Avis sur Omensight: Definitive Edition

Jolie patte graphique et musicale, histoire sympathique et prenante et gameplay très agréable (mention spéciale pour le rythme des combats via ralentissements et rafales!). Un bon jeu en somme, vraiment. De plus, d'après "can you run it " je devais pouvoir le faire tourner seulement en minimum et ai en fait fait le jeu de a à z au maximum sans trop de problème.

Ce jeu possède des qualités mais, malheureusement, le manque de polish global a fait que j'ai passé une mauvaise expérience. Je ne peux donc pas le recommander en l'état. En soit le jeu est tout à fait jouable et je suis parvenu jusqu'à la true ending en une dizaine d'heures. Mais les combats brouillons, le fait de devoir refaire plusieurs fois certaines sections ainsi qu'un mode difficile peu intéressant (globalement on prend plus cher et certains passages n'ont clairement pas été testés dans cette difficulté tant on meurt gratuitement) fait qu'on passe pas un super moment. Et l'histoire simpliste ne suffit pas à nous garder intéressé. C'est typiquement le genre de jeux qui est bien sans être très bien ou excellent. Et malheureusement, en 2024 c'est compliqué à recommander. Il y a des tas de jeux de grande qualité sur Steam. La concurrence est rude. Il faudrait juste fixer quelques petites choses. Par exemple le fait de prendre des dégâts en fin de cinématique (on ne peut pas bouger donc on se la prend automatiquement), c'est vraiment frustrant pour rien. ça reste un jeu sympathique pour son côté enquête et embranchements narratifs. Mais n'y attendez pas grand chose de plus.

On incarne la Messagère, qui apparaît uniquement lorsqu'un désastre sans précédent est sur le point de se produire et nous devons tout faire pour l'empêcher ; le monde d'Urralia, déjà fragilisé par la guerre, doit faire face à Voden, Dieu maléfique de la destruction et dévoreur de monde. La Prêtresse Sans Dieu Vera, protectrice du monde d'Urralia a été assassinée et nous devons mener l'enquête. Pour ce faire, grâce à la Sorcière et à l'Arbre de la Vie, nous allons pouvoir revire encore et encore la dernière journée du monde d'Urralia, en suivant les personnages liés à l'apocalypse, afin de découvrir ce qui c’est réellement passé et pouvoir modifier le cours des événements. Nous allons donc suivre quatre personnages, refaire la dernière journée de chacun pour découvrir ce qu'il a fait et vu pour aboutir à des découvertes capitales appelées "omensight". Les "omensight" sont des visions que nous allons pouvoir montrer aux différents personnages, modifiant leur comportement et leur choix durant cette dernière journée, apportant de nouveaux éléments, conduisant à une autre vision et ainsi de suite. Les développeurs ont su créer une histoire prenante et pleine de rebondissement, on prend vraiment énormément de plaisir à suivre l'intrigue et à essayer de la comprendre. On se retrouve à combattre aux côtés de la Rébellion et de l'Empire, nous rappelant une fois de plus que rien n'est tout blanc ou tout noir et que tout est bien plus complexe qu'une simple pensée binaire “les méchants et les gentils”. Le gameplay dynamique et la direction artistique caractéristique de ce studio ajoute également au charme du titre. C'est tellement agréable d’enchaîner les ennemies avec les pouvoirs de notre Messagère dans ces décors éblouissants. De pouvoir traverser les ennemies, les projeter et esquiver leur attaques, entre deux screenshots, le tout accompagné d'une splendide bande-son. Tous ces points nous donnent une aventure palpitante ! En revanche attention, contrairement à ce qu'on pourrait croire il n'y a pas vraiment de choix à faire, le jeu nous guide dans l'histoire et on explore plutôt naturellement toutes les possibilités (montrer ou non la vision “omensight”). L'enquête se fait toute seule, mais l'intrigue est tellement bonne que je pardonne aux développeurs ce point. En bref, Omensight c'est avant tout une histoire passionnante couplée à un gameplay efficace et une direction artistique magnifique. A faire !

