Avis sur D4: Dark Dreams Don’t Die -Season One-

INFORMATION IMPORTANTE: le jeu n'a pas de fin. La saison 1 (ci-présente) finit sur un énorme cliffhanger, et la saison 2 a été tout bonnement ANNULEE. Considerez bien cela avant l'achat, et, si c'est le cas, attendez vous à être frustrés tout de même. Un jeu extrêmement perché et mystérieux, avec des personnages plus que hauts en couleur, comme seuls les japonais savent en faire. Il s'agit d'un jeu d'investigation à la trame très prenante, malgré pleins de situations WTF (cf le chat de maison qui est en réalité une neko girl). La bande-son est simplement géniale. Si vous cherchez à finir le jeu en ligne droite, cela vous prendra 3H à tout casser. Mais si vous êtes complétistes, de nombreuses quêtes annexes (souvent sans lien avec l'affaire en cours) et bonus à ramasser vous permettront de rallonger considérablement la durée de vie.

Le jeu est très très bien, les persos sont attachants, l'histoire est prenante, l'action est bien rythmée et les QTE laisse place a des scènes bien drôle ou bien stylée. Cependant à ce que j'ai compris il n'y aura pas de suite, nous laissant dans une histoire incomplète et c'est bien dommage.. En bref, achetez le si il y a des soldes dessus mais si non ça vaux pas le coup. Peut être pour encourager la série à continuer mais rien est sûre. J'ai adoré ce que j'ai joué même si la prise en main est compliquée au début et je suis vraiment triste qu'il n'y ai pas de suite.. J'encourage le jeu malgré tout.

Un jeu japonais (ca devrait en mettre certains sur la voie) , qui en plus d'être complètement décalé a un scénario sympathique. Un détective qui a perdu sa femme dans une affaire passée a la capacité de psychométrie (revivre le passé des objets qu'il touche) Aidé par son ex collegue policier mais néanmoins amateur de bouffe en tout genre, et par son...chat dont l'apparence est celle d'une jeune fille en bikini avec des oreilles de lapin (je vous avais dit que c'était un jeu japonais) , le personnage principal va évoluer dans un gameplay oscillant entre le point and click et de multiples mini jeux. Ce jeu, tres rafraichissant, n'a pas une tres longue durée de vie, mais compense ce manque par un sentiment littéral de 'what the f..." tout au long de l'histoire avec ses personnages secondaires completement barrés. Une mention spéciale pour ce concepteur de mode proche de JPG qui remplit une barre de rire à lui tout seul.

Après la claque Deadly Premonition SWERY prouve encore qu'il est un directeur de grand talent....sortez nous cette saison 2 nom de dieu !

Par le gameplay, il se rapproche des jeux "telltale". En revanche, lui a une excellente rejouabilité. J'ai été si déçue d'apprendre qu'il n'aura pas de suite. Ca ne m'empêchera pas de le refaire régulièrement. Il restera pour moi un ovni , un jeu culte.

