Avis sur Few Nights More

Dur à prendre en main, mais sympa !

Jeu abandonné.

Un jeu vraiment sympa qui s'est tout bonnement avéré être une petite perle pour moi. Je ne pense pas utile d'entré dans les détails ici, mais bien que les mécaniques atypiques du jeu ne révolutionne rien, elles lui apportent quand même son originalité. Elles ne sont pas toutes très bien fichu ou intéressantes, mais rien qui gène vraiment (au pire on les ignores). Gros bémols par contre pour le mode infinie qui est extrêmement mal fichu, et soit impossible, soit extrêmement long, soit carrément buger (donc certain bloque la partie) alors que certain succès y sont associer. La duré de vie est suffisante. 51H pour moi mais on peux facilement faire plus si on veux exploré plus de build et si on aime le 4ème set de compétance que je n'ai pas aimer du tout. Franchement pour les amateurs du genre il est au moins à essayer.

« Entrez ici de votre plein gré et laissez-y un peu de la joie que vous y apportez. » Few Nights More est roguelite de défense de base au tour par tour qui ressemble beaucoup à un jeu de plateau aussi bien dans sa présentation que dans ses mécaniques de jeu. On y incarne dans un monde médiéval fantastique le chef d’un clan de vampires qui tente de faire un comeback en même temps que le reste de son espèce. Evidemment les soi-disant forces du bien ne l’entendent pas de cette oreille et tentent donc de vous déloger de l’un de vos anciens châteaux vous servant de base d’opérations. C’est donc un scénario simple et sans carabistouilles, ce qui n’empêche le jeu de nous servir quelques miettes de lore dans des descriptions d’objets ou de personnages. Le but du jeu est de tenir 18 nuits et comme vous vous en doutez c’est bien plus facile à dire qu’à faire. Autant commencer par choisir son clan ; après tout il y en a huit en tout et chacun possède des forces, des faiblesses et un style de jeu très différent des autres : entre celui qui mange ses ennemis, celui qui se téléporte pour lancer des trous noirs à bout portant ou encore celui qui est une armure vivante incapable de se soigner, vous en trouverez forcément un à votre gout. Il vous faut ensuite choisir une école de magie vampire parmi quatre. Chacune a évidemment des mécaniques de jeu différentes et vous permet de sélectionner vos deux techniques de combat de bas mais également les compétences que vous pourrez éventuellement utiliser pendant votre run. Enfin il vous faudra déterminer dans quel château organiser votre défense, sachant que chacun a évidemment un plan et des particularités propres. Une fois en jeu une nuit se déroule toujours de la même manière. Tout d’abord vous avez une phase de préparation où vous pouvez placer librement votre personnage ainsi que des pièges et des monstres dans les différentes salles à votre disposition. Le but est d’éviter le décès de votre seigneur ou la destruction de son cercueil et c’est donc à vous d’anticiper la menace que vous souhaitez gérer en priorité en fonction des mouvements annoncés de vos ennemis ; vous vous doutez bien qu’un groupe de mercenaires déterminé à piller votre salle de bal constitue une menace moins pressante que celle d’un paladin décidé à vous administrer l’extrême-onction. Ensuite vient la phase d’action et de combat où les groupes antagonistes pénètrent sur votre domaine. Les pièges et les monstres leur infligent des dégâts physiques et mentaux en priorité mais le combat s’engage dès que vous vous retrouvez dans la même pièce que vos envahisseurs. S’engage alors un affrontement au tour par tour relativement classique utilisant un système de points d’action mais aussi de recharge de compétences si une condition est remplie. Par exemple mon attaque de base coûtant 1 PA peut simplement retrouver deux de ses cinq utilisations au tour suivant, mais un buff gratuit peut avoir un temps de recharge de cinq tours. Rajoutez des reliques aux pouvoirs actifs et vous aurez de quoi jongler avec de nombreuses possibilités pour mettre au point des combos dévastateurs dont vous aurez bien besoin. Une fois tous les combats d’une nuit remportés, c’est l’heure du loot ! Il va falloir alors gérer les éventuels gains de caractéristiques bruts, les plans de pièces ayant leurs propres passifs sur trois niveaux d’améliorations, les éléments de décors apportant d’AUTRES passifs, les gains de compétences améliorables, les événements aléatoires, la répartition de points de réputations qui vous donnent ENCORE D’AUTRES passifs… cela peut paraître beaucoup mais c’est en réalité très digeste et cela contribue bien à nous faire ressentir à quel point notre seigneur de la nuit devient digne de titre. Sans compter que c’est très gratifiant de voir son château prendre des couleurs au fur et à mesure qu’on l’aménage puis qu’on le meuble. Bref, bis repetita jusqu’à ce que notre mort ou la fin de la 18e nuit survienne. On ne va pas se mentir : la difficulté monte vite (sans être injuste car la part d’aléatoire est bien moindre que dans un Darkest Dungeon par exemple) et une run complète dure un peu moins de deux heures, ce qui risque de mettre vos nerfs à rude épreuve. Du coup les développeurs ont fait en sorte que les récompenses de fin de partie soient particulièrement copieuses : avec les points gagnés par vos performances vous pouvez améliorer énormément de choses, de votre clan à votre école de vampirisme en passant par le château lui-même. Encore une fois il y a de quoi faire et vous aurez besoin de tout ça si vous voulez vous attaquer aux niveaux de difficulté supérieurs ou au mode infini. Que dire d’autre sinon que l’enrobage musical et les bruitages sont curieusement quasi-inexistants alors que les environnements sont jolis (dans un style jeu de plateau) et que le chara-design dark fantasy est bien léché. Comme vous l’aurez compris il est néanmoins très copieux et plaisant à jouer, si bien qu’aucune partie de ressemblera vraiment à une autre. Il vaut largement ses presque 15 euros selon moi. Le Ciel vous tienne en joie.