Avis sur Journal

Un jeu simple, où comme tout visual novel on est porté à faire des choix. Le jeu peut paraître ennuyant, mais c'est volontaire. Car la fin est juste extrêmement psychologique et poignante. Vous avez l'impression d'être celui qui décide des choix et ainsi de l'histoire, mais la fin vous ramène à la raison. Bref, ce visual novel m'a marqué. Je vous le recommande fortement.

Avant de procéder à l'achat, ce jeu m'a beaucoup plu au niveau du graphisme plutôt simple et enfantin. L'histoire en elle même est intéressante, mais une fois le jeu lancé on s'ennuie assez vite, c'est lassant. Après oui j'y ai joué pendant une vingtaine de minutes seulement, mais le jeu ne vaut pas son prix, du tout.

Jeu court et lent, donc déconseillé aux amateurs de jeux d'actions mais assez bien pour ceux cherchant à tuer le temps. L'histoire ne fait pas beaucoup de sens donc on ne comprends vraiment ce qui s'passe que vers la fin et j'dois avouer que j'm'attendais pas vraiment à ce genre de dialogues.... Jeu conseillé parce que merde, j'aime bien c'type de jeux.

Est-ce que Journal est véritablement un jeu ? Je n'en suis pas sûr. Une catharsis vidéoludique, ça existe ? En tout cas, c'est à ça que ça me fait penser. Peu importe, le fait est que Journal est très bien écrit, et qu'il bénéficie d'une ambiance mélancolique (visuelle et sonore) qui ne peut que marquer celui ou celle qui y "joue". Je le recommande donc, parce que - au-delà du fait que je l'ai trouvé poignant - le propos de Journal mérite qu'on lui prête attention : sans fioriture ni pseudo-philospho-psychologie, mais vrai. Et c'est déjà pas si mal. Par contre, évitez d'y "jouer" si vous êtes un peu déprimé ou si vous avez juste besoin de vous changez les idées.

But : Faire discuter le personnage principal, une jeune fille, avec les différents protagonistes de l'histoire. Découvrir et faire face aux différents évènements que va vivre la jeune fille durant une semaine. Style de jeu : Scénario, Aventure, Indépendant, Point & Click, Petit jeu Temps de jeu : 2H environ, un peu plus si vous cherchez à obtenir tous les succès Les + : -> Le scénario, au départ très "naïf" va peu à peu s'assombrir pour terminer sur une surprise, je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler. -> Le graphisme particulier, c'est aussi pour ça que j'avais choisi d'acheter ce jeu. Ca change, c'est très agréable. Les - : -> Un tout tout tout petit bémol : les décisions prises au cours des diverses discussions m'ont au départ donné l'impression de pouvoir changer le cours de l'histoire à la manière d'un "The Walking Dead" alors que pas du tout, petite déception. -> 9€, c'est cher pour ce jeu, attendez les promotions. J'en ai moi-même profité lorsqu'il était en soldes. Note générale : 7.5/10 J'ai quand même eu un peu peur quand j'ai vu que ce jeu avait été créé par le même créateur que Kairo puisque je ne garde pas un excellent souvenir de ce dernier, mais finalement c'était une agréable surprise. Un petit jeu sympathique.

Journal est une narration jouée plus qu'un jeu à narration. Le gameplay est de ce fait quasi inexistant : il s'agit de discuter avec des personnes de l'entourage de l'adolescente que l'on incarne et faire occasionnellement des choix dans ces conversations. Je trouve ce concept intéressant dans le sens où on introduit du jeu dans une histoire qui nous est contée. Il y a un petit côté livre (ou plutôt bd vu la prégnance du contenu graphique) dont vous êtes le héros qui n'est pas pour me déplaire. Il faut juste savoir dans quoi on s'engage en jouant à ce genre de "jeu" sinon le risque d'être déçu est grand. Cependant, je n'ai pas adhéré totalement à la narration. On incarne une jeune adolescente mais on ne sait pas toujours ce qu'elle fait. Du coup on apprend ses actes (des bêtises bien souvent) au travers des conséquences qui lui tombent dessus par la suite. Egalement ce que l'on apprend à la fin me semble difficile à occulter complètement pendant le reste du jeu. Aucun indice nulle part. Même devant le déni auquel la jeune fille est confrontée, cela me semble un peu incohérent. La direction artistique est assez étonnante et n'a pas été pour me déplaire. Des dessins en 2d à l'aquarelle, des personnages sans visage. Un trait qui a l'air pas fini mais qui offre cependant beaucoup de subtilité. Les séquences de théâtre utilisent un autre style graphique, instroduisant une nette coupure dans la narration au travers de ces scènettes morales. Il est difficile de dire si j'ai aimé ou pas ce jeu. Les mécaniques sont répétitives, la narration m'a parue bancale. Mais je ne regrette nullement d'y avoir joué, rien que par la découverte du style de "narration jouée" et pour la direction artistique. Etant donné que Steam ne permet pas une notation neutre, je le recommande. Cela dit, je ne pense pas que ce jeu puisse plaire à n'importe quel gamer, loin de là. Par contre, il pourrait peut-être plaire à des gens qui ne jouent pas habituellement.

