Temps de jeu:
6389 minutes
Histoire :
On reprend là où le premier nous a laissés : au bord de la catastrophe, avec une caravane de survivants à bout de nerfs et un monde qui part en sucette.
La mort, la faim, les trahisons... tout est au menu. Mais cette fois, vous changez parfois de point de vue et suivez de nouveaux personnages, notamment Bolverk, un Varl géant pas très diplomate avec des décisions moralement… discutables.
Votre sauvegarde du premier jeu est importée si vous l’avez, ce qui signifie que vos erreurs vous suivent comme un corbeau affamé.
C’est toujours aussi bien écrit, avec des personnages humains, des tensions politiques et des sacrifices douloureux. Si vous aimez être émotionnellement brisé par des pixels nordiques, c’est un grand oui.
Gameplay :
Les bases sont les mêmes, mais avec plus de profondeur :
Le système de combat au tour par tour s’enrichit avec de nouvelles classes,
Les unités peuvent désormais gagner des titres spéciaux offrant des bonus,
Les affrontements sont plus variés, avec parfois des vagues d’ennemis ou des objectifs spécifiques,
Le moral de la caravane est toujours un casse-tête, mais les mécaniques de gestion sont plus équilibrées que dans le premier.
Mention spéciale à l’ajout d’événements narratifs encore plus intenses : chaque campement est une chance de tout perdre... ou de simplement perdre la moitié.
Graphismes :
Toujours ce superbe style 2D illustré à la main, et on ne s’en lasse pas.
Les environnements sont encore plus variés (montagnes, marais, villages en ruines),
Les animations sont fluides, les expressions faciales subtiles (quand les personnages ne sont pas en train de mourir dans l’indifférence générale).
Le bestiaire s’étoffe avec des créatures et ennemis inédits.
🎨 C’est toujours aussi magnifique, mais avec un cachet plus sombre encore.
Difficulté :
Plus exigeant, notamment à cause des nouveaux types de combat,
Vos erreurs tactiques coûtent cher, vos mauvais choix narratifs encore plus,
Le jeu pousse à optimiser ses ressources, ses unités et ses placements à chaque tour.
Bref, on réfléchit plus, on transpire plus, et parfois on crie à l’injustice divine (qui est morte, rappelons-le).
Durée de vie :
Une campagne solo solide,
Rejouabilité excellente, surtout avec les variations de dialogues selon vos choix passés,
Des fins multiples (et la promesse d’un Banner Saga 3 derrière...).
Comptez 12 à 15 heures pour un run, ou plus si vous tenez à tout voir (et à sauver tout le monde... ce qui est une illusion).
Prix (en solde) :
Souvent en promo autour de 4 à 5 €, ou dans des bundles avec la trilogie complète.
À ce prix-là, la tragédie continue pour pas cher.
Conclusion :
The Banner Saga 2 améliore tout ce que le premier faisait bien : narration poignante, combats stratégiques, ambiance nordique glaciale.
Les nouveaux personnages, les choix difficiles et la tension constante en font une suite maîtrisée et intense.
🪓❄️ Recommandé si vous aimez les jeux où chaque victoire vous coûte cher... et où les rations s’épuisent toujours trop vite.
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