Swery, je t'aime. Je te hais aussi, l'un n'empêche pas l'autre. Mais je te le jure sur la tête de Francis York Morgan, si tu reviens, j'annule tout. Car sans surprise, les deux épisodes (et demi) de la saison 1 de Dark Dreams Don't Die (D4) s'achèvent sur un (gros) cliffhanger, rendu d'autant plus frustrant par l'absence de suite à ce jour - et sans doute pour toujours, l'auteur ayant de menus problèmes de santé à régler, et une fâcheuse tendance à jouer les divas. En conséquence, le jeu abandonne le joueur en pleine ébullition, sans assez d'éléments pour deviner le comment du pourquoi, mais assez pour élaborer déjà mille et une théories abracadabrantesques. On aurait pu penser que l'expérience Deadly Premonition lui aurait appris deux ou trois petites choses, au père Swery, sur "ce qu'il faut faire ou ne pas faire dans un jeu vidéo", mais non, pas du tout, il se fiche comme d'une guigne de ce genre de "détails", il fait son truc à sa sauce, seul maître à bord, en autiste et si ça plaît, tant mieux. Si ça ne plaît pas, ben... tant mieux aussi ? Résultat : ce faux Telltale à la sauce point-and-click compte autant de défauts oubliables que de qualités inoubliables, à l'image de son illustre grand frère. Un pitch imparable (un détective privé capable de remonter le temps qui cherche à démasquer l'assassin de sa femme), une ambiance surréaliste à la Twin Peaks, des seconds rôles tous plus barrés les uns que les autres (avec une touche de Jojo's Bizarre Adventure), un jusque-boutisme narratif qui hésite sans arrêt entre génie et mauvais goût... tout ce qui faisait l'intérêt de son prédécesseur, l'esthétique cell-shadée en plus. Et à côté de ça, un gameplay raide comme un i trempé dans l'amidon, et un joyeux foutoir de quêtes annexes insipides, pour la plupart résolues en deux clics et trois minutes de temps de chargement, qui ralentissent artificiellement le déroulé de l'intrigue. Intelligemment intégrées à Deadly Premonition, elles tombent ici comme un cheveu sur la soupe - et bien qu'on ait hâte de connaître le prochain twist, de récolter la prochaine pièce du puzzle, l'ambiance est tellement hypnotique qu'on se sent forcé de toutes les résoudre, pour étoffer notre connaissance des personnages, ou des fois qu'on louperait quelque chose, sans qu'elles n'apportent vraiment quoi que ce soit (à part quelques tenues bonus sans intérêt). Alors que le fil directeur de cette enquête au-delà du réel se serait suffi à lui-même. Une expérience entre frustration incrédule et jubilation intellectuelle, souffrant de ne pas soutenir la comparaison avec Deadly Premonition, qu'elle rappelle pourtant sans arrêt. Mais était-il possible d'égaler l'oeuvre sus-mentionnée avec un quart de jeu sans suite ? Pourtant, pourtant, il vaut mieux avoir vécu ce bout d'aventure que de le bouder sous prétexte qu'il s'achève sans s'achever,. Moi, sur les belles notes d'un générique de fin (ironiquement adressé autant aux personnages qu'aux joueurs eux-même), je retourne à mes théories. [SPOILER] Deux pistes se détachent de mon lot, sans me satisfaire totalement (et c'est tant mieux. Ce serait triste, sans ça). - Après avoir été blessé à la tête, David Young est dans le coma. En tant qu'agent infiltré, il sait qui est "D" et ses anciens collègues utilisent un protocole expérimental pour essayer de ramener ce souvenir en surface, en l'obligeant soit à revivre le fil des évènements tels qu'ils sont arrivés, soit à vivre une intrigue fantasmée construite de toutes pièces pour que ses sentiments prennent le pas sur ses blocages mentaux (ce qui expliquerait les incohérences ou les sentiments de déjà-vu). David Young pourrait aussi bien n'avoir jamais été marié à Peggy, et n'être qu'un homme de main de D, d'ailleurs, à qui on ferait croire le contraire pour le retourner contre son patron. Ou bien il pourrait également être D lui-même, et l'interrogatoire pourrait viser à l'amener à révéler la composition du Real Blood... - D est August Oldman, qui est également David Young. L'intrigue est une boucle temporelle auto-conclusive, un mouvement narratif perpétuel. David Young découvre que D est le père adoptif de Little Peggy, et que la drogue qu'il synthétisait lui servait à chercher un remède à la maladie du sang de cette dernière (ou bien était produite par le sang de celle-ci, exposé à ses traitements ?). Maladie qui est la véritable cause du décès de la jeune femme. Plus âgé, David découvre un memento qui lui permet de revenir dans le lointain passé de son épouse, et devient son père adoptif. Se souvenant de tout ce qu'il a appris au sujet du real blood lors de son enquête, il commence à expérimenter en espérant sauver sa future femme et devient D, ramenant l'intrigue ainsi à son commencement, celle-ci se répétant sans fin ni qu'il puisse changer quoi que ce soit. Ou bien tue-t-il Peggy sous sa forme "Oldman" pour briser la boucle ? Ou bien est-ce Peggy qui essaie de le tuer sous sa forme "Young", pour l'empêcher de devenir Oldman et briser la boucle également ? - Toujours est-il qu'a priori, c'est Peggy qui a tiré sur David, qu'elle n'a semble-t-il pas été assassinée, mais qu'elle est morte à cause du real Blood, voire qu'elle avait commencé à se transformer en "autre chose" quand c'est arrivé. Notons également qu'il n'est nulle part fait mention de son enfant dans le rapport criminel. Autant d'éléments qui poussent à s'interroger, encore, et encore, et encore[/SPOILER]