Déjà ne lis pas plus. Achète ce jeu!. L'histoire est captivant et les lores sont géniaux. Chaque personnage a sont histoire assez bien développer et on s'attache à chacun d'entre eux. Et la fin est intéressante. Le seul défaut de ce jeu (pas vraiment un défaut mais je le soulève quand même), c'est que j'ai traverser le jeu à la difficulté max sans aucun soucis ni aucun défi. C'était comme défoncer Champion Gundyr dans Dark Souls 3 trop facile. Mais en même temps d'être un défaut c'est un avantage car il deviens alors accessible à tous.

[i]Omensight[/i] vous permet de contrôler la Messagère, une guerrière mystique qui doit empêcher la destruction du Monde grâce à sa capacité de revenir dans le passé. Il faut souligner que ce titre emprunte beaucoup d'éléments à [i]Stories : The Path of Destinies[/i] qui est le précédent jeu du studio Spearhead Games. En effet, vous devrez y revivre la même journée afin de trouver suffisamment d'indices pour empêcher Voden, un dieu maléfique, d'anéantir l'univers. Il vous faudra donc faire des choix et suivre différents embranchements scénaristiques afin de progresser pour trouver les indices conduisant à la "vraie" fin qui vous sortira de cette situation dramatique. On a alors réellement l'impression que nos décisions ont une conséquence importante sur l'histoire, ce qui donne envie de continuer pour connaître l'évolution de l'intrigue mais aussi comprendre tous ses tenants et ses aboutissants. De plus, la prise en main du personnage est simple, facile et intuitive, nous rappelant fortement celle de Reynardo dans [i]Stories : The Path of Destinies[/i]. Le système des combats y est également assez similaire en proposant une chorégraphie harmonieuse et rythmée très agréable. On enchaîne les ennemis très aisément si l'on attaque dans le bon tempo, nous faisant prendre un grand plaisir lors de ces affrontements. Par ailleurs, les deux jeux partagent aussi une direction artistique vraiment soignée qui flatte la rétine. Si [i]Omensight[/i] reprend la plupart des points forts de [i]Stories : The Path of Destinies[/i], il souffre cependant de défauts similaires : durée de vie assez courte (entre 15 et 20 heures pour obtenir le 100%), difficulté trop négligeable et un côté répétitif évident puisqu'il vous faudra refaire les mêmes niveaux plusieurs fois pour rassembler les indices permettant la résolution du scénario principal. On peut également parler d'un problème récurrent assez agaçant : effectivement, la caméra se place parfois de manière incongrue, vous faisant malencontreusement et inévitablement chuter dans le vide à cause d'un manque de visibilité empêchant l'évaluation correcte des distances. Même si la mort n'est pas trop gênante ni punitive, ce petit détail peut quand même se révéler vraiment pénible et irritant à la longue. Au final, [i]Omensight[/i] est une expérience plaisante à l'ambiance réussie où vos choix auront de l'importance. Proposant un système de combats qui est vraiment fluide et rythmé, ce titre devrait vous séduire si vous appréciez les jeux originaux et inventifs. C'est ainsi que je vous invite à le découvrir sans tarder, d'autant que le prix est modeste même en dehors de la période des soldes.

un jeu court mais avec une histoire prenante et agréable a suivre, le système de combat est simple est dynamique , quelques combat avec de la difficulté ! Et les musiques....MAMAMIYA ! Je recommande !

Ce jeu est une très belle surprise. Le gameplay est nerveux et facile à prendre en main. Les combos sont diversifiés et plaisants. L'histoire est bien écrite, les personnages sont bien développés. Le doublage est convaincant. Visuellement, je trouve ça beau. Le jeu a une vraie identité graphique.

