénario à l'aide de nombreux flashbacks. Il s'agit d'un walking simulator et l'environnement joue un rôle majeur dans ce genre de jeu. Ici nous avons droit à un hôpital psychiatrique du début du 20ème siècle totalement délabré ainsi que ses alentours. Si le jeu ne comporte aucun élément horrifique, l'ambiance est loin d'être rassurante et les thèmes abordés sont résolument adultes. Petite originalité, le scénario n'est pas totalement linéaire et inclut de petites variations en fonction de certains choix effectués par le joueur. Si l'ambiance et le thème sont particulièrement intéressants (et surtout peu communs dans le jeu vidéo), le gameplay reste trop peu développé. On se contente d'aller d'interactions en objets à trouver en découvrant de nouvelles zones ou revisitant d'anciennes. Là où un Ethan Carter basait toute sa progression sur ses décors fantastiques, ceux de The Town of Light peinent à motiver le joueur à poursuivre. Une petite déception mais une expérience intéressante malgré tout.

Bon... Je viens juste de le finir et vraiment, ca retourne les trippes.... - Un gameplay à la "Myst" - Une ambiance à la "Layer of fear" - Un personnage particulièrement attachant - Un scénario parfait... Si vous aimez les jeux qui vous mettent une grosse claque dans la tronche, alors allez-y, il n'y à pas à hésiter... Le thème, l'histoire, un troisième mur brisé et un sujet traité qui mêle la vie d'une enfant en asile dans les années 1930 en Italie, des descriptions médicales aussi interessantes que dérangeantes... J'oserais même pas appeler ca un "jeu" tant on se fait happer dès le début... Je vous le conseille très fortement... Et le bonus de fin m'a fait verser ma larme... (ce qui est un petit miracle) Bref, c'est plus que de la reflexion, c'est une belle leçon de vie...

[i][h1]The Town of Light ne plaira pas à tous[/h1] [b]Vous devez visiter un asile abandonné afin de retrouver les souvenirs perdus d'une certaine Renée[/b] Je qualifierais The Town of Light de jeu horrifique plutôt que d'horreur. En effet, comme souligné dans la description, ne vous attendez pas à être oppressé par une quelconque entité, créature monstrueuse ou tueur fou. D'ailleurs LKA a pris le parti de faire se dérouler l'aventure en plein jour, sous un radieux soleil italien. Voilà qui tranche avec les codes du genre qui voudraient qu'on aille explorer un asile délabré en pleine nuit, de préférence lorsqu'il pleut. Bonjour Outlast ! [h3]Un gameplay minimaliste[/h3] Ici pas de touche pour sprinter, s'accroupir ou sauter. On se contente de marcher à un rythme très lent. Pour moi le titre penche sérieusement du côté d'un simulateur de marche. Quand je dis que c'est lent, ça ne pose pas de problème dans des intérieurs exigus mais ça devient plus lourd dans des traversées de très longs couloirs. Vous possédez aussi d'une lampe torche qui n'éclaire que trop peu. Elle aidera tout de même à se repérer dans les lieux sombres. Même si le jeu se déroule en plein jour, le bâtiment regorge de pièces plongées dans le noir. Marcher, interagir avec des éléments du décors pour débloquer certains souvenirs, voilà dans les grandes lignes ce que propose ce jeu. [h3]Visuellement c'est un peu en dents de scie[/h3] Globalement je trouve le jeu correct, j'y trouve même un petit coté cell shading qui lui donne un petit charme. Par contre dans les phases de gameplay retraçant les souvenirs de Renée, les textures sont assez pauvres et le noir et blancs de l'image ne parvient pas à masquer ces