Temps de jeu:
612 minutes
Histoire :
Vous incarnez Semion Strogov, un officier du SMERSH, le contre-espionnage soviétique, chargé de s’infiltrer derrière les lignes ennemies pour saboter, assassiner et voler des informations vitales.
L’histoire vous emmène aux quatre coins de l’Europe en pleine Seconde Guerre mondiale, avec des missions inspirées de faits réels, où la moindre erreur peut signer votre arrêt de mort. C’est une ambiance froide, réaliste et sans pitié, où vous n’êtes qu’un pion dans une guerre de l’ombre.
Gameplay :
Si vous aimez Hitman, Commandos ou encore Splinter Cell, Death to Spies est fait pour vous.
Infiltration hardcore : Ici, pas de barre de vie qui se régénère. Si vous êtes repéré, vous êtes aussi mort qu’un espion sans couverture crédible.
Déguisements et furtivité : Il faut voler les uniformes des ennemis, cacher les corps et éviter les regards trop insistants.
Des gadgets et armes de l’époque : Couteaux de lancer, silencieux rudimentaires, cyanure, explosifs artisanaux… tout ce qu’il faut pour être le parfait petit espion soviétique.
Une IA bien vicieuse : Les gardes ne sont pas aveugles, ils entendent vos pas et peuvent même vous identifier si vous portez un uniforme mais ne vous comportez pas comme il faut (oui, ici, courir partout déguisé en officier ennemi, c’est un aller simple pour un peloton d’exécution).
Niveaux ouverts : Plusieurs manières d’aborder chaque mission, entre sabotage, élimination discrète ou faux accident bien placé.
Autrement dit, c’est un jeu qui demande de la patience, de la réflexion et un certain goût du challenge.
Graphismes :
Le jeu a pris un petit coup de vieux, surtout au niveau des animations faciales (mention spéciale aux expressions figées façon "robot soviétique défectueux"). Mais les environnements sont bien conçus, avec une belle variété de bases militaires, châteaux allemands et camps ennemis.
On excuse les textures un peu vieillottes pour l’immersion globale qui reste au rendez-vous.
Difficulté :
Élevée, voire impitoyable. Il faut étudier les routines ennemies, gérer son inventaire et surtout ne jamais foncer dans le tas.
Si vous êtes du genre à recharger votre partie dès que vous faites un faux mouvement, alors préparez-vous à passer plus de temps dans les écrans de chargement que sur le terrain.
Durée de vie :
Comptez minimum 10 heures pour finir toutes les missions, et bien plus si vous voulez tester toutes les approches possibles ou refaire chaque niveau sans être repéré une seule fois (bon courage).
Prix (en solde) :
On le trouve souvent à moins de 5 euros, ce qui en fait une très bonne affaire pour les amateurs de jeux d’infiltration réalistes.
Conclusion :
Death to Spies, c’est Hitman en mode hardcore, avec une ambiance de Seconde Guerre mondiale bien pesante. Si vous aimez les jeux d’infiltration exigeants, où chaque erreur est fatale et où vous devez réfléchir avant d’agir, alors ce jeu est une vraie pépite.
Par contre, si vous aimez les jeux où on vous tient la main avec un GPS et des objectifs clignotants, vous allez souffrir.
Mais bon, après tout, c’est la guerre, camarade… personne n’a dit que l’espionnage était une promenade de santé. 🕵️♂️🔪💀
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