Avis sur Wheels of Aurelia

histoires intérrressantes ambiance sonore au poil

Ah bon, ça, c'est un jeu ? Ne vous faites pas avoir ! Vous roulez 20 minutes et c'est The End.

Au début, ce jeu m'intéressait (aventure, course, contexte historique, road trip) mais après y avoir joué 2h, l'ennui est déjà présent depuis un moment, si bien que je vais lâcher l'affaire. Car ce n'est pas vraiment un jeu d'aventure, pas vraiment un jeu de course mais bien un road trip dans l'Italie des années 70 style histoire visuelle. Un "run" ou partie dure environ 15-20 minutes mais on refait presque à chaque fois les mêmes choses avec des dialogues similaires. Après quelques parties, du contenu et des dialogues supplémentaires apparaissent un peu artificiellement à mon goût. Il faut donc faire X parties ou une partie qui se finit de telle façon pour "débloquer" d'autres possibilités dans les parties suivantes. Et c'est ça le gros souci, c'est refaire quasiment à chaque fois la même chose, et quand on sait qu'il y a 16 succès pour 16 fins différentes, je dis non ! J'aurai préféré une histoire plus longue avec 2 ou 3 fins différentes, mais là non, je vais devenir chèvre!

Comment dire... Jeux avec des graphismes sympa, musique répétitive, dialogues creux, personnages avec 0 charisme. Ca faisait un petit moment que je l'avais en liste de souhait, l'ambiance et l'époque me plaisaient mais alors qu'est-ce que c'est chiant! Personnage principal bobo gauchisto-féministe qui se prend pour une folle... Passez votre chemin Petite précision, le jeu peut se finir en 15 min, autant pas s'attendre à du grand art.

Pourtant très friande des light novel et jeux avec vraiment peu (voire pas de gameplay), je me suis ennuyée. J'ai même failli m'endormir devant mon écran en voyant où le jeu pouvait m'emmener sans toucher à mon clavier. On peut contrôler comme ne pas contrôler la voiture, ça n'a aucune incidence (sauf pour certains succès), la route et les décors sont... meh, l'ambiance pas ce à quoi je m'attendais et les personnages manque de profondeur (purement subjectif). Je n'ai pas réussi à me mettre dans le jeu et pourtant j'ai essayé. (Notation sur 3⭐) Histoire -- ⭐⭐ Ambiance -- ⭐ Rythme -- ⭐ Prise en main -- ⭐⭐⭐ Gameplay -- (quasi absent) Difficulté -- (absente) DA -- ⭐ Bande son -- ⭐⭐ Durée de vie -- de 15 minutes à bien plus si l'on veut toutes les fins

Alors vous méprenez pas, y a pratiquement pas du tout de conduite dans le jeu, c'est quasi que du dialogue. Partant de ce constat, on suit les aventures de Lella dans l'Italie des années 70 qui fuit son passé et sa famille en compagnie d'une amie. Sur la route elle prend des autostoppeurs, elle rencontre des bandits, des flics, j'en passe et des meilleures. Le but du jeu étant de recommencer l'histoire plusieurs fois afin d'apprendre ce qui est arrivé / va arriver à Lella. Et autant au début on se prend au jeu, autant au fur et à mesure des sessions, on se retrouve avec toujours les mêmes répliques, les mêmes auto stoppeurs et les mêmes personnages. Du coup passé le plaisir de la découverte (des personnages, du pays, de l'époque), on s'ennuie assez vite à recommencer toujours les mêmes actions avec les mêmes personnages. A suivre et acheter en promo, sino c'était pouce rouge. PS: je sais pas si ça le fait aux autres mais j'ai jamais eu les succès liés aux fins du jeu. Pas que ça soit essentiel mais pour ceux qui seraient interessés.

