Avis sur The Moon Sliver

C'est vide.

Bofff. Simulateur de marche... alors, prends ton auto et passe ton chemin sur ce jeu. :)) Amicalement Orphega

Beautifull game, somwhere between adventure game, books and movie. It reminds me Dear Esther. We discover the story while we explore the island. The graphics are not perfect but I don't care about it because there is a strong ambience. The wind blows through the grass and fog, there is a progression in the game. The musics are also great, unbelievable. I will certainly take a look at the other games of the author.

Pour faire une version bouquin de The moon sliver c'est simple: T'écris le scénario en très gros caractères (parce que sinon ça tient sur une page), ensuite tu mélanges tous les paragraphes dans le désordre, t'imprimes et tu relies. Si les gens pensent que ton bouquin est très profond, c'est une mission réussie.

On est ici face à une petite histoire sympathique plus qu'à un jeu ouvert, c'est très linéaire et du coup, on se met rapidement dans l'ambiance, on avance et on le termine assez rapidement.

The Moon Sliver n'est pas très beau. Techniquement pas très abouti non plus. Et il ne s'y passe pas grand chose. A vrai dire, tout bien réfléchi et maintenant qu'on en parle, on peut même dire qu'il ne s'y passe rien, ou si peu. Et il se termine en une heure, montre en main. On peut avancer, reculer, aller à droite, à gauche et sauter. Au clavier. Mais pas lancer des boules de feu ou sortir la sulfateuse à canon scié. C'est très perturbant. Il n'y a pas de monstres non plus, ni de ninjas cybernétiques, ni d'aliens qui font scrounch avec leurs mandibules. Il faut juste avancer, explorer et penser, de temps à autres, à recharger la lampe torche. Et lire, aussi. Beaucoup. En anglais. Dans le désordre. Avancer pour reconstituer le puzzle des évènements. Qui ? Quoi ? Où ? Pourquoi ? Au fil des errances, les souvenirs remontent à la surface de ce monde désolé, cette île déserte, ces vestiges Lostéens, mais ils ne font pas sens. Pas encore. Le récit se construit au fil (décousu) des découvertes, tandis que le vent souffle et que la mélancolie s'installe avec les ténèbres. Plus on progresse, plus la nuit tombe, plus on voit clair, plus on comprend. Jusqu'à la conclusion, toute en finesse, en ellipse, en chair de poule et en retenue. Jeu indé fauché dans les règles de l'art, The Moon Sliver oppose à des mécaniques d'un autre âge ses visions de désolation datées, certes, mais hypnotiques. Il ne ment pas, il ne triche pas, il ne fait pas son David Lynch à la petite semaine, comme trop de ses concurrents sur le marché. Il ne la joue pas élitiste, il ne la joue pas prétentieux. Il promet une intrigue et il tient ses promesses. Une intrigue qu'il peut bien raconter à l'envers, ou sens dessus-dessous, ça n'a pas d'importance : elle est si bien écrite qu'elle n'en fonctionne que mieux. Narrative plus que ludique, l'expérience ravira ceux qui joueront le jeu. Les forcenés de la manette, eux, seraient avisés de passer leur chemin.

The Moon Sliver est un court simulateur de marche où l'on erre sur une petite île abandonnée, seul face à l'immense vide qui nous entoure. Cette île semble néanmoins avoir été habité auparavant, et c'est à nous de l'explorer pour en apprendre plus sur la vie de ses habitants et leur disparition. Que dire de plus qui n'est pas déjà été dit sur ce jeu ? Ce petit jeu d'à peine 1h de durée de vie cache en réalité une grande finesse et une maîtrise de son genre. C'est une expérience qui m'a profondément touchée, notamment grâce à son atmosphère et à son ambiance sonore et musicale. La nuit qui tombe transforme cette petit île en labyrinthe paraissant presque infini, à tel point que je me suis retrouvé perdu une bonne dizaine de minutes à ne plus savoir où aller... Une formidable aventure à ramasser des papiers et à inspecter les moindres recoins de chaque ruines, à comprendre l'horreur de la situation, et enfin assister à une fin pleine de révélation et d'émotion. The Moon Sliver est une véritable pépite du jeu indé, une expérience relativement courte qui saura vous captiver et, je l'espère, vous marquer autant qu'elle m'a marquée !