Un jeu qui préviligie la narration au détriment du gameplay très simple, qui ne conviendra donc pas à un accro de l'action et de la vitesse. Mais pour peu que les thématiques abordées vous touchent un minimat et que la passivité ne dérange pas, je conseille ce jeu à 100%! Ces 2h de jeu sont passées comme un éclair pour moi, malgré son rythme lent que je trouve cohérent avec l'histoire. Ici les intentions du créateur sont très claires et bien réalisées, au final le jeu m'a beaucoup touchée et beaucoup apporté, plus que ce que j'en attendais. Et je rajouterais que graphiquement ce jeu est aussi inhabituel que sublime! Très belle expérience globale, surtout au vu de son prix.

On nous raconte une histoire sans vraiment se soucier de savoir si on la comprendra, presque en nous en tenant à l'écart, sous couvert de faire régner une sorte de brume existentielle. On se demande pourquoi avoir choisi un support interactif pour finalement faire du joueur un spectateur totalement passif et si peu impliqué. Car voilà bien ce qu'il manque à Journal, l'implication du joueur. Et c'est fort dommage d'avoir à écrire une telle chose au sujet d'un projet à l'évidence si intime. Durée de vie 2 heures.

Comme Gone Home, Journal nous plonge dans le quotidien presque ordinaire d'une adolescente lambda, mais avec une thématique et des enjeux différents. Si la psychologie et les rapports humains vous intriguent ou vous passionnent, la simplicité et l'authenticité de cette histoire et de ses personnages devraient vous toucher (à l'appréciation de la sensibilité et du vécu du joueur toutefois). Chaque chapitre, représentant une journée, se clôture par une petite scène d'ombres chinoises racontant en parallèle l'histoire d'une fête foraine, qui finit par trouver son sens. La fin est très émouvante. (par contre, profitez des -75%, le prix est excessif par rapport à la durée de vie et au contenu)

Journal rentre dans la catégorie d'un Gone Home : un jeu passif à la frontière du plus simple visual novel. On se contente de bouger, d'avaler du texte et de faire des choix à l'occasion. L'intérêt de ce genre de titre se trouve à cinquante pourcents dans la narration et à moitié dans la sensibilité de celui qui s'y risque. N'espérez pas des miracles si vous ne jurez que par Postal et n'avez que des citations de Marcus Fenix à la bouche, ou tout simplement si cette ambiance, les thématiques abordées, leur tonalité ou que sais-je ne vous touchent pas, quand bien même vous seriez la personne la plus attendrissante et empathique au monde. Il n'y a pas plus subjectif et hasardeux que ce genre d'ovni. Ceux qui se rongent les mains d'avoir dépensé leur dernier euro dans Always Sometimes Monsters au lieu de tenter un jeu à gratter en savent quelque chose. Toc, toc, c'est l'huissier. Journal est d'abord une bête artistique. Les musiques sont toujours douces, la tendresse de ses traits de crayon fait oublier des contrôles assez flottants ; un coup d'oeil au trailer de sa page Steam suffira à vous en faire une idée. Tout, de la bande originale et des doublages jusqu'au style esthétique, est harmonieux et cohérent. Journal nous raconte l'histoire d'une adolescente à un moment précis de sa vie étalé sur une petite semaine (que l'on traversera en deux heures). Le jeu est très bien écrit ; quand bien même certains enjeux peuvent paraître naïfs, quand bien même le développeur nous invite à poser un regard paternaliste sur sa galerie de personnages, rien ne sonne faux. La trame, même si parfois irréaliste, n'est jamais vraiment prise en défaut. A chaque fois qu'on croit voir Journal chuter il trouve une branche à laquelle se rattraper. On doute de la plausibilité du recul de certains personnages, de l'abnégation d'un autre mais au fond, un trait humain vient toujours rappeler le personnage à sa condition, faire émerger le fond de la forme. Il y a beaucoup de beauté dans ces caricatures plus complexes qu'elles peuvent le paraître. Il y a la trame principale, simple et belle, et il y a tous ses petits à-côtés, des histoires courtes jouées comme des spectacles de marionnettes ; des petites histoires dans l'Histoire, des fables dans le conte, le Kinder autour de la surprise. Chacune mérite qu'on s'y arrête, qu'on en pétrisse la matière qu'elle nous donne à réfléchir. En anglais uniquement, Journal est un jeu à réserver aux joueurs patients friands de ce genre de sucreries douces-amères.