Avis sur The Path

J'ai entendu qu'un mec s'était mis en quête de toutes les plumes disséminées dans la forêt à la sortie du jeu. Apparemment il en est à la moitié. Sérieusement après avoir joué à ce jeu t'as l'impression que la vie passe en accéléré.

Clearly not the casual gaming experience. Patience, curiosity and sensibility for interaction as a tool for creation and storytelling. I am not a fan of TOT's works because the spirit behind them is sometimes too separatist (which just not interests me as I see gaming as an accomplished form of art an expression adressed to anybody not just gamers or non-gamers). So I consider The Path as a work questionning our concepts, resulting in a strange dreamlike experience using the psychoanalytic interpretation of the fairy tale Red Ridding Hood. As you know, this tale is about a game ; a deadly one to illustrate life's choices and consequences. In this sense, The Path will not challenge you in the way game with alternative paths will do. But it will invite you to these reflexions about extremes and, in my opinion, interactivity is a unique way to virtually dedicate yourself to it, as real life tends to distract you.

Grosse ambiance pour ce conte du Petit Chaperon Rouge revisité. Musique géniale

Salut à tous, Voici un test sur The Path. Un jeu d'aventure vraiment excellent. Un gameplay très lent qui ne feras que nous intégré plus profondément dans le jeu. Des graphismes vraiment beau avec une foret qui nous feras voir son coté sombre. Il y a au total six jeunes filles, donc un total de six fin qui sont modifiable grâce aux souvenir trouvé dans la foret . Un jeu extrêmement long si on recherche tout les souvenirs.. Le but étant de trouver le loup, ce jeu ne se limite pas à la façon de vous envoyé à la mort mais vous invite à vous souvenir de beaucoup de choses avant...(pour mourir plus illuminé ?) Une bande son, glauque est au rendez-vous avec des bruitages qui pourrons vous faire sursauté. A bientôt.

Si tu reste sur le chemin comme une petite fille sage, il ne t'arrivera rien... mais tu echouras. Quitte le chemin, perds-toi dans la foret et tombe sur le loup... le succès passe par la souffrance. Voila deux phrase qui résument à elles seules la magie de ce petit bijou. Poétique et étrange, The Path est très loin de tout ce que j'ai pu connaitre jusque là en matière de jeux vidéos. Plusieurs lecture peuvent en être faites et chacun trouvera la morale à son histoire, chacun verra dans ses chaperons rouges nouvelle version l'histoire qui lui convient. Véritable Ovni, on ne peut qu'être séduit par ce jeu à la fois doux et inquiétant, ou notre imagination fait la part belle sur l'intrigue... Perso, je ne m'en lasse pas ! <3

Le chemin qui mène à l'art est tortueux et semé d'embuches. On pourrait voir en ce jeu une allégorie de cet état de fait tant il semble empiler les choix de design et de gamedesign hasardeux pour tenter de se hisser au rang d'oeuvre obscure incomprise, mais qui se rêve interessante et aspire à un élitisme qui inspirerait le respect. Pour ma part, ce gloubiboulga, jamais amusant, jamais touchant, sans la moindre émotion ni même sous-texte plus fouillé que l'oeuvre d'origine qu'il singe sans en égaler la puissance, mérite de rester au panthéon des oeuvres absurdes certes, mais surtout sans saveur dont il est plus judicieux de se moquer que de se gargariser.

