Avis sur LOOM™

Un classique des point & click. Une histoire de magicien dans un univers médieval imaginaire avec une bande son basée sur le célèbre ballet de Tchaikovski. Le jeu est un peu court, et on reste un peu sur sa faim. Dommage que la suite ne soit jamais sorti. Réservé aux fans de point & click (comme moi).

Aaaaah nostalgie quand tu nous tiens !! Je m'étais toujours souvenu de ce jeu pour la petite perle d'originalité de gameplay qu'il est et je n'ai pas été déçu. Il reste pour moi un des meilleurs jeux d'aventure auquels j'ai joué. J'admet qu'il a vieilli au niveau des graphismes et du scénario (les voix des persos sont ce qu'elles sont également) mais son grand avantage est son système d'interactions !! En effet, celles-ci s'effectuent à travers des sorts de quatres notes/couleurs qu'il faut mémoriser/noter afin de pouvoir les réutiliser au cours de l'aventure (le premier "ouvrir" sert tout du long). Oui ici tu dis pas à ton magicien de lancer un sort tout fait, tu lances le sort toi-même à l'aide du bâton ! Il ne faut donc pas hésiter à explorer afin de les découvrir et de les tester. L'absence du livre des motifs présent avec le jeu original et les contenant tous est dommage mais il sont répétables à loisir pour en faciliter l'apprentissage. (tous sauf un "blanc/vert/bleu clair/rouge"qui est disponible dés le début mais trop puissant pour être lancé de suite). Bref je conseille ce jeu à toutes celles et ceux qui ont envie de se sentir comme de vrais magiciens en testant un système différent du point & click et que le côté vieillot du jeu ne rebuttent pas :D

Jolie histoire poétique avec un gameplay original basé sur des formules magiques composées de note de musique. C'est techniquement très daté (le jeu a plus de 25 ans!) mais ça ne limite pas le plaisir du jeu car l'ambiance animée par la formidable musique de Tchaïkovski est envoûtante. Par contre, c'est relativement simple et surtout très court. A considérer comme un témoignage d'une autre époque où on osait sortir des jeux audacieux et à réserver aux amateurs de point&click LucasArts.

À cause de toutes les références dans Monkey island, je me suis dit qu'il fallait que j'y joue et que je découvre ce jeu. J'ai quand même bien aimé le concept de devoir reproduire les sorts avec les notes, assez original de ne pas avoir à ramasser d'objets. Toutefois, je n'ai pas accroché avec le reste de l'histoire ou de l'univers. :(

J'avais joué â ce jeu lors de sa sortie dans les années 90. Très joli comme histoire, de bons souvenirs me sont revenus en jouant. J'ai trouvé un peu bizarre d'entendre la voix de Bobbin dans ce remix. Le gros point faible est au niveau musical, il manque de Tchaikovski dans ce remix. La version originale m'avait permis de connaitre Tchaikovski, et ici, sa musique est quasi-inexistante, complètement effacée.

Le jeu etait dispo en français a la sortie et la on a meme pas le droit a un patch fr sinon le jeu part en black screen

Avant tout, je pense qu'il faut voir ce jeu comme une petite fable, avec une esthétique et un gameplay assez minimalistes, déroutants. C'est clairement un jeu dont le but premier est artistique. - Se termine en moins d'une heure, pour les plus aguerris. Mais c'est une heure où tout est agréable et très bien fait, si vous accrochez. - Cette version est une mise à jour (d'époque) en 256 couleurs. Dans l'ensemble, c'est beau à voir, mais l'édition originale en 16 couleurs était une prouesse incroyable, allant jusqu'au bout de cette esthétique minimaliste. Le passage en 256 couleurs a enlevé beaucoup de nuances stylistiques de la version originale. Qui plus est, Mark Ferrari était au sommet de sa maîtrise du dithering dans la version 16 couleurs : peu de gens savaient faire chanter la palette EGA de la sorte. - Les animations de certains personnages ont été revues pour cette version. Dans le jeu original, les personnages sont assez droits, solennels. Cette version s'autorise quelques écarts, avec quelques réactions parfois un peu plus vives, quasiment des mimiques au ton moyenâgeux. Ça change un peu le ton du jeu, selon les goûts. - Cette version ajoute des voix anglaises (qui ont parfois quelques problèmes de synchronisation labiale). L'interprétation est plutôt bonne, car ce sont de véritables comédiens qui avaient été engagés (très rare, à cette époque). Mais pour que ça tienne sur le CD, de nombreuses répliques originales ont été complètement supprimées. L'histoire est donc tronquée, remaniée (et peut-être un peu plus dynamique, là où l'originale est plus contemplative). - VO uniquement, alors qu'une excellente VF existait pour la version 16 couleurs. Un patch communautaire existe pour cette version talkie, mais il n'est pas (encore) compatible avec la version proposée par Steam. - En somme, cette version ne respecte pas la vision originale de son auteur : c'est une version lourdement retouchée par le studio (l'auteur original n'a pas eu son mot à dire). Si vous voulez connaître le vrai jeu, jouez plutôt à la version 16 couleurs originale (disponible en français). - ATTENTION : Vous devez noter les trames musicales que vous rencontrez au fur et à mesure. Ce jeu date de l'époque où on devait prendre des notes en jouant ! - Je constate des bugs visuels réguliers avec certains personnages dans cette version. Ce n'est pas le cas lorsque l'on utilise ScummVM (qui corrige aussi quelques bugs de logique du jeu). Bref, c'est extrêmement dommage que la version EGA originale ne soit pas disponible pour compléter cette version talkie. Les deux se valent (la talkie est parfois fortement décriée, mais je pense que le jeu d'acteurs est vraiment valable, bien que la moitié du charme de la version EGA ait été perdue dans tous ces remaniements).

