Temps de jeu:
444 minutes
[h1]“Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières.”[/h1]
[i]Vous vous réveillez sur une table d'opération dominé par une machine qui taille votre chair à coup de scalpel, sans aucun souvenirs et aucune idée de l'endroit où vous êtes.[/i]
Ainsi commence Apsulov: End of Gods, avec une entrée fracassante qui vous mets directement dans le bain pour la suite des événements. Car soyons clair, ce jeu est sombre, vous passerez votre temps à arpenter une base scientifique en prise au chaos et [spoiler]quelques uns des neuf mondes supportés par Yggdrasil[/spoiler] plus inquiétants et dangereux que jamais.
Pour ceux qui ne le saurais pas, Apsulov est une suite indirecte à Unforgivin: A northern Hymn, qui déjà avait planté le décor avec une ambiance glauque et malsaine, le tout baigné dans la mythologie nordique. Même chose ici, mais poussé un cran au dessus. En effet, cette fois, vous serez armé pour appréhender les divers dangers qui vous feront face, et la fuite ne sera plus la seule et unique option (enfin, la plupart du temps).
Globalement, le gameplay est ultra simple, vous pouvez tirer des salves d'énergie contre les ennemis, voir dans le noir grâce à un oeil techno-magique, ouvrir des portes selon le niveau de votre clé numérique, ramasser des objets, et... c'est tout. Pas de puzzle ou d'énigmes à la noix, et en fait cela suffit amplement. Car ce qui fait la force de ce jeu c'est l'ambiance malsaine qu'il dégage. Vous ne pourrez jamais savoir ce qui va vous tomber dessus au détour d'un couloir et si vous aurez assez de batteries d'énergie pour vous défendre. Quant à certains ennemis, disons le tout de suite, vous n'essaierais même pas de les combattre [spoiler](les géants de Nifelheim, c'est de vous que je parle)[/spoiler]
Niveau graphismes ça dépend du point de vue, autant les décors sont plutôt réussis [spoiler](mention spéciale à Helheim)[/spoiler] autant les animations des personnages sont toujours aussi rigides que dans l'épisode précédent. Les araignées par contre, sont plutôt bien réalisées et vous donneront des frissons (sales bestioles).
Pour la bande son j'ai beaucoup apprécié les différents thème fortement inspirés de la culture nordique (logique). Les musiques sont relativement rares, mais réussies et les différents thèmes monteront crescendo jusqu'à l'ultime affrontement. Un bon point donc.
L'histoire est au final plutôt prenante, mais met du temps à démarrer. J'ai failli abandonner lors du chapitre 1 (honte à moi) car il ne se passait franchement pas grand chose, mais je me suis accroché et je ne le regrette pas. Le jeu commence réellement à partir du deuxième chapitre.
La durée de vie est plutôt moyenne pour ce genre de jeu, je l'ai bouclé en 6 heures. Mais il est possible de recommencer en mode new game+ pour la collecte des objets, des logs audio et pour la seconde fin. Une façon comme une autre de rallonger le plaisir :)
[u]Points positifs[/u]
- Une ambiance glauque et sombre à souhait, saupoudrée de mythologie nordique
- De jolis décors et une direction artistique adaptée
- Une bande son plutôt réussie
- Une histoire prenante...
[u]Points négatifs[/u]
- ... mais qui met du temps à démarrer
- Des personnages un peu rigides
Bref Apsulov: End of gods est un de ces jeux méconnus qui méritent pourtant le détour. Sombre, malsain, angoissant, mais surtout maîtrisé, il vous fera passer quelques heures dans la tourmente des dieux nordiques et d'une bien belle façon !
👍 : 7 |
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