Avis sur Slipstream

Ce jeu est une perle. C'est fun, le gameplay est plus pointu qu'il n'y parait et la direction artistique (graphique et sonore) est parfaite. Son prix est dérisoire pour la qualité qu'il propose.

Parfait, il me manque plus que la borne d'arcade qui vas avec. Nan, plus sérieux, si vous aimez les 90's, ou que vous vous prenez soudainement à l'outrun/vaporwave, y'as pas mal de chance que ce jeu vous plaise.

Sliptstream est un bel hommage aux jeux de courses à l'ancienne façon Outrun, Lotus Esprit Turbo Challenge ou encore Top Gear mais avec une touche moderne dans le gameplay qui rappelle Outrun 2/2006 Coast to Coast et Ridge Racer grâce à sa conduite tout en drifting et en slipstream. Visuellement c'est très soigné et le jeu tourne sans accroc. La musique colle bien à l'atmosphère retro du jeu et est agréable à écouter. Les bruitages sont en revanche un peu en retrait. Slipstream offre un nombre de modes de jeu assez conséquent et une difficulté assez relevée. Un très bon jeu recommandé pour les amateurs de courses à l'ancienne !

Un véritable bonheur pour tout fans de jeu de courses à l'ancienne ! Un style rétro très réussi, une super bande-son, ainsi qu'une fluidité et une rapidité au top. Même sur des petites config' PC, il tourne très bien.

Excellent feeling ! Jeu très agréable, gameplay intéressant Pour tous les nostalgiques de Lotus et/ou d'Outrun

Non, faut arrêter de déconner. A la base le jeu est fantastique. Seulement ça c'était en 2018. En 2023, donc 5 ans plus tard, tu as droit à plusieurs maj qui ont complètement changé la physique, l'IA, les collisions, le gameplay, la difficulté ... et c'est de la merde. Mais le pire c'est que PERSONNE n'avais demandé a changer tout ça (le jeu état parfait, pur old school arcade racing game avec de la musique qui dépote). Et maintenant, une fois de plus, une nouvelle encore plus merveilleuse: le jeu vendu en 2018 avec l'argument "vous pouvez jouer avec votre musique en fond" (format MP3) est maintenant le jeu vendu "nope, tes MP3 tu peux te les carrer c'est pas compatible". Fait iech', c'est pas comme si ça couraient les rues les jeux de courses rétro. (-_-)" Tu le laisse faire encore un peu et le mec te supprime la possibilité de drifter et il rajoute des fusils lasers ... Au pire tu peux faire mumuse avec les propriétés du jeu pour jouer aux anciennes versions (les meilleures, c'est dans les betas) ... mais je suis prêt à parier qu'il va supprimer ça aussi. (u_u) N'empêche que ça pose la question: quand t'achètes un jeu et qu'il devient quelque chose de complètement différent X temps plus tard, ne devrais tu pas avoir le droit à un remboursement ? Techniquement ce que tu as payé tu n'y as plus accès, y'a un malaise (c'était le cas avec le jeu Gauntlet par exemple, ça arrive aussi avec des Early Access) ...

la nostalgie a 100% gameplay simple et prenant circuit incroyable surtout les circuit bonus tout simplement parfait il manquerai peut être un Workshop pour les circuit et modèle de voiture mais ce jeu reste quand même une pépite unique en son genre