carences. Idem pour les modélisations des personnages qui lorsque je les observe me rappelle ceux de IO Interactive (Hitman) dans les années 2000. Ce n'est pas une éloge. Bien sur le personnage central reste l'asile qui a bénéficié de toutes les attentions des développeurs. [h3]Des musiques anecdotiques[/h3] Niveau ambiances sonores The Town of Light est très avare en musiques. L'environnement nous propose plutôt le chant des oiseaux au dehors, et des bruits inquiétants qui semblent sortir des entrailles du bâtiment. [h3]Une durée de vie très courte[/h3] J'ai fini le jeu en trois heures et demie et j'ai pris mon temps. En plus il y a certains passages où je suis resté bloqué quelques minutes. Le titre n'indique aucun objectif à l'écran. Ça ne constitue pas un défaut pour moi, au contraire. Tourné vers la narration, il faudra prêter attention à ce que dit le personnage. Les lieux que nous devons rejoindre et les actions que nous devons réaliser nous sont racontés. Il y a aussi certains choix qui devront être faits par le joueur pendant la lecture de certains dossiers médicaux. On pourra alors être conciliant ou discordant avec l’interprétation des événements qu'ont fait les équipes médicales quant à Renée et son comportement. Je suis passé à côté de plusieurs choses cachés durant cette première partie. Pourtant je dois bien admettre que je n'ai pas envie de me replonger dans cette expérience. Une fois qu'on a fait la lumière sur les zones troubles de l'histoire et qu'on a accédé au message que l'oeuvre voulait nous transmettre, pour moi le jeu n'incite pas à se qu'on le relance. Je trouve aussi son tarif un peu trop élevé pour l'aventure qui est proposée. Attendez peut-être qu'il soit en solde. J'ai quand même pris plaisir à explorer les lieux, et sans qu'ils soient terrifiants, il y a quelques passages qui créent l'inconfort. Si vous aimez l'exploration et la narration, je vous le recommande mais ne vous attendez pas à quelque chose de spectaculaire, soyez prévenu. Voyez ce jeu comme un premier pas dans l'univers du studio avant d'aborder leur deuxième titre qui a l'air plus ambitieux sur tous les plans: Martha is Dead.[/i]

Un jeu très particulier, qui manque quand même un peu de "mouvement" carcomme dit dans certaines évaluations, on marche, on monte les escaliers, on les redescends, on revient en arrière etc... Par contre tout ce qui est autour ( flashbacks, illustrations, notes ....) est vraiment bien travaillé ! Un bon petit jeu qui se démarque.... Seul point noir, configuration des touches... Clavier Anglais ! En 2017 ca devrait être obligatoire ! 8/10

"The town of light" est avant tout un jeu narratif, dans le style "Layers on fear" même si le thème est différfent, plus qu'un jeu d'aventure type genre point and click. Le design des décors est magnifique, on prend plaisir à s'y promener, même la peur au ventre, quant à l'histoire elle tient debout (étant un ancien infirmier psychiatrique) mais le jeu consiste essentiellement à cliquer sur tel document ou objet pour avancer (une touche info pas obligatoire vous indique où aller). Quelques scènes oniriques complètent l'intrigue et un choix de textes apparaît quelquefois dont on ne voit l'utilité à premiere vue ! En conclusion, un jeu sympa mais sans plus (que j'ai fini en une après-midi) qui m'a laissé un peu sur ma faim et un prix un peu élevé à mon avis. Il m'est difficile d'opter pour non au niveau de la recommandation, mais je dirai "moyen" ; aux joueurs de se faire leur idée.

