Temps de jeu:
2410 minutes
Je réécris mon évaluation après avoir terminé le jeu. Globalement c'est un jeu avec beaucoup de défauts, mais je l'apprécie quand même (sans quoi je ne serai pas allé au bout).
En terme de gameplay, Blue Reflection comprend trois phases différentes : la première concerne les combats, il s'agit d'un JRPG en tour par tour, assez classique ; la deuxième concerne les phases d'exploration (que ce soit au lycée où dans le monde des émotions) ; et la troisième... difficile de parler de gameplay, mais ce sont les cinématiques (vraiment nombreuses).
Concernant les combats, il ya pas mal de choses à dire, la première c'est l'opacité sur les effets des différentes capacités, le problème étant essentiellement lié au nombre extrêmement important de compétences utilisables. En effet, l'efficacité des capacités, tant en attaque qu'en soin, n'est pas vraiment précisée, je vous conseille de prendre en carnet de noter quand telle capacité est plus efficace qu'une autre, car le jeu n'aide pas. Le deuxième point concernant les combats, c'est... un problème global d'équilibrage. Les combats sont en règle générale trop simple (bien que vous n'êtes pas obligé de monter de niveau, ce qui permet d'augmenter artificiellement la difficulté). Un autre point plus spécifique concernant les Boss, leurs combats se déroulent en plusieurs "phases" et... certains éléments du combat sont réinitialisés au début d'une nouvelle phase. Dit comme ça c'est pas très clair, mais les altérations d'état des ennemis sont supprimées, l'ordre de passage des ennemis est réarrangé, et les dégâts infligés au delà du point qui fixe le changement de phase sont annulés. Il y a de quoi être surpris de voir parfois 90% de dégâts infligés disparaître "magiquement", c'est un point important à relever.
Concernant l'exploration, elle est séparée suivant les deux mondes : quand vous êtes dans le Lycée, vous explorez le bâtiment et ses alentours, cherchant les situations vous amenant dans le monde des émotions (le "Common"). Les situations en question vous téléportent dans l'autre monde avec une mission, qui consiste soit à éliminer certains monstres spécifiques, soit à récupérer des merdouilles (des objets flottants), ce dernier point fait très "jeu à patounes" pour ceux qui connaissent.
Dernier élément de gameplay : les cinématiques, il y en a beaucoup, le début de la partie est particulièrement chargé (disons que sur les 4 premières heures de jeu, vous allez avoir une majorité de cinématique).
Si j'ai fait le tour des éléments de gameplay principaux (il y'a d'autres éléments annexes comme un mini-jeu tamagochi...), je n'ai pas parlé du point le plus navrant de ce jeu : les Crash to Desktop (CTD). Vous savez quand un programme se ferme tout seul de lui-même avec un message d'erreur, et bien ce jeu a réels problèmes à ce niveau (sur sa version Steam). Sur environ 40 heures de jeu, j'en ai passé 10 à refaire des choses non sauvegardées avant un CTD. J'ai remarqué que le jeu est fenêtré a moins de problèmes de CTD qu'en plein écran, mais le problème existe toujours, il faut penser à sauvegarder fréquemment. C'est extrêmement pénible de devoir refaire un combat contre un boss de 40 minutes alors que le jeu a CTD pendant la cinématique de fin du combat...
Le problème technique des CTD est vraiment ce qui me fait déconseiller ce jeu, qui a pourtant une belle direction esthétique (bien que parfois d'un peu mauvais goût, huhum les culottes et les plans sur les filles qui se changent dans les vestiaires ou qui prennent la douche), et une bande son sympathique.
Pour ceux qui ne veulent pas tout lire : le jeu a plusieurs défauts, mais c'est la récurrence des crash qui le rendent vraiment gênant.
👍 : 4 |
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