Les jeux de course ne sont pas mon genre préféré, même si j'aime beaucoup "Super-Hang On", "OutRun", "Rad Racer", les Mario Kart, F-Zero... mais j'ai eu un coup de cœur pour "Slipstream". "Slipstream" a beaucoup changé depuis sa sortie en 2018: au départ, il donnait l'impression (fausse) de copier le "[b]OutRun[/b]" de 1986, mais au fil des mises à jour, il a assumé toujours plus ouvertement son affiliation avec "[b]OutRun2[/b]" (devenu ensuite "OutRun 2006: Coast 2 Coast"), pour au final offrir un équilibre au gameplay beaucoup plus technique et nerveux que celui de "OutRun", mais à l'ambiance beaucoup plus planante et nostalgique que celle de "OutRun2". Le rendu graphique de "Slipstream" montre bien cette ambivalence entre rétro et modernité: il reprend la technique "super scaler" de "OutRun", mais avec une fluidité parfaite, sans baisse de résolution pour les objets lointains, et en inclinant l'angle de vue lorsqu'on négocie un virage. Tout cela peut se changer dans les options: si on le désire, on peut basculer "full retro" en n'inclinant pas l'image, en la pixelisant, en ajoutant un filtre CRT et en limitant la fluidité à 30fps, mais ce serait dommage - avec les paramètres par défaut, le jeu est magnifique, mêlant harmonieusement le pixel art et la HD. Dans son mode principal ("Grand Tour"), "Slipstream" propose la même structure ouverte que "OutRun": après avoir fini une course, on peut choisir la suivante en allant à gauche ou à droite à une fourche, pour quinze courses principales en tout. Le jeu s'arrête si l'on arrive à cours de temps (compteur en haut à droite), le temps se rallonge à la fin de chaque course comme dans le jeu de SEGA. Les contrôles sont simples: on peut manœuvrer latéralement, freiner, accélérer, et (ajout tardif) presser un bouton pour rembobiner l'action et corriger une erreur de conduite (une jauge à gauche de l'indicateur de vitesse en bas à droite indique quand le rembobinage est disponible, cette action doit se recharger entre chaque utilisation). Même si ses contrôles sont simples, Il vaut mieux passer par le tutoriel de "Slipstream" pour bien apprécier le jeu, son gameplay entier reposant sur deux mécaniques: le dérapage et le slipstream. On dérape en freinant d'un petit coup sec puis en accélérant de nouveau aussitôt alors que l'on prend une direction, et le slipstream est l'aspiration - quand on suit un véhicule, on ne subit plus les frottements de l'air, et on gagne donc en vitesse. Ces mécaniques ne sont pas originales, elles sont également à la base de "OutRun2", mais "Slipstream" les exploite de façon encore plus serrée: tous ses circuits, sa physique, son rythme, son IA, sa technicité et sa difficulté reposent sur elles, il y a une épure qui rend le jeu plus brut, plus direct, plus excitant, et l'apparence rétro de "Slipstream" rend également l'ambiance plus attachante. "Slipstream" est typiquement un jeu "simple à comprendre mais difficile à maîtriser", qui est le principe que j'apprécie le plus dans les jeux d'action ou les jeux de puzzles. Partie après partie, on se familiarise toujours plus avec les mécaniques du jeu, suivant une courbe d'apprentissage extrêmement valorisante qui nous conduit jusqu'à un état de concentration extrême. Sur la forme, "Slipstream" a une personnalité qui va au-delà de son style graphique: le mode "Grand Tour" ne singe pas exactement "OutRun", le temps n'y est pas une grosse contrainte, l'objectif principal y est en fait de battre des "rivaux" (tous des caricatures des années 1980: il y a le golden boy, la fashion victim, le cyborg, la fille gothique) qui réagissent aux événements de la course - ce ne sont pas juste des voitures avec une étiquette comme dans "OutRun2". Plus on progresse, plus les rivaux sont difficiles à battre, leur caractère est bien pensé et les différentes courses ont des paysages variés et bien conçus, avec énormément de charme. Les musiques sont elles aussi typées "années 1980" et très réussies - tout se combine idéalement, on sait que l'on joue à "Slipstream" et pas à un autre jeu. La course avec les rivaux est encore plus agréable depuis que les mises à jour du jeu l'ont débarrassé d'une vieille astuce du genre: le "rubber banding", la façon magique avec laquelle les concurrents arrivent toujours à nous tourner autour dans un jeu de course même si l'on est censé les avoir très largement distancés. Ici, les comportements de nos adversaires semblent bien plus naturels. En plus de tout cela, "Slipstream" est généreux en contenu: en dehors du mode "Grand Tour", on peut concourir à un "Grand Prix" classique de cinq circuits (il y a quatre prix différents, dont un constitué de circuits bonus, pour un total de vingt circuits) où l'on peut personnaliser sa voiture en fonction de son classement (dans les autres modes, on choisit sa voiture parmi cinq en début de course, chacune avec des équilibres différents), un mode "Cannonball" où l'on doit remonter les concurrents (avec ou sans rivaux), une "Battle Royale" où les retardataires sont éliminés petit à petit, un "Time Trial" où l'on conduit contre la montre, des modes multijoueurs, et on peut choisir de concourir chaque mode selon différentes classes, "light", "medium" et "heavy" (léger, moyen, lourd), copiant celles de Mario Kart. On peut aussi chercher à remporter des succès plutôt bien pensés, et on peut choisir de jouer les courses à l'envers (pas en miroir, à l'envers, ce qui change tout). "Slipstream" reste très accessible malgré sa technicité, j'ai toujours gardé plaisir à l'explorer jusque dans ses moindres recoins pour le battre à 100% sans frustration excessive ni sentiment de perdre mon temps, les mises à jour ont rendu sa conduite très plaisante et fluide. D'ailleurs, je dois dire que le contraste avec "Horizon Chase Turbo" (autre jeu de course "rétro" récent) est frappant: ce dernier, malgré ses qualités, semble à comparer fade et répétitif, comme si ses circuits avaient été créés à la chaîne, alors que "Slipstream" est fait "sur mesure" tant dans ses circuits (que l'on apprend à connaître comme une route d'un patelin de son enfance) que dans ses mécaniques. Plus qu'un bon jeu, "Slipstream" est un jeu pour lequel on apprend à avoir de l'affection, ce qui n'est pas si courant, et un jeu auquel on revient souvent pour le plaisir. ([url=https://simbabbad.blogspot.com/p/steam.html]liste de toutes mes évaluations sur mon blog[/url])