Je m’attendais à une histoire sympa et des persos cools embarqués dans un univers de road movie italien captivant, or Wheels of Aurélia s’est avéré décevant dès les tout premiers instants dans à peu près tous les domaines - excepté l’esthétique que je trouve plutôt réussie et qui apporte finalement toute son atmosphère à ce petit "jeu". Car il faut mettre d’énormes guillemets à ce mot, étant donné le gameplay complètement gadget qu’on nous propose ici, et qui en plus d’être accessoire s’avère extrêmement imprécis quand on essaye de conduire soi même. (Sachant que la voiture est en auto-pilot tant que vous ne touchez pas ses commandes). La voiture percute des obstacles invisibles, ou au contraire frôle sans dommage des bolides qu’elle devrait normalement toucher… Sans être désagréable, tout l’aspect pilotage est globalement simpliste, inintéressant et complètement aléatoire, bien qu’il constitue l’unique aspect ludique permettant au titre de se proclamer "jeu". Il ne restait donc plus que le récit en lui même, qui malheureusement, m’a vite agacée lui aussi. Exemple : La toute première interaction que vous proposera le jeu avec le personnage que vous incarnez se fera par une question à deux réponses possibles (mécanique principale de tout l’axe narratif). On vous demande si vous souhaitez arrêter de fumer. Or si vous choisissez "oui", cela mène à une impasse de deux autre [i]choix[/i] de réponses qui proclament chacun : "En fait non, je vais continuer de fumer quand même". Ce type de narration qui méprise ouvertement la décision du joueur m'a toujours semblé détestable, sachant que cette façon de faire se répète régulièrement par la suite. [i](Un type vous propose un pari débile au risque d’y perdre votre voiture. Le jeu ne vous demande même pas si vous acceptez ou refusez sa proposition : il impose de relever ce défi stupide avec pour seule option de choisir une punchline plus ou moins insultante - ne laissant ainsi aucun doute sur le fait que c'est bien la pseudo-héroïne qui prend à votre place des décisions que vous n'auriez pas prises.)[/i] Donc en gros, la nouvelle n’est même pas vraiment interactive, puisque le joueur n’est là que pour contempler un jeu qui s’écoute parler tout seul. C’eût été acceptable avec des individus attachants et intéressant, mais là encore il n’en est rien, et c’est d’ailleurs un autre aspect du titre qui m’a vite énervée : la pénible propension du personnage principal à insulter plus ou moins gratuitement tous les hommes (même inconnus) qu’elle croise, si bien qu’en fait, au lieu de simplement zapper les emmerdeurs potentiels qu’elle rencontre, elle rentre systématiquement dans leur jeu de petit macho merdique qu’elle prétend pourtant "dénoncer". Mais au-delà du reste, c’est finalement le scénario en lui-même qui n’est pas si intéressant que ça, du fait de l’immaturité ambiante qui neutralise complètement la moindre chance de profondeur des sujets abordés. Comme vous l’aurez compris, j’ai personnellement détesté les protagonistes : à mes yeux, des bobos types qui voient des gros problèmes là ou il n’y en a pas, et ne voient pas les gros problèmes lorsqu’il y en a… Le genre de privilégiées qui se prennent pour des victimes, imbibées dans une sorte de bien-pensance ordinaire alors qu'elles s'imaginent rebelles... Bref, vous suivrez le trivial voyage d'ados navrantes de banalité aux facultés de jugement carrément discutable. À vous de voir si c'est votre truc, moi ça m'a carrément gonflée, et l'antipathie totale pour l’avatar incarné et sa comparse font que je ne suis jamais rentrée dans le truc. Lorsqu’on finit par comprendre qu’il est donc préférable de ne plus laisser à cette conductrice la moindre occasion d’ouvrir son bec sous peine qu’elle prenne des décisions débiles en votre nom, on finit par ne plus rien dire – et dès lors,[b] le jeu se termine en 15 minutes[/b]. [i](Sachant qu’il semble y avoir plusieurs fins, et que la fin que j’ai atteinte en arrêtant brusquement de parler à ma passagère ne m’a pas semblé dramatique pour autant).[/i] Bref, je n’ai personnellement pas du tout aimé "Wheels of Aurelia", et si ce quart d'heure d'agacement m'avait coûté 10 balles, j’aurais été bien dégoûtée. J’ai presque eu envie de me faire rembourser les 1,89 euros investis – puis me suis ravisée : plutôt que de perdre encore du temps en donnant à ce titre plus d’importance qu’il n’en a, autant lui laisser sa piécette et l’oublier rapidement sans sombrer à mon tour dans la mesquinerie médiocre.