The Town of Light est une balade virtuelle, avec quelques rares éléments interactifs. Le scénario est bon (inspiré de faits et lieux réels), l'ambiance est parfaitement réussie, ... les nausées dûes au "Motion-Sickness" ont été présentes et m'ont forcé à prendre un médicament contre le mal des transport pour finir l'aventure (franchement, devoir se shooter pour jouer, c'est vraiment désespérant). Au final, mes impressions ? Cette aventure est douloureuse, vu la thématique. Elle est aussi assez courte, vu que je l'ai finie en 4 heures. Mais je garderai un excellent souvenir de ce titre et ne regrette en aucun cas son achat. La présence du français dans certains éléments du jeu (interface, questions et quelques sous-titres) est plus que bienvenue, mais elle fait défaut la plupart du temps : textes à lire en italien, voix-off en anglais non sous-titrée. Il faut impérativement faire l'effort d'écouter pour comprendre ce qui se dit vu qu'on ne peut même pas se raccrocher à des sous-titres (même en anglais). Il s'agit donc d'une version VOstFr à 20% approximativement. C'est dommage, surtout que ce jeu est vendu comme francisé, et aura donc vite-fait de rebuter les réfractaires à la langue anglaise (ou italienne). Pour le reste, le jeu est remarquablement fluide, les lieux sont variés et fréquemment animés, l'atmosphère est prenante, ... et les graphismes ! Ah ! Les graphismes ! Du pur joyau ! o_O On en prend plein les yeux ! C'est magnifiquement modelé, richement texturé, les éclairages sont somptueux, ça fourmille de détails totalement optionnels (des pièces entières et lieux complets ont été entièrement réalisés pour rien d'autre que l'ambiance et la profondeur du jeu), et bon nombre de dessins à la créativité artistique très prononcée viennent ornementer les murs des bâtiments ou servent en tant que cinématiques originales. Au final, cette balade vaut vraiment la chandelle, si votre PC tient la route (surtout la carte graphique). Cette aventure linéaire devient aussi rapidement une quête aux trophées Steam, car il y en a un certain nombre, et c'est toujours très agréable de voir qu'on a décroché un trophée d'une versions alternative d'un chapitre. Car oui, si l'aventure est linéaire, elle propose malgré tout de passer de la trame "standard" à une version alternative selon les choix que l'on a fait dans les dialogues, ou les incursions faites dans les lieux en marge. Si vous avez l'occasion d'essayer cette balade et que vous comprenez assez bien l'anglais, n'hésitez pas. Pour les autres, je ne peux que conseiller l'excellent BlackStone Chronicles, un jeu inégalable proposé en gratuitement (dû à son ancienneté) sur le site [url=http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=1506]"Lost Treasures Abandonware France"[/url] et auquel j'ai pensé tout du long de The Town of Light.

Je viens de terminer "The Town of Light" en poussant un incontrôlable soupir, sidérée par la baffe que je viens de recevoir, et encore sous le choc et sous le charme de ce titre plutôt impressionnant sur beaucoup de points. Bien qu'il me semble bourré de défauts assez gênants, impossible de saquer ce jeu qui parvient à raconter une histoire plutôt intéressante à travers une sorte de [i]simulateur de marche[/i] saupoudré de quelques interactions basiques. [i](On se balade comme on veut, mais le monde n'est pas "ouvert" à proprement parler : Lorsqu'on déclenche un script du scénario, ça ouvre généralement une nouvelle zone qui était verrouillée. Donc ici, pas de trousseaux de clés à chercher).[/i] Sur le plan émotionnel, le jeu me laisse un peu la même impression que "The Cat Lady". Dans The Town of Light, j'ai trouvé que l'intrigue démarrait de façon un peu décevante - "convenue" dirons nous. Puis peu à peu, l'histoire et les thèmes se développent de façon beaucoup plus intéressante, et le personnage devient attachant. Certaines séquences très particulières provoquent directement l’empathie du joueur. (Car le jeu est quasiment toujours à la 1ere personne, excepté lors de petits diaporamas narratifs dont j'ai trouvé le style graphique fort réussi et adapté). Le jeu tente parfois de nous impliquer d'une autre façon ; en proposant à certains moment divers choix de "réponses" ou de "commentaires" à une situation précise. Outre le fait que ces choix s'avèrent frustrants car la plupart du temps aucun ne correspondait à la réponse que j'aurais eu envie de donner, je n'ai absolument pas saisi quelles répercutions ni quelle utilité pouvaient avoir ces séquences. La direction artistique du jeu est superbe! On sent qu'il y a eu beaucoup