Je joue sur Linux. Version Linux : excellente. [h1]Le jeu[/h1] Un jeu de course retro. Je n'ai jamais joué à Outrun à l'époque, mais pas mal à Lotus: The Ultimate Challenge, et c'est dans l'esprit :). On a donc des graphismes retro (mais à 60fps en 4K), une bande son synthpop à la qualité variable mais plutôt réussie dans l'ensemble, certains tracks sont nettement meilleurs que d'autres, et un gameplay simple mais efficace : du drift, du drift, du drift. Ah, et du drift aussi. Bref, bien se placer au début de virage, éviter la circulation, et doubler tous les adversaires. Les circuits sont relativement courts (en général moins d'une minute le tour), et sont variés. Par contre, les décors dans chaque circuit sont très très répétitifs, mais c'est le genre du jeu. Certains sont plutôt cool, certains sont vraiment laids. Pas mal de mode de jeu différents, suivant si on préfère une petite partie rapide, un grand prix complet, et tout ce qu'il y a entre, avec notamment le mode cannonbal complètement personnalisable : nombre de circuit (et on choisit lesquels), nombres d'adversaires, rivaux ou pas, densité de la circulation, ... [h1]Rejouabilité, achievements[/h1] Ca fait toujours plaisir de faire une petite partie, donc je dirais que la rejouabilité est présente. On peut aussi juste chercher à améliorer ses temps. Niveau achievements, je dirais qu'il faut pratiquer un peu le temps de maitriser le jeu un minimum, notamment pour les achievements demandant de battre les rivaux (bien souvent, une erreur ou un pas de bol entraine une défaite). Jetez un oeil au guide pour les achievements cachés, ils sont introuvables sans ça. [h1]En bref[/h1] J'ai eu du mal au début. Je trouvais le jeu pas évident, et puis j'ai fini par comprendre les mécanismes et c'est devenu plutôt agréable de se faire une petite partie ! Recommandé. [h1]GNU/Linux[/h1] La version Linux est excellente, aucun soucis rencontré. OS: Linux Mint 19 x64, MATE edition. Hardware : i7 7700K OC@5Ghz, Nvidia 1080GTX, 32GB ram. Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200, un seul screen X.