+ Univers intéressant + Fait pensé à Willow + Acting over the top mais cohérent avec le reste +/- Système de magie intéressant mais pas super bien expliqué - Prise en main un peu archaïque - Une fin un peu garrochée 7/10 Loom, not Gloom

Ce nom déjà incompréhensible a l'époque, fera chantonner les amateurs de jeux d'aventure... Sorti en 1990, c'est un des premiers jeux de Lucasarts et bizarrement l'un des moins connu. On incarne Bobbin Threadbare, jeune membre de la guilde des tisserands qui après avoir vu sa mentor transformée en canard, devra apprendre a se servir de la magie pour sauver son monde et comprendre son origine mystérieuse et pour cela il devra suivre les signes (hahaha !). L'histoire peut sembler simple mais il n'en est rien, on a un vrai univers dans le jeu. Le héros est assez original et mystérieux avec sa robe capuchonnée dont on ne voit jamais le visage dans le jeu (sinon c'est la mort assurée). Les graphismes sont magnifiques pour l'époque et on peut voir dans les dialogues la tête des personnages en grand plan comme dans le 1er monkey island. Ce qui fait l'originalité de ce jeu, c'est qu'il n'utilise pas le célèbre SCUMM (à la place des verbes d'actions, on a le bâton magique avec ses différentes notes). Avec la quenouille, vous pourrez apprendre des trames (ensemble de 4 notes qui produiront différents pouvoirs magiques comme l'ouverture, l'invisibilité, la lumière, la transformation,etc...). Au début de l'aventure vous ne possèderez que 3 notes qui correspondent aux pouvoirs de base, mais en progressant dans le titre, vous apprendrez les autres notes pour acquérir des pouvoirs plus puissants. Autre originalité du système en composant les trames a l'envers, vous produirez l'effet inverse de la magie. N'oubliez pas de noter les différentes trames car elles changent à chaque nouvelle partie. On peut également faire des actions qui n'auront aucune incidence sur le jeu et résoudre des énigmes de plusieurs façons différentes. L'un des points forts du jeu et ce qui a fait sa renommée c'est sa superbe bande son: le Lac des Cygnes de Piotr Ilitch Tchaïkovski qui vient renforcer magistralement l'aspect féérique, poétique et émotionnel du titre car il faut le dire l'aventure n'est pas très longue et se finit assez rapidement et les interactions sont souvent limitées vu qu'on a que les notes et pas d'inventaire mais qu'importe, Loom est une expérience unique qui se vit et se parcourt comme un bon conte pour (vieux) enfants car le sang est quand même présent... Un très joli récit à savourer les yeux grands ouverts ! >> 19/20

Un joyau pur et abrupt déjà réservé aux seuls passionnés à l'époque. Aujourd'hui Loom reste plus que jamais une merveille de légèreté qui ne se dévoilera vraiment qu'aux plus courageux et/ou nostalgiques. Loom, c'est du LucasArts de la grande époque, forcément du grand n'importe quoi au niveau des énigmes mais aussi forcément des tableaux magnifiques et une ambiance envoûtante. Loom n'est pas que la simple histoire de magie qu'il paraît être au premier abord, ni que la naïve quête initiatique qui lui donne du rythme. C'est avant tout la peinture vivante du Lac des Cygnes de Tchaikovsky, une mélodie qui se dévore des yeux comme un Fantasia. Une (re)découverte. Un enchantement. Un rêve.