[i]The Path[/i] est un jeu d'exploration qui est bien davantage qu'un simulateur de marche original comme on pourrait peut-être a priori le croire. En fait, c'est une vraie pépite et un vrai bon jeu dans son genre qui recèle beaucoup de bonnes surprises. [h1]Scénario[/h1] Après avoir choisi parmi 6 jeunes filles à la personnalité visiblement très différente, l'élue est emmenée pour rendre visite à sa grand-mère dans une maison au coeur de la forêt. A la fin de la route, le reste du voyage doit se faire pied. Dans une réinterprétation du fameux conte du [i]Petit Chaperon Rouge[/i], il nous est bien recommandé d'aller directement à la maison de la vieille dame et de surtout ne pas s'aventurer hors du chemin. Evidemment, si on veut éviter le destin funeste que nous réserve le loup, il faudra au préalable trouver le moyen de le mettre hors d'état de nuire avant de pénétrer dans la chambre de notre aïeule. [h1]Gameplay[/h1] La prise en main est simplissime et on peut pratiquement jouer entièrement à la souris : on la déplace pour indiquer la direction, clic gauche pour avancer, clic droit pour regarder, clic simultané gauche et droit pour sprinter. Sans trop spoiler le scénario, pour vaincre le loup, on doit rassembler un certain nombre d'objets dans notre inventaire avant de pouvoir l'affronter. En interagissant avec l'environnement, on va provoquer le déclanchement de certaines séquences et un enchaînement de [i]choses[/i]. L'aventure est composée de chapitres à l'issue de chacun desquels un décompte détermine s'il est réussi ou pas. Le jeu reste toujours très accessible et ne nécessite aucune habileté ou talent particulier si ce n'est la curiosité de la découverte. Il s'adapte à chacun en proposant de l'aide et en fournissant des indices mais c'est toujours parfaitement intégré dans le jeu : par exemple un pnj qui vient spontanément nous prendre la main pour nous ramener au bon endroit si on semble perdu! De manière générale, et en particulier auprès des pnj, les interactions dépendent de notre présence et de notre comportement plutôt que sur l'utilisation d'une touche [i]Action[/i]. L'intérêt de [i]The Path[/i] est que sur cette base-là, les développeurs n'ont créé ni un point&click, ni un jeu de combat, ni un jeu d'action, ni un survival-horror, ni un HOC mais bien avant tout un jeu d'exploration, sans mini-jeux, énigmes ou objets à utiliser au bon endroit. Ce qui leur permet de faire preuve d'une fabuleuse créativité dans un jeu qui propose en réalité une expérience d'une profondeur fascinante et d'une exquise subtilité. [h1]Direction artistique[/h1] [i]The Path[/i] est avant tout une oeuvre artistique. Il ne faut pas comprendre par là que c'est une expérience contemplative ni même que ce qu'on nous montre est beau mais bien que par la force de l'art, on est interpelé et convié au coeur d'un univers énigmatique qui questionne davantage la personne que le joueur. Les graphismes sont soignés mais pas sophistiqués et donnent surtout vie à un monde complexe mais cohérent grâce à une mise en scène très recherchée. La musique, les voix et les bruitages apportent une touche essentielle en soulignant le côté tantôt espiègle tantôt glaçant de l'atmosphère. [h1]Aspects techniques[/h1] Ce n'est pas un jeu qui en met plein la vue par une démonstration technique mais par sa performance artistique très réussie. Contrairement à ce qui est annoncé, je n'ai pas eu d'affichage de la traduction française des textes en anglais mais la plupart sont relativement aisés à comprendre. Pas d'autres dysfonctionnement à signaler, tourne sous les configurations les plus modestes. [h1]Evaluation finale[/h1] [i]Tale of Tales[/i] joue ici avec les codes du conte mais aussi avec ceux du jeu vidéo. On s'amuse à casser nos repères, à littéralement nous sortir du tracé bien défini de la routine. Comme les personnages du jeu désorientés au coeur de l'énigmatique forêt, nous devons élaborer notre propre cheminement et se laisser imprégner par l'atmosphère dérangeante incitant à notre propre introspection. Chaque personnage a une identité propre caractérisée par son apparence, sa gestuelle, sa personnalité et bien-sûr son histoire. Cependant, dans [i]The Path[/i], rien n'est jamais affirmé de manière péremptoire ou complètement imposé mais tout est suggéré, proposé. Le joueur ne peut pas davantage s'imposer mais doit accepter de renoncer à maîtriser un monde qui échappe à sa compréhension et attendre d'être intégré dans son fonctionnement. Dans cet univers onirique et poétique qui oscille constamment entre le doux et le cruel, le léger et l'angoissant ou l'impudique et le mystérieux, tout est affaire de symboles et d'allégories. On y aborde naturellement le thème de la mort, donc de l'enfance, donc des souvenirs, donc des traumatismes, donc de la vie jusqu'à la mort, donc d'aller au bout de la route. Il faut prendre le temps de savourer les découvertes et les événements qui surviennent plutôt qu'espérer avoir immédiatement une vision claire des choses et des réponses précises à nos questions. On découvre progressivement que tout a du sens et qu'il y a plusieurs degré de lecture et que chacun est libre d'interpréter ce qu'il peut comprendre. On peut par exemple y trouver le message que face aux obstacles et aux épreuves, il est préférable d'affronter plutôt que subir et ne pas hésiter à oser sortir des sentiers battus. Ceci dit, [i]The Path[/i] ne conviendra sans doute pas à qui veut tout comprendre avant d'expérimenter et réfléchir, à qui a peur de ne pas comprendre et d'être perdu (dans ce cas, reste sur la route, il ne t'arrivera rien), qui a besoin qu'on lui offre du prémâché et des explications détaillées plutôt que laisser son imagination s'amuser ou à qui attend des jumpscares à répétition ou à devoir combattre des loups enragés, des psychopathes sadiques ou des démons maléfiques. Bref, un grand oui, même à plein tarif, pour un jeu qu'on peut terminer en 6h (un peu plus si on veut absolument tout réussir à 100%) mais qui reste dans la tête bien quelques heures de plus.

