Temps de jeu:
481 minutes
[b]En bref[/b], c’est un jeu de puzzles correct, avec une petite histoire sans grande surprise mais plutôt bien écrite et qui sait garder ses petits mystères. Un sympathique passe-temps.
[b]Plus précisément[/b], c’est un jeu qui aime bien s’entourer d’une certaine aura de mystère, et commence même par présenter au joueur qui ne s’y attend pas trop un écran de connexion avec nom d’utilisateur et mot de passe à saisir, sans autre forme de procès. Ceux-ci se trouvent en fait sur la page du jeu, mais cela donne le ton : des indices et données sont semées ici et là, mais il n’y a pas de tutoriel, pas d’assistance.
Concrètement, la partie puzzle est correcte, avec des mécaniques simples, qui sont ajoutées au fur et à mesure, et se combinent de manière assez naturelle. Néanmoins rien qui ne résiste bien longtemps, et les 50 puzzles se termineront en moins de 6 heures.
La petite particularité de [b]Sorry, James[/b] par rapport à un jeu de puzzle classique est que la résolution d’un puzzle permet de décoder un fragment de conversation. Ceux-ci nous sont proposés en cinq lots d’une dizaine, chaque lot devant être complété avant de passer au suivant. On peut noter ici que bien que les puzzles d’un lot puissent résolus dans n’importe quel ordre, il est préférable de le faire dans leur ordre naturel, car chacun donne un nombre, qui combiné avec les autres, fournit la clé de décodage du lot suivant. C’est logique dans la diégèse du jeu, mais retrouver le bon ordre de clé peut s’avérer un chouïa fastidieux.
L’histoire du jeu, justement, est qu’on nous demande de décoder ces fragments de conversation, qui sont datés mais présentés en désordre. Cette discussion, comme issue d’une messagerie instantanée, entre Elisa, dont le portrait obsédant illustre la page du jeu, et un interlocuteur dont le texte reste brouillé. C’est donc en réalité à la moitié de la conversation que nous avons accès, mais le texte et le contexte permettent d’en comprendre la majeure partie. Comme de plus tout arrive en désordre, cela donne une impression un peu décousue, et on en viendrait à reconstruire le puzzle mental de cet échange en notant les dates…
Sauf que si on joue à la démo du jeu, qu’on pose les bonnes questions, et qu’on récupère les bonnes informations (ou qu’on va voir sur [url=https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1202381558]un guide[/url]), on peut accéder à [url=https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1613570749]un autre écran[/url] qui permet de relire tous les fragments dans le bon ordre. Mieux, dans certains, le texte de l’interlocuteur est lisible, permettant de mieux appréhender l’histoire. Celle-ci reste mystérieuse si on se contente de ce qui est purement [i]dans[/i] le jeu même, et il faut chercher [i]autour[/i]. [url=https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1202822366]Un autre guide[/url] essaye de compiler les informations disponibles pour échafauder quelques hypothèses. Les plus aguerris auront déjà de très forts soupçons par le prénom même utilisé.
Au final, même si le jeu ne propose jamais de grosse résistance ou surprise, il permet de passer quelques heures de manière plutôt agréable.
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