Imaginez que vous commencez à regarder une série TV, avec une ambiance bien barrée, plein de promesses scénaristiques, des personnages que l'on installe, et un cliffhanger à la fin de l'épisode, sauf que l'épisode d'après n'a jamais été tourné et ne le sera jamais. Voila qui correspond bien à D4, un jeu qui vous appâte pour au final vous trahir au bout de moins de 4h de jeu. ça aurait pu être un telltale en mieux, ça n'est au final qu'une histoire inachevée. j'aurais recommandé ce jeu sans hésiter s'il avait été fini, mais il ne le sera jamais. à acheter en soldes uniquement, pour le scénario, l'humour et les nombreuses situations complètement WTF.

Une "histoire interactive" qui change de celles de Telltales. Beaucoup plus déjantée et WTF, avec une sauce "manga" qui n'est pas pour me déplaire. L'intrigue est assez intéressante, on a envie d'en savoir plus. Les personnages sont hauts en couleur, au sens propre comme au figuré. L'humour est fortement présent, malgré une enquête pourtant très sérieuse. Par contre, la progression est polluée par des mécanismes d'endurance et de recherche intempestive de barres de céréales et autres hamburgers qui traine n'importe où... Notre héros perd de l'endurance à chaque action : même boire un verre d'eau semble être épuisant pour lui. Et pour collecter tous les "points", il faut passer du temps à regarder chaque objet du jeu, même ceux de la maison qu'on a pourtant déjà regardé à chaque chapitre. Assez pénible mais heureusement facultatif. Côté gameplay, les phases d'action QTE sont assez bien fichues (moi qui déteste ça, d'habitude). Ca doit être vraiment génial en y jouant avec un Kinect, mais à ma manette ou à la souris, c'est assez lassant. La saison 1 ne comporte que 1 prologue et 2 malheureux épisodes. On reste sur sa faim, surtout quand ça coupe en plein milieu de l'action. Il n'y a plus qu'à attendre la saison 2.

Bon, je viens de finir cette démo... Ah, ce n'était pas une démo ?! Un prologue et deux épisodes dans lesquels j'ai bien pris le temps de tout visiter et regarder, une histoire qui s'amorce tout juste... Intéressant, mais ça n'est vraiment qu'un début. Moi qui pensais avoir acheté un jeu complet. Et, comble de la stupéfaction, je viens de lire que la suite n'arrivera jamais. Bilan : passez votre chemin, même s'il y aurait pu y avoir quelque chose d'intéressant, c'est trop court pour perdre du temps à s'y plonger pour finalement ne rien avoir d'abouti.

J'en suis à huit heures de jeu et je débute seulement le deuxième épisode. Un jeu fascinant, thriller métaphysique portant la pâte de son créateur (Swery), jeu d'aventure dans lequel on « plonge » (ceux qui y ont joué comprendront), happé dans fourmillement d'idées géniales que recèlent un script et un game-design aussi splendide et surréaliste l'un que l'autre, tout en gardant une unité et une cohérence remarquable. Un jeu comme seuls les Japonais savent les faire, et que je peux déjà qualifier de chefs-d’œuvre du genre avec certitude, même en en étant qu'au deuxième épisode. La musique et la direction artistique sont remarquables. (Je souligne au passage la durée de vie plus que satisfaisante pour les fouineurs comme moi qui aiment lire tout ce qui bouge dans un jeu, articles de journaux, lettres, parler avec tout le monde etc,..). En ce qui me concerne il s'agit du meilleur jeu d'aventure auquel j'ai joué ces deux dernières années en compagnie de The Wolf amongst Us et de The Walking Dead. Le seul point négatif est peut-être d'ordre purement technique. Le jeu demande une très bonne config pour tourner de manière fluide).