Temps de jeu:
533 minutes
https://youtu.be/nOKvJm11Dos
Tooth and tail n'est pas un jeu qui aurait du me plaire, un jeu de stratégie sous stéroïdes qui demande une rapidité d'exécution assez élevée pour des parties qui durent moins de 10 minutes.
En réalité, j'en suis tombé amoureux et je vais essayer de vous expliquer pourquoi.
Dans tooth and tail, vous contrôlez un général qui doit démolir le général adverse, rien de compliqué. La particularité du jeu est que vous ne contrôlez que le général qui construit les batiments et les fermes. Les bâtiments produisent tout seul les unités si tant est que vous avez la nourriture pour. Les fermes produisent toutes seules de la nourriture qui est la seule ressource du jeu.
L’aspect logistique est donc réduit au strict minimum. Les armées suivent le général en appuyant sur une touche et attaquent automatiquement ou focus une cible si vous le leur demandez.
Tout est simple dans ce jeu, vous laissant la responsabilité de vous agrandir au plus vite afin que votre économie puissent soutenir la production continue d’unités et le harcèlement de votre adversaire. Les fermes ne pouvant être replantées, il va falloir vous étendre et empêchez l’ennemi de le faire.
C’est donc un jeu de rush, celui qui reste dans son coin va mourir, il vous courir, harceler, construire, protéger ses fermes, tout ça dans une partie qui dure moins de 10 minutes, c’est fun, c’est rapide, ça se contrôle facilement, il faut être attentif mais pas non plus doté de 33 doigts pour être bon comme dans Starcraft. Et la rapidité fait qu’on a envie d’en relancer une « vite fait ».
Le coté graphique : Pixel art, avec un cara design très sympathique : toutes les une unités (une petite 15aine) ont une personnalité et ont toutes des compétences particulières. Ça fait mouche et ça relève le niveau. Il n’y a pas de « pool de map » comme dans tout RTS, elles sont générées procéduralement.
Ce qui est à la fois une force et une faiblesse : la force ? une variété sans fin, la faiblesse ? un level design basique, ultra basique (digne des cartes aléatoires de AOE). Cela dit, c’est joli a regarder. On notera aussi une difficulté à se repérer sur les cartes, particulièrement les points qui permettent de circuler d’un relief à l’autre. Le relief a une petite importance puisque votre général a un champ de vision qui permet aux unités de viser.
Niveau son : les musiques sont de bonne qualité et sont bizarrement bien dans le ton du jeu, une ambiance révolutionnaire avec des animaux, je ne sais pas, mon oreille n’a pas saigné, c’est même plutôt engageant. Les sons sont ok, les unités ont tendance à se répéter rapidement dans leur langage imaginaire (oui, les animaux parlent un dialecte que je pense inconnu)
Niveau contenu : une campagne scénarisée qui introduit petit à petit de nouvelles unités, un gros tutoriel en somme mais plutôt bien scénarisé même si j’ai personnellement du mal à rentrer dans le scénario, l’effort est là et il est appréciable.
Si chaque mission à un objectif principal plutôt facile à accomplir, elles ont également un objectif élite beaucoup plus complexe, ce qui motivera les plus perfectionnistes.
Un mode multi classé en 1v1, du 2v2 non classé et un mode escarmouche complète ce tableau plutôt fourni pour un jeu a 20 €.
Un RTS dynamique, une cara design excellent, des maps infinies, quoique faiblardes, un côté « encore une vite euf » font de Tooth and tail un excellent RTS « apéritif », simple mais pas simpliste, rapide mais pas impossible à suivre, soutenu par des unités chacune unique, ce qui promet une grande re jouabilité, particulièrement en multi où un mode classé en un VS un vous permet de vous confronter à des adversaires humains avec des « decks de 6 unités » choisies dans la quinzaine disponibles.
L’Ia n’est pas en reste et le mode escarmouche vous teindra occupé puisqu’elle ne laisse rien passé.
Excusez-moi, j’ai un rush à organiser.
👍 : 96 |
😃 : 8