Temps de jeu:
4814 minutes
Roberto Yamamoto, discret samouraï débarqué un peu par hasard dans la petite bourgade d’Amihama, ne vivait que pour répandre le bien où qu’il aille. Mais au bout de 3 heures de jeu, en fait de justice, c’est finalement l’âme qu’il rendit. C’est ballot. « Fin » indique le jeu, les crédits défilent…
Non mais attends, y a que 3 heures de jeu à se mettre sous la dent ? Eh ben non en fait, c’est ça l’astuce : une partie prend place sur 4 jours, et entre 1 et 5 « évènements » se déroulent en même temps lors de chaque journée/soirée/nuit en différents endroits de la ville. Du coup, pas possible d’être témoin de tout ce qui se dit/trame avec un seul personnage (surtout qu’on peut très bien passer son temps à pioncer, pêcher ou draguer), et on pourra explorer la ville avec un autre avatar qui héritera des armes/talents de ses prédécesseurs.
Et à priori au menu, tout plein de choix (pas vraiment comme les Deus Ex qui, si je ne m’abuse, offrent des choix mais dont chaque partie ressemble quand même un peu à la précédente (même si perso je m’en fous, j’avais sauvegardé juste avant la fin, hin hin hin), ici apparemment y a moyen de « vivre » des trucs totalement différents), des retournements de veste à foison et des coups de poignard dans le dos que même dans le Secret des Poignards Volants y en avait pas autant, des trucs dans une partie qui ont des répercussions sur la suivante (allo l’école de langue ?), des bastons un poil rigides (pas vraiment moyen de sauter de partout), des graphismes pas franchement alléchants et encore des tonnes d’autres trucs comme des tas de sabres, de poses de combat, de fringues (débiles ou non), bref des tonnes d’autres trucs j’ai dit !
Mais je pense que le pré-requis pour profiter du jeu bien comme il faut, c’est d’une part faire abstraction ou adhérer au trip japono-medievalo-débile assumé des développeurs (y a qu’à voir la dégaine abusée de certains persos), et d’autre part vraiment aborder le jeu avec un roleplay/délire perso en tête parce qu’après tout, c’est plutôt un gros bac à sable.
Du coup, après Raoul Tuchatonku le rōnin black ultranationaliste qui finira probablement au fin fond des geôles du Shogun vu la raclure que c’est, tu le sens le petit Jean-Hubert Yamamoto qui va venir venger son pauvre frère Roberto et renverser le pouvoir en place ? Moi oui, et ça va chier.
👍 : 32 |
😃 : 57