de travail sur les lumières notamment, et ça contribue à distiller une ambiance hyper forte, à la fois mélancolique, oppressante, et fascinante. On sentirait presque la chaleur du soleil de Toscane quand on frôle un de ses rayons! Si les décors sont sublimes, les personnages m'ont semblé un peu moins réussis mais tout de même corrects. Par contre, des concessions sont à faire dans les (satisfaisantes) options graphiques pour avoir un framerate à peu près acceptable! Habituée à faire généralement tourner ce genre de jeu en ultra, ici, j'ai du baisser d'un bon cran, et des petits ralentissements ont pourtant subsisté de temps à autre. Tant qu'on parle des défauts, je vais lister ceux qui m'ont personnellement dérangée : -Il n'y a pas de pointeur de souris : Un curseur (trop petit) apparait uniquement lorsqu'on survole un objet interactif. Ce qui rend parfois assez pénible et compliqué d'essayer d’interagir "a l'aveuglette" avec les choses. -Afin de rallonger artificiellement la durée de vie, le personnage se déplace lentement. Trop. Et qui plus est, aucune touche d'accélération n'est proposée, ce qui n'encourage pas du tout l'exploration. -L'exploration (justement) n'est d'ailleurs pas spécialement récompensée, puisque même en fouinant partout comme à mon habitude dans ce style de jeu, je n'ai trouvé aucun "bonus" particulier pour rétribuer ces errances. -La qualité du doublage de Renée oscille inexplicablement entre "plutôt bon" ([i]la plupart du temps[/i]) et "médiocre" ([i]parfois[/i]. Notamment ses 1ers mots, ce qui gâche un peu les "premières impressions"). -Des petits bugs par ci par là sont à déplorer, ainsi que des sons parfois trop répétitifs ou "mal découpés", ou encore des difficultés pour progresser sur certains terrains... -Vu la "fluidité" de base à laquelle j'ai eu droit sur mon simple écran, je n'ose même pas imaginer le désastre des performances avec un casque de VR ! (Le jeu étant apparemment compatible avec ce périphérique qui demande beaucoup plus de calculs!) -Enfin, j'ai trouvé les sous-titres parfois mal lisibles : blanc avec un détourage gris clair qui me semble un peu trop léger, particulièrement lorsque le fond est lui même blanc (ce qui arrive assez régulièrement). Mais à côté de ça, le jeu est également bourré de qualités! -Il propose dès sa sortie une traduction française irréprochable. -Ici, pas de "jumpscares" pénibles, pas de gore injustifiable, pas de monstres inexplicables, ni d'armes inutiles : Les développeurs n'ont pas cherché à faire une énième jeu d'horreur comme il y en a déjà des dizaines sur steam. Si au départ c'est un peu lent à se mettre en place, l'histoire de Renée est à elle seule suffisamment prenante et terrible pour installer une atmosphère parfois extrêmement dérangeante. -Le jeu est apparemment tiré de faits (et lieux) réels, ce qui rend le tout d'autant plus touchant et troublant. (Et de toute façon, les thèmes et les références abordées sont suffisamment sensibles pour être intéressants à eux seuls). -Comme je le disais, il est graphiquement assez somptueux, malgré l'optimisation franchement déficiente, et parcourir ces environnements a pour ma part été un réel plaisir! (Dans ce style de jeu hyper scripté ou c'est finalement la seule chose qu'on nous autorise réellement à faire, c'est un point qui me semble assez essentiel). -Le jeu autorise de jouer simultanément au pad (en main gauche) et à la souris (en main droite) pour un confort de jeu optimal! -Le scénario s'ouvre apparemment sur plusieurs directions, ce qui booste un peu la rejouabilité. (La fin vers laquelle j'ai été orientée m'a franchement scotchée, et je me demande si il y en a d'autres, ou si tous les embranchements convergent vers le même final...) Bref. Malgré les pénibles défauts listés plus haut, je trouve que ce jeu est une réussite tant dans le fond que dans la forme! Tout ça aurait par contre mérité une bien meilleure optimisation tant sur le plan technique que sur celui du "gameplay". [i](Mais il faut tenir compte du fait que j'écris cette évaluation le lendemain de sa sortie, et que des patchs correctifs arriveront sans doute bientôt). [/i]Vaut il les 17€ demandés à sa sortie? (19 quand la solde aura disparu?) C'est l'éternel problème du prix d'un simulateur de marche uniquement narratif et contemplatif... Si comme moi c'est votre came et qu'une durée de vie de 3 à 4h ne vous rebute pas, le prix soldé actuel ne me semble pas trop malhonnête vu la qualité de l'expérience. (Bien qu'indéniablement élevé pour ce type de produit et au vu de sa "finition" nettement perfectible).