Un jeu, ou plutôt une expérience de 1 à 2h envoutante. La solitude, l'infini et le désespoir vous guettent à chaque recoin de cette île étrange. Qui êtes-vous vraiment? Pourquoi les arbres ne sont plus là? Quel est cet étrange objet si convoité et rare? Lutter contre les ténèbres, apprivoiser la lueur, faire fi des légendes ou non, que ferez-vous?? Ce mystérieux conte vous exerguera la réponse...Peut-être?!?!?. Très recommandé oui.

The story is ok, aesthetics are ok, I'm not even complaining about the goldsource-like graphics. My problem is there are several logical things that make the playability of the game a disaster. The game introduces a puzzle-like element, I found the solution. Next, I see another puzzle-like element of the same characteristics, fine, i'm going to search the solution. Turns out I wasted infinite minutes before I read a guide that said you have to guess it. Then the game tells you to do something when the night comes. Its pitch dark and the game wont let me do the thing it requested. If another condition was needed why didn't the night came after that condition is met. Also I minimized the game and it crashed.

[i]The Moon Sliver, soit le petit jeu qui m'a profondément marqué. Pourquoi tant d'engouement pour ce titre en apparence simple avec son gameplay d'exploration basique et sa durée de vie très courte ?[/i] En fait, tout vient d'un seul mot : narration. La narration de ce titre est quelque chose d'assez extraordinaire et qui devrait être bien plus exploité dans les jeux de ce type. L'idée lumineuse, c'est de nous faire découvrir l'histoire de cette île et de ces habitants disparus sous formes de roman interactif. A chaque fois que vous vous approcher d'un objet pour interagir avec, un texte apparait de manière merveilleusement intuitive et les lettres vous plongent dans l'histoire tragique des gens qui ont jadis peuplé le petit paradis, autrefois recelant une riche forêt, et désormais un désert. Un désert paisible et reposant. Voici donc là où brille The Moon Sliver, vous ne serez pas décu de ce côté, c'est tellement novateur et ingénieux. Autre domaine où le titre excelle et nous fascine : sa direction artistique. Ces maisons désertes, et pourtant avec un feu encore allumé au pied de la cheminé, ces ruines intrigantes, ces vieux poteaux électriques désormais usés et poussiéreux, on a envie de se promener dans ce monde, d'en découvrir ses secrets, aussi sinistres soient-ils. Donc, voici les domaines où le titre brille et qui fait qu'il vous transportera sans soucis dans son monde...Enfin, presque, car il y a quand même des défauts de taille qui font assez mal. Bon, je comprends tout à fait que certains développeurs indépendants manquent de moyens pour donner vie à leur œuvre, mais force est de constater que le jeu n'est pas très beau. En effet, le Unity Engine 4 a vraiment du mal et flatte peu les rétines. Pourtant, il s'en sort très bien sur d'autres jeu, comme dans Slender : The Arrival, dommage. Enfin bon, il réussit au moins le travail sur les effets de lumières et de particules, donc c'est déjà ça. Autre défaut de taille : la durée de vie. C'est extrêmement court, et le développeur l'avoue au début du jeu dans le texte explicatif : Il est conçu pour être fini en une heure par le joueur, et il n'y a pas de système de sauvegarde pour renforcer l'immersion, donc il y a un bon et un mauvais côté à cela. Sinon, globalement, le titre reste une très belle expérience qui vous fascinera à n'en pas douter, surtout au prix très honnête auquel il est vendu (3 Euros). [u]Note :[/u] 7 sur 10