Super jeu, graphisme, histoire, ambiance, musique et gameplay, personnellement j'ai rien a redire. J'ai passer un excellent moment même si quelque boss ont été un enfer a passer, mais on est d'autant plus satisfait de les vaincre. ^^ Le temps de jeux est très raisonnable. A vous qui lisez ses quelques lignes, je vous le recommande chaudement, il ne vous décevra pas. Bon jeux à vous!

Certaines cinématiques avant les combats de boss ne peuvent pas être sautées, et les mécaniques de combat sont aussi à revoir. En particulier, quand vous voulez esquiver en tombant d'une plateforme pour éviter une attaque, vous resterez sur la plateforme avec une animation de déséquilibre qui vous pénalise lourdement.

[critique tirée de mon SensCritique] La Fantasy Animalière ! Qui a-t-il de meilleur en ce monde, et dans la vaste sphère de la Fantasy ? Rien, bien évidemment ! Fanatisme à part, le studio de développement Spearhead Games m'avait, par la passé, déjà fortement impressionné avec le jeu Stories : The Path of Destinies que j'avais adoré (Fantasy Animalière oblige). De ce fait, dès l'instant où j'ai découvert un jeu de la même trempe que ce dernier, je me suis empressé de me jeter dessus et qu'elle ne fut pas ma surprise en découvrant que Omensight, sorti deux ans après, se déroule dans le même univers que celui de Renardo ! Après... Je me dois tout de même de dire que je m'attendais clairement à plus qu'une simple mention dans les écrans de chargement et d'un clin d'oeil au dit héros parmi quelques statues miniatures ; même s'il semblerait que l'on puisse faire de nombreux liens entre différents artéfacts et pouvoirs, mais le tout demeure tout de même assez brumeux... Qu'importe cela dit - mais pas trop ! Qu'est-ce que Omensight a à apporter à la Fantasy Animalière ? En terme d'histoire, on se rapproche énormément de Stories : The Path of Destinies dans le sens où l'on débarque dans ce monde, assistons à son écroulement et devons remonter le temps afin d'éviter ce cataclysme. Et cette boucle temporelle semble bien mieux travaillée que pour le jeu précédent, qui imposait un retour en arrière un peu brutalement. C'est toujours un plaisir de gambader à travers le temps, enquêtant et essayant de comprendre quels sont les personnages à l'origine de tel ou tel événement, finissant par imbriquer toutes les pièces du puzzle afin d'endiguer l'inévitable. Et à l'instar de l'opus précédent, le manichéisme est de surface, et bien mieux que dans l'opus précédent ! Si dans Stories, malgré une volonté de nuancer les actions des personnages, on demeurait plutôt ancré sur un statut, un alignement (si je souhaite reprendre les termes employés par les rôlistes) particulier pour les personnages. Ici, on reste tout de même surpris par les actions des personnages : si ils sont déjà positionnés dans les différentes catégories "bon", "méchant", "neutre" dès le début par les autres personnages, on se rend compte au fur et à mesure de notre aventure que ces pré-configurations sont très loin d'être simples ; il y a de la nuance et c'est toujours appréciable, notamment dans un jeu de cette trempe. Et ce qui apporte de la profondeur à l'histoire, c'est que l'on peut trouver à travers tous les niveaux que l'on visite des fragments de journaux d'enfance des protagonistes que l'on suit, aide... Bien entendu, cela reste du bonus mais il demeure intéressant et plaisant de découvrir, en tant que joueur, les origines de nos personnages. De ce fait, de par les apports par rapport à Stories, l'histoire semble plus fluide, moins brute - notamment concernant ces fameuses questions de retour dans le passé. Pour les personnages, à contrario de Renardo, la Messagère - héroïne que l'on incarne - reste plutôt mystérieuse : on ne sait rien d'elle quand on commence le jeu, et l'on en sait très peu sur elle quand on finit le jeu, si ce n'est son statut mystique de protectrice de monde. Et en soi, c'est parfait, cela permet de se focaliser plus intensément sur les autres protagonistes qui