Avis sur Tunnel Escape

Super jeu et héroïne attachante. Je conseil de le jouer en mode hard pour profité pleinement des stratégie de combat. Bien entendu le patch pour adulte s"impose puisque cela amène énormément de gameplay supplémentaire pour protégé notre héroïne ou pas selon les choix de tout a chacun, des monstres et pièges pervers qui parsemé les stages. En ce qui me concerne, je ne laisserais personne faire du mal a la jolie Béatrice :).

good game it's a dungeon/battle not too easy, with h content (or not) this game is under rpgmaker and changes from most of the others, with a fairly unique gameplay. On the negative side, it's a bit repetitive and the animations are not avoidable or speed up

“Si nous n’arrêtons pas ça, Raccoon City va tomber. Nous devons faire tomber Umbrella sinon nous ne passerons pas la nuit. » Tunnel Escape est un petit bijou comme j’ai rarement l’habitude d’en voir, entre autre parce qu’il ne se contente pas d’utiliser ses références à une œuvre de façon bête et mercantile mais parce qu’il arrive à se les approprier de façon intelligente. Dans ce jeu nous incarnons Béatrice, une jeune femme pleine de ressources qui pendant une apocalypse zombie parvient à se retrancher dans une salle de commande se trouvant au carrefour d’un réseau de tunnels. Découvrant le message d’un scientifique décédé ayant mis au point un remède à l’épidémie de deux-fois-nés, elle se fait donc un devoir d’essayer de le ramener à la surface en passant par les souterrains bien malfamés. Vous vous doutez bien que les choses ne vont pas être aussi simples que cela et il est fort possible que notre héroïne apprenne des vérités fortement perturbantes au cours de son périple. Genre « Resident Evil Village » perturbantes, et je ne parle pas de la présence d’une plantureuse aristocrate vampire de trois mètres de haut, petits coquinous. Tunnel Escape est donc un copieux roguelite découpé en cinq niveaux à débloquer successivement. Chacun d’entre eux est composé de salles de combats avec jauge ATB et d’événements (pièges, coffres, espaces secrets, agression de rats à QTE, marchand) mais vous n’aurez à prendre que deux fois par run une décision sur la direction que vous désirez prendre. Le jeu met vraiment l’accent sur la gestion de vos ressources : vous aurez jusqu’à une demi-douzaine d’armes à votre disposition mais je vous prie de me croire quand je vous dirai que vous compterez chaque balle en votre possession. Par exemple l’humble pistolet avec lequel vous commencerez ne pourra tirer qu’au coup par coup mais pourra interrompre l’action adverse sous certaines conditions, tandis que votre M16 pourra vous permettre de gérer plus facilement des groupes si vous n’êtes pas trop regardant sur le fait de voir fondre vos chargeurs à vue d’œil. Car oui, il faudra penser à recharger ou à changer d’arme régulièrement si vous ne pensez pas à achever les ennemis à coup de pied. Vous aurez accès également à trois types de grenades (limitées) ainsi que des soins (limités) et à quelques matériaux de fabrication de balles ou de burgers (limités). Vous commencez à voir un pattern ? Maintenant ajoutez à cela qu’il y a quatre types d’ennemis ainsi qu’un boss différents par niveau, chacun avec un pattern de comportement original et des faiblesses spécifiques. Oui, c’est curieux, mais c’est somme toute logique qu’une « statue » animée se contrefiche des petits calibres ou qu’une plante carnivore apprécie moyennement les cocktails molotovs. C’est le genre de choses que vous allez devoir apprendre sur le tas… et c’est aussi fun à découvrir que de se casser la tête pour résoudre une situation alors que vous vous rendez compte que vous êtes sous-équipé ! L’évolution de votre personnage sera d’ailleurs principalement horizontale puisqu’il ne gagnera quasiment pas de stat à chaque lvl up mais plutôt des points de compétence à dépenser dans des aptitudes découvertes parmi le butin ennemi, les coffres ou les articles du marchand. Ils seront bien entendus persistants que vous soyez vainqueurs, ou que vous tombiez parce que vos pv tombent à zéro / que votre jauge d’infection crève le plafond. Une fois n’est pas coutume le contenu boulesque est intégré au système même de combat. Vous pouvez tout à fait jouer en mode SFW et le jeu propose même différents niveaux de filtres selon ce que vous voulez voir ou non… mais les habitants des tunnels n’ont pas qu’un seul type de faim de chair fraiche. En combat ils pourront ainsi tenter d’agripper puis d’immobiliser l’héroïne pour lui proposer un peu d’affection forcée. Celle-ci peut bien entendu se débattre (avec un pourcentage de chance de réussite sauf si vous avez un couteau à disposition) à moins que son niveau d’excitation soit rempli et qu’elle succombe à l’étreinte de son partenaire qui va lui transmettre son infection par voie interne. Le bon côté de la chose c’est que ça va lui permettre de débloquer des compétences spécifiques qui lui permettront de tirer profit de ces étreintes… et que si elle se retrouve « marquée » de façon plus durable (le genre qui permet généralement de réclamer une pension alimentaire par la suite) cela va influencer ses stats de façon définitive. Le truc est alors de trouver l’équilibre entre les différents bonus et malus apportés par les partenaires vu qu’aucun ne ressemble à l’autre. Chacune de ces interactions est bien entendu mise en scène avec des illustrations et des bruitages de qualité, toutes différentes. Ne m’en voulez pas si je vous passe sous silence les twists, les secrets à découvrir, les PNJ intrigants ainsi que certaines mécaniques de jeu. Les musiques de Tunnel Escape sont très sympas et en particulier celles des boss qui envoient des claques chacune à leur façon. Le jeu peut se boucler en une douzaine d’heures selon votre vitesse d’exploration et votre chance. Il y a deux niveaux de difficulté et un mode endless qui se débloque après la fin du jeu. Vous l’aurez compris il s’agit d’une chaude recommandation de ma part malgré son prix de presque 20 euros. Le Ciel vous tienne en joie.