Avis sur Tightrope Theatre

Difficulté progressive, gameplay efficace, durée de vie satisfaisante, j'ai passé un très bon moment !

Steam ne laissant que deux choix, je recommande car l'expérience de jeu a été globalement positive je trouve, mais en vrai, c'est un gros "mouais". Le jeu reprend la même structure que les précédentes productions de ce développeur et propose les mêmes défis (à savoir terminer tous les niveaux les uns à la suite des autres en mourant moins d'un certain nombre de fois). Ici, l'"originalité" est que votre personnage se déplace sur un monocycle, et ses mouvements sont donc volontairement imprécis. Le jeu demandant tout de même beaucoup de précision, bonjour les crises de colère et de frustration ! Mais en vrai, ce n'est pas ça le problème du jeu puisqu'il s'agit du postulat de départ et si tu l'acceptes, tu sais dans quoi tu mets les pieds. Ce qui est plus dérangeant, c'est certain choix de game design ou de level design. Quand le jeu te demande de faire un saut faisant sortir ton personnage de l'écran, ce n'est pas une bonne chose. Pareil avec les niveaux qui sont sans cesse encadrés par des tentures, pour l'effet "théâtrale", sauf qu'on peut aisément confondre ces éléments purement décoratifs avec des murs et foncer dedans en pensant être stoppé et finalement tomber dans le vide. Il y a aussi plein de petits détails (l'agencement des plateformes ou le rythme auquel se déplace les obstacles ou les plateformes mouvantes par exemple) qui aurait pu être un peu mieux étudié pour être en meilleur adéquation avec un style de jeu qui favorise le speedrun. Ça arrive souvent de devoir se stopper dans son élan et attendre (sinon c'est la mort assurée) avant de pouvoir continuer. Ça aurait été chouette qu'il y ait chaque fois une alternative qui permettent de compléter chaque niveau en fonçant si les inputs sont vraiment entrés au bon timing. Bref, après avoir terminé tous les jeux qu'ont produit ces développeurs, la conclusion est la même pour presque tout leurs jeux : il s'agit d'un petit jeu sympa mais manquant de fignolage et d'ambition, rappelant agréablement l'époque 16-bit (notamment la Snes, les musiques y faisant directement référence.)

Adventure Islands fait partie, à mon sens, de ces développeurs indé étant de véritables petits trésors pour qui sait bien chercher. Leur spécialité, c'est le jeu de plateforme 2D bien classique, bien pixelisé et à la fois rempli d'obstacles mais sans être trop vénère niveau difficulté. Perso, j'avais entendu parler d'eux avec "Total Party Kill" (qui était sympa) et la série des "Dangerous Dungeons" (carrément bon, avec une petite préférence pour le volet "Super"). "Tightrope Theatre" est dans la même veine mais dans un univers de cirque : vous contrôlez Chester, jongleur de rue de son état qui tente de trouver du boulot et finit dans un théâtre délabré, à divertir le public sur son monocycle. Et pour le reste, eh bien, Adventure Islands reprend tout ce qui a marché dans ses précédents jeux (le pixel art très cool, la difficulté bien dosée) et y ajoute des thèmes musicaux entraînants (je jure, ces merdes vont vous rester dans la tête un bon moment), des nouveaux types d'obstacles à chaque acte (qui se combinent ensuite avec les précédents) et un personnage aux expressions faciales très rigolotes (juste regardez sa tête pas rassurée quand on déplace le monocycle, c'est magnifique). Là, actuellement, j'ai fini l'histoire principale et, rien qu'en voyant les news plus bas et le nombre de succès qu'il reste à débloquer, ça commence à peine mais déjà, je peux dire que c'était une vraiment bonne expérience, le jeu ne m'a pas ennuyé ou énervé une seule fois. Est-ce qu'il y a quelques niveaux plus difficiles que d'autres ? Ouais. Est-ce que des fois, on peut possiblement se chier un peu dessus parce qu'il faut bien contrôler ses sauts et veiller à ce que le monocycle s'arrête bien là où on veut ? Ouais. Mais ça ne reste que de petits détails qui ne ternissent en aucun cas ce qui est un vraiment bon jeu que vous devriez essayer. En bref, Adventure Islands nous fait encore une masterclass. Combien vont-ils nous en servir avant d'arrêter, je ne sais pas. (P.S: et shout-out à Sarah Deville pour la bonne traduction en français du jeu, ça aussi, c'est appréciable)