sont, pour le coup, bien travaillés. Nous suivons cinq figures : Ludomir, un ours faisant parti de la Rébellion ; Indrik, l'empereur ; Draga, générale des armées d'Indrik ; Ratika, cheffe de la Résistance ; et Vera, prêtresse sans Dieu. Et chacun de ses personnages est à croquer, tant par sa vision du monde, de ses connaissances concernant la Messagère (entité qui est connue de tous), de sa philosophie... mais c'est bien lorsque l'on se fait rencontrer divers personnages que l'on arrive à un pur bonheur relationnel ! C'est donc un approfondissement des personnalités que l'on peut observer dans ce jeu, de quoi insuffler un air de changement après un Stories qui restait peut-être trop centré sur le caractère et la personnalité de Renardo. Une mention spéciale (ça faisait longtemps) pour le personnage de Ratika : sa personnalité folâtre et son introduction sont tout bonnement délicieuses. Concernant le gameplay, on va dire que l'on peut être quelque peu déçu, notamment du point de vue des combats. Non pas qu'il soit complètement à jeter, bien évidemment que non ! Mais là où Omensight tente véritablement d'améliorer sa manière de raconter une histoire ou de mettre en scène ses différents personnages, en terme de gameplay, nous sommes plus en face d'un recyclage un peu brouillon : entre la manière de jouer Renardo et la Messagère, il n'y a quasiment aucune différence ! Ce sont les mêmes coups d'épée, les mêmes figures acrobatiques (dans l'ensemble), les mêmes pouvoirs que l'on réalise tout au long de nos périples. Et même au niveau des ennemis, on rencontre des similitudes... En soi, ce n'est pas forcément dérangeant : on reste sur des affrontements fluides, dynamiques avec une possibilité de réaliser des enchaînements jouissifs mais quand l'on remarque les volontés d'améliorations du studio dans les autres points mentionnés précédemment, on ne peut que ressentir une forme de déception à la vue de cette partie. Néanmoins, et cela peut compenser, tout le travail fait autour du retour de le temps a été fluidifié, limite mieux expliquer et intégré dans le cheminement du scénario avec une reprise des indices découvert à chaque retour dans le temps plus complète, un impact plus important de nos savoirs accumulés... En bref, un mieux en comparaison aux aller-retours effectués dans Stories. Et si ce dernier proposé un nombre de fin dantesque, ici, nous n'en avons que deux mais force est de constater que la "mauvaise" - celle que l'on finit par avoir en premier - demeure des plus surprenantes et a assez d'impact pour nous donner du baume au coeur pour se mettre en quête de la seconde fin. De ce fait, la faible quantité ici ne déroge pas à la qualité, et c'est une transition parfaitement réussie. Concernant les décors, on demeure sur la même patte graphique avec des paysages immenses, presque démesurés par rapport à nos héros. Des décors richement ornés et détaillés bien que certains tableaux sont tout de même assez vides. Pour les musiques, on demeure également sur une bande son plus qu'appréciable avec des notes émouvantes. Une ambiance sonore qui parvient à desservir à la perfection chaque lieu rencontré. Omensight est, dans l'ensemble, un Stories : The Path of Destinies 2.0 ! Les développeurs se sont creusés la tête pour trouver des éléments nouveaux à apporter et ont finalement proposé un jeu dans la même veine que le précédent, mais de manière bien mieux travaillé et surtout bien plus fluide. C'est un jeu que je recommande chaudement si les périples de Renardo avaient déjà immensément plu ; et il va sans dire que le fait de ne pas avoir joué à Stories : The Path of Destinies n'apporte en rien une expérience de jeu déplaisante : les deux jeux, quand bien même issu du même univers, sont indépendants. Il n'en demeure pas moins que Omensight est un divertissement réussi qui saura renouer avec les appréciations ressenties lors de nos périples avec Renardo et nous faire ressentir de nouveaux sentiments d'aventures et d'enquêtes aux côtés de la Messagère.