Oui, oui, oui et OUI ! 10 fois OUI !1000 fois OUI ! 1 milliard de oui ! \o/ Wheels of aurelia est un petit jeu tout bancal, aux antipodes de la perfection, ludiquement sans grand intérêt ... et j'ai adoré. ^^ Wheels of aurelia c'est apparemment un jeu de voiture vu de dessus comme il en existait beaucoup dans le temps (voire aujourd'hui, il y'a en des récents qui sont très sympathiques). Sauf que non en fait: le jeu est du visual novel qui, au lieu d'enchainer mollement les tableaux, laissera au joueur le soin de choisir ses réponses pendant qu'il conduit. Pas de panique ! La voiture est plus au moins autopilotée, elle tourne toute seule et n'écrase personne, la voiture et la route ne sont qu'un décor, le tableau sur lequel le joueur va peindre sa destinée. Le jeu se passe dans les années 70, en Italie, tendance occupée par les fachos et les cathos, post 68arde, en veille de l'avortement légal, l'anarchie est un idéal qui flotte dans l'air ... et c'est là que l'héroïne va prendre la route, vers un but précis, qui sera marqué par une rencontre qui va tout changer. Ou pas du tout. Le jeu commence après avoir pris en stop une femme en discothèque (bha oui, c'est les années 70, ça existe encore à cette époque ...). Elle va parler au joueur, et selon les réponses elle sera plus ou moins contente/encline à te parler/copine avec toi. Sur la route on croise des auto stoppeurs, libre à nous de les prendre ou pas. Plus loin la route (la "via aurelia") se divise et libre à nous d'aller à droite vers je sais plus quelle ville ou à gauche vers je sais plus quelle ville non plus. Tellement de possibilités, de rencontres, de dialogues vont se débloquer ... Je m'emballe mais le jeu possède 16 fins. Elles se débloquent selon tes actions (t'es allé dans cette ville, tu as rencontré cet autostoppeur, tu as convaincu untel de faire ceci, tu as abandonné celle là, tu as perdu ta voiture ...) et au final ta vie changera selon ton voyage sur la "via aurelia". Faut le dire: si tu n'es pas fan de visual novel, ce n'est même pas la peine d'essayer le jeu. Pareil si plonger dans l'italie des années 70 ne t'intéresse pas. Idem si le road movie ne te parle pas. Itou encore si le concept de découverte de soi et la métaphore de la route/cheminement intérieur parait péteux. Le jeu dispose d'une petite banque de données wikipédia, pour rapporter à des évènements culturels/sociaux de l'époque évoqués pendant les discussions (genre simone veil et la loi sur l'avortement ... quel coïncidence de tomber sur ce jeu quelques jours seulement avant sa mort), c'est réellement instructif et très bon pour attiser la curiosité. C'est compliqué de parler du jeu sans le spoiler (il reste très court, pensé pour refaire un run histoire de débloquer une nouvelle fin/histoire), les points qui ne changent pas est que l'héroïne est une ancienne kidnappée qui veut aller en france confronter son ravisseur et que sa copilote est une femme enceinte qui veut avorter dans l'italie catholique réac'. Les fins sont extrêmement différentes et assez ... déroutantes (y'en a des hardcores). C'est une aventure à vivre, un concept vidéoludique (le road movie + la tranche de vie socio-culturelle d'une époque/pays), c'est ludiquement foireux à mort mais intrinsèquement très intéressant. Pis les musiques sont carrément réussies et offertes avec le jeu. Perso j'adore et j'aimerais bien voir une suite plus poussée, avec plus de moyens. Une version 2.0 avec plus de fins, plus de routes, plus de drames ... plus de vie et ses possibles quoi ! :D