[h1] Quand le petit chaperon rouge rencontre Tim Burton [/h1] The Path est un jeu vidéo indépendant cauchemardesque qui respire et représente la mort de manière omniprésente. Ici, tout est mis en œuvre pour vous accompagner vers un seul et unique but: mourir! En effet, vous devez accompagner chacune des six sœurs vers le grand méchant loup qui, ici, est représenté par la fin funeste qu'elles ont vécu comme un homme ayant abusé d'elle etc etc Ainsi, comme dans le célèbre conte, vous pouvez arriver chez votre grand-mère en toute sécurité en restant sur le chemin qui vous mènera directement a elle et alors, vous aurez perdu, ou bien faire un détour dans la foret pour tomber sur votre loup. La progression et le gameplay du jeu est très lente, ce qui en rebutera plus d'un. L'interface in game est très minimaliste et on s'y perds quant aux divers items a trouver sur la carte ou direction a prendre pour arriver a notre but tellement il n'y a pas de point de repère pour s'orienter a par quelques pointiller qui apparaissent aléatoirement. Alliant un graphisme fin avec des couleurs choisis et une bande son juste énorme qui renforce le coté cruauté psychique, The Path est une vraie réussite numérique du petit chaperon rouge version dark! 15/20

Bonjour à tous, J'avais joué à The Path il y a quelques années chez une amie et j'avais adoré le concept : ambiance glauque, histoire malsaine, musique angoissante, plusieurs perso et des choses qui surprennent et changent en fonction de nos choix. Bref, de loin, vraiment original. En revanche, après presque 4 heures de jeu réel, seule, je m'ennuie terriblement et je me suis aperçue qu'on avait aucune explication, on avance dans le flou et à 2 à l'heure. Visuellement, le graphisme est clairement baclé, les contrôles clavier sont très grossiers et l'allure de marche bcp trop lente. Peu de maitrise de l'angle caméra, pas de map (bref aperçu tous les 100m)... En clair, un jeu fait un peu à l'arrache et qui manque de soin ! Dommage, car les insinuations et les explications implicites avec les objets et indices que l'on récolte sont vraiment très intéressants mais le tout manque de cohérence et de lien... A tester pour se faire sa propre expérience (but subliminal du jeu je pense) mais perso je suis déçue.

The Path n'est décidement pas un jeu qui rentre dans les ''normes''. Ce que je lui trouve de super, c'est justement qu'il n'a de but défini puisque la réussite du jeu nous ammène sur le chemin d'une mort certaine. Le jeu est donc celon moi plus un voyage qu'autre chose dans un monde sombre et psychedélique, qu'on se doit d'essayer de comprendre, en se mettant dans la peau de 6 soeur à la personnalité différente. Tout ça, en nous proposant un environnement dérangeant, là où la mort est omniprésente. Le thème abordé sur la mort peut toute fois faire détester The Path. Dans ce jeu, la mort est un élément principal traité comme si elle était quelque chose de simple et de tout à fait normal. C'est exactement là, ou il commence à déraper pour certain. Dans la majorité des jeux, mourir est une défaite ou encore un obstacle, ainsi que dans la vie réelle, la mort peut souvent être d'un certain tabou trop horrible ou trop triste, pour être évoqué comme un simple fait. Dans The Path, nous nous devons de courir dans une forêt sombre pour chercher la mort (notre loup), seule porte offerte pour accéder à la victoire. Le message que cherche à faire partager ce jeu peut être différent pour chacun, et c'est particulièrement toute cette poésie et toute cette philosophie qui a su me séduire. La trame sonore, simple et délicate, suffit à nous plonger encore plus dans cet univers destabilisant. Ma fois sa répétition, je la trouve, pour ma part, magnifique et même quelque peu hypnotisante. Les graphiques ne sont peut-être pas les plus sophistiqués, mais je suis restée accroché sur la variation de la luminosité, de la saturation et des teintes qui apportent une autre touche artistique à The Path. Pour conclure, The Path est un jeu marginal qui ne peut bien évidement pas plaire à tout le monde. Ce jeu laisse des traces, et j'ai moi-même eu de la difficulté à ressortir de ce monde or du commun, qui n'a fait qu'enrichir ma créativité. Je trouve que The Path se démarque et c'est,d'après moi, avec ces jeux audacieux qui jouent avec les ''règles'', que l'on peut enfin parvenir à une certaine évolution.