Gros coup de cœur pour ce petit jeu rétro aux inspirations honorables, à la prise en main simplissime, et au contenu sympa et plutôt généreux pour son prix. Petite précision: ce [i]Slipstream[/i]-ci n'a rien à voir avec le jeu de F1 homonyme développé par Capcom en 1995, et ce, malgré leurs noms identiques et la similarité du système de boost qui dépend entièrement des cônes d’aspiration sur les voitures adverses (d'où leur titre "SplitStream" qui désigne ce phénomène). Au delà de cette 1ere inspiration notable, on retrouve particulièrement celle d'Outrun dont le système de chemins alternatifs pyramidal est ici repompé à l'identique dans le mode "Grand Tour", en plus de la présence de bolides "Rivaux" à doubler. Concernant ce second point, chaque rival a ici une identité qui lui est propre, illustrée par une tête unique, tout droit sortie des années 80 (comme l'ensemble de la direction artistique du jeu). Les bruitages sont du même tonneau vintage à souhait, l'interface de départ fait même de petits clins d'yeux à celle de "Sonic the Hedgehog 2", tandis que la BO extrêmement plaisante ne dépareille en rien de cet ensemble tout à fait réussi. Si les décors parfois bien flashys sont naturellement pixelisés à souhait, le jeu dégage une vraie identité capable de ramener les nostalgiques quelques années en arrière d'une façon étonnamment heureuse. Si il est désormais facile de faire une esthétique rétro, en pondre une qui ait suffisamment de charme pour asseoir une vraie personnalité est beaucoup moins évident - or le pari est ici visuellement réussi je trouve. Prendre le jeu en main demande juste de passer 2 minutes par le didacticiel qui vous expliquera comment Drifter - c'est à dire le cœur du gameplay - et comment profiter d'un boost "SplitStream" en collant quelques secondes au train d'une voiture devant vous. Une fois que vous aurez compris ces deux principes, vous n'aurez besoin de rien d'autre - mais ce gameplay extrêmement épuré n'est pas dénué de finesse ni d'exigence pour autant. Petit conseil au passage pour ceux qui jouent à la manette : configurez la touche de frein sur un bouton plutôt que de le laisser par défaut sur l'analogique gauche - dans la mesure où l'imput de frein doit être le plus bref possible pour conserver au maximum sa vitesse en dérapage, non seulement vous gagnerez du temps, mais vous bousillerez moins votre gâchette. Cinq voitures, des environnements variés, du solo et du multi local, un mode Arcade (baptisé "Grand Tour"), du "Single Race", du "Time Trial", un mode "Cannonball" qui demande de dépasser un certains nombres de rivaux en course, un mode "grand prix" dans lequel on enchaîne 5 courses de 5 tours chacune (l'objectif étant bien sur de finir 1st au classement), avec dans ce mode la possibilité de customiser soi-même les stats de son véhicule en fonction de l'argent remporté à chaque manche... Il y a même un mode "Battle Royale" assez fun où on traverse l'intégralité des 15 stages avec tous les Avatars Rivaux à battre! Le jeu propose 3 niveaux de difficulté: Hard, Normal, ou Easy (Sauf que dans ce dernier cas, les succès ne se déverrouilleront pas). Si au tout départ le jeu peut sembler un peu ardu en médium, il se laisse finalement dompter assez vite une fois qu'on pige les subtilités du gameplay, et qu'on commence à bien anticiper les quelques petits pièges des divers tracés. Bref, Slipstream est assez généreux, et si comme moi vous accrochez bien à son gameplay, il y a de quoi se faire plaisir quelques heures. (Sachant que ce genre de jeu offre généralement une rejouabilité correcte). Franchement, pour 8€, c'est honnête - et l'ayant personnellement chopé en solde à environ 6 balles, je trouve qu'il les vaut très largement.