The Thing: Remastered - Graphiques & Statistiques Steam

Soit quelqu'un a miraculeusement guéri, soit quelqu'un n'est pas ce qu'il prétend être !

Attention : c'est un gros fan de la filmo de Carpenter qui rédige ce commentaire... J'étais très curieux de voir ce que le jeu de l'époque amenait au "lore" de "the thing" (sachant que le film se suffisait à lui même et que je n'avais pas d'attentes spécifiques). Leçon de chose : - Le jeu est quasi-"dans son jus" : Il s'agit d'un remaster et non d'un remake (notez bien : y'a 3 lettres de différence entre les 2 termes). On a les sensations d'un TPS de la période PS2 avec encore un découpage par niveau à l'ancienne, modulo quelques réajustements de difficulté et de gameplay : auto-save rajoutées / Point de sauvegardes rajoutés / plus de munitions et plus de kits de soin...histoire de rendre le tout un poil moins frustrant qu'à l'époque (ce qui apparemment n'est pas un mal vu ce que j'ai pu lire sur la version originale du titre) La jeu s'appuie sur le scénar du film original ce qui lui permet de mettre en avant certains concepts de gameplay sympatoches (ouais, j'ai dit sympatoche...qu'est ce que tu vas faire !) On a notamment la gestion du stress et de la confiance des coéquipiers, la possibilité de voir l'un d'entre eux être en fait une "chose" infiltrée (une sorte de Chaupe, croisement d'une chose et d'une taupe) et le froid qui vous impose de ne pas rester à l'extérieur trop longtemps lors de l'exploration des lieux. MAIS MAIS MAIS on dévie lors de la 2eme moitié, et on tombe dans le nanardesques (je sens presque une influence Resident Evil 2) Et surtout les concepts clés Stress / Confiance / "Chose qui peut...Surgir" deviennent assez anecdotiques rapidement. Visuellement : on est sur un jeu de PS2 dopé aux stéroides. Les textures ont été dépoussiérées mais pas dénaturées : ça fleure bon le Pentium 4, les 256 mégas de RAM et la GeForce 5 ! Cependant, on aura beau charger le gagnant du tour de France 1971 jusqu'à lui faire avoir des urines vertes fluo, même comme ça, c'est pas gagné pour lui faire gagner le "criterium de la Creuse" au printemps prochain (spécial dédicace aux fans de cyclimse). En clair, ne vous attendez pas à un rendu Unreal Engine ! Chose promise, chose due ! La qualité du boulot est impeccable : on a pas juste un launcher claqué avec l'ajout de ratios d'écran qui sont en fait des upscales / déformations dégueulasses. C'est propre, c'est stable et le petit coup de polish appliqué visuellement rend bien (Attention : prière de ne pas le comparer avec le remake de RE4 sous peine de grosse déception !) NightDive est fidèle au poste une fois de plus et réussissent à rendre jouable et "confortable" un "vénérable" papy du jeu vidéo (Konami : on vous voit avec vos vieilles compils moisies !). Bilan : le job est fait ! The Thing est enfin jouable et disponible sur nos systèmes modernes (il y avait un souci avec les droits de la version 2002 qui le rendait plus ou moins introuvable en dehors des Cash Converters, utilement dépoussiéré par endroits, avec un très léger lifting visuel (niveau "soirée make up chez Régine": on essaye d'embellir, mais on ne corrige pas les défauts liés à l'âge). On a là un solide portage d'un TPS "à concept" sympa mais loin d'être exceptionnel déjà à l'époque. Si vous n'avez jamais vu le film et n'êtes pas plus que ça emballés à l'idée de jouer aujourd'hui à un jeu de PS2...vous risquez de rester sur votre faim ! One more thing : Si l'équipe de NightDive était un savant fou,il serait celui qui découvre comment cloner toute une équipe de foot à l'identique et qui choisit l'équipe d'Auxerre saison 2000-2001 plutôt que le Brésil de Pelé.

Pour un ancien jeux, le plaisir est au rendez-vous. Serte les graphismes sont dépassés et certain bug dans les déplacements plus la sélections des objets sont plutôt agacant. Malgré ca , il en vaut la peine.