Avis sur Lone Survivor: The Director's Cut

Un peu de frisson dans la vie sa fait pas de mal. Tres bon jeu mais demande un niveau moyen en anglais.

Lone Survivor prend son inspiration dans les jeux silent hill. Les développeurs sont très inspirés et le gamepley est très intéressants. On reprochera juste à ce jeu sa difficulté et son abscence de traduction autre que anglais

Remarque : apres moins de 15min de jeu Non, non et non ! Le jeu a l'air tres bien, style silent hill, les musiques sembles exellentes, mais ... qu'est ce que c'est que cette idée stupide de mettre le texte en 8 bit ? Serieusement, j'ai un écran 27" et je ne peux literralement pas lire le texte sans m'exploser les yeux ! pourquoi ne pas proposer une résolution différente pour le texte voir même un mode letter box pour les utilisateurs avec un grand écran ? Le partie prie artistique ne devrait pas autant impacter la lecture du jeu. En temps normal, je suis tolérant avec les jeux indés (le format 8bit ne m'a par exemple pas du tout dérangé pour To the moon) mais pour un jeu qui ce veut digne d'un scénario proche d'un silent hill et qu'il est impossible de lire le texte, franchement non. Bref, vite désinstallé et déja oublié. N'achetez pas

Vous vous réveillez dans une chambre après un mauvais rêve. Pas un signe de vie, l'air est mauvais et des bruits étranges de pas et de grattements vous parviennent du couloir. Le monde semble avoir disparu après une épidémie, et vous êtes peut-être le dernier survivant. Un jeu de survie en pixel art 2D, où vous devrez trouver régulièrement de la nourriture, à boire, des armes, d'autres survivants et surtout... des piles pour votre lampe! Car vous ne voulez surtout pas être à court de lumière et seul dans cet enfer noir et brumeux. Très bonne ambiance à la fois sombre et malsaine où les rêves sont d'une importance capitale. Histoire un peu fantasmagorique (donc pas toujours très logique) avec plusieurs fins possibles. Le jeu n'est pas très long mais il y a plusieurs façon de le finir qui rallonge un peu la durée de vie. Recommandé à ceux qui aiment se faire peur.

La série des Silent Hills a tout pompé à ce jeu Super NES c'est honteux Préférez l'original à la copie

Mais alors qu'elle ambiance !!! Ce jeu est unique en son genre, une expérience graphique et sonnore d'une rare qualité qui accompagnera la survie mental et physique de notre héros. C'est presque le Don't Starve du Survival Horror 2D.

7/10. Une bonne alternative en 2D à Silent Hill, très impressionnant malgré la vue de côté et les choix graphiques en pixel art. Il possède aussi de bonnes idées de gameplay, notamment pour se faufiler entre les zombis. Pas si effrayant, hélas.

Bon, j'ai pas aimé, malgré toutes ses qualités. Le rendu graphique radical est très beau, le délire visqueux organique à la Clyve Barker / Giger / Francis Bacon est très bien utilisé, le son marche bien et soutient l'ambiance lourde et poisseuse... mais c'est à peu près tout ! On voit tout de suite la tentative de ressusciter Silent Hill, saupoudré de pixel art et de David Lynch (y'a même des tentures et des fauteuils en velours, manquent que les nains). Donc narration cryptique, symbolique hasardeuse, personnages qui ne finissent aucune phrase, tous les tropes de mindfeuq lynchien y sont... et c'est une arnaque intellectuelle ! Au final, on en sait tellement peu sur ce qui se passe, il n'y a tellement pas de fil conducteur, qu'on se désintéresse en se disant whatever, rien n'a vraiment de sens, et c'est là que le jeu m'est tombé des mains (à environ la moitié, d'après les let's play que j'ai regardés vite fait pour confirmer que je ne ratais rien). En plus de ça, la représentation en 2D côté confusante rend l'espace illisible (je sais c'est "voulu", mais pas forcément à ce point), et les contrôles clavier only qu'on peut pas remapper, beuark. Le combat est inutile est mal foutu, l'infiltration aussi, juste prétexte à augmenter un peu le niveau de stress maladroitement (et faire rager), et la partie survie est pénible et très clumsy à cause de l'interface. Enfin, j'ai regardé vite fait les FAQ pour voir les actions à faire pour avoir les diverses fins... euh, ben voilà, c'est illisible, impossible à deviner, et parfaitement adapté aux grands malades masos qui vont theory-crafter et éplucher les wiki (car c'est bien connu, en 202X, un jeu ne peut plus se suffire à lui-même, il lui faut du craft et un wiki sinon c'est petit zizi). Si vous vous reconnaissez dans la dernière phrase, tout d'abord ce n'est pas sale, pas de panique :), mais aussi vous pouvez y aller. Sinon il y a d'autres jeux bien mieux.

Qualifiable de véritable demake de « Silent Hill 2 » sous bien des aspects auquel sont greffées des mécaniques de gestion de la fatigue et de la faim, « Lone Survivor » dispose de séduisants atouts comme son rendu Pixel Art de qualité, son excellente bande son (qui n’est pas sans rappeler les compositions de Yamaoka), son ambiance pesante et efficace, ainsi que son scénario particulièrement bien pensé. Malheureusement, il ne faut pas jouer à « Lone Survivor » très longtemps pour commencer à trouver là où le bât blesse… Sans grande surprise pour un survival horror, le jeu ne brille pas par sa maniabilité : gameplay rigide, mollesse du personnage, latence dans les commandes, navigation archaïque dans l’inventaire,… sachez que vous aurez le droit à toutes les tares habituelles du genre EN PIRE. En revanche, ce qui parait déroutant, c’est que bon nombre des interactions possibles dans le jeu sont volontairement cachées au joueur. Vous devrez tout simplement DEVINER que, par exemple, tel objet peut se combiner avec tel autre, ou encore qu’il peut être proposé mais pas donné à tel personnage… Beaucoup de tests à réaliser en somme, donc beaucoup de séjours dans l’abominable inventaire et de nombreux allers-retours sur la map en perspective! Les plus gros points noirs du jeu résident sans conteste dans le découpage scénaristique et ses articulations. A trop vouloir maintenir le mystère, l’approche proposée au joueur est rendue artificiellement floue, à la David Lynch façon « Twin Peaks », ce qui parasite grandement ce qui nous est raconté ici, mais qui, je le répète, est VRAIMENT de qualité. Sachant tout cela, vous ne serez donc pas vraiment surpris d’apprendre de ma part que TOUT CE QUE VOUS FAITES DANS LE JEU aura un impact sur la fin (même l’action la plus anodine), élément bien évidemment passé sous silence dans le jeu… Je vous laisse imaginer ma joie lorsque je l’ai compris bien trop tard… BREF! En résumé, « Lone Survivor » est pour moi un bon jeu, certes imparfait, qui n’est pas à mettre entre toutes les mains – encore moins entre celles de joueurs non-avertis – et ce malgré le concerto d’éloges qu’il a reçu de la part de la presse comme d’une partie de la communauté des joueurs. Il peut tout aussi bien vous exciter comme vous frustrer. A vous de voir jusqu’à quel point vous pourrez supporter un tel yo-yo.

Le jeu vidéo connaît lui aussi sa mouvance vintage, depuis quelques années on peut voir fleurir nombres de productions vidéo-ludiques qui mettent à l'honneur force sprites pixelisés accompagnés de musiques aux accents 8 bits, le tout en forme d'hommage à l'âge d'or du jeu vidéo. Lone Survivor s'inscrit dans ce style, et, particularité originale, ce jeu en 2D est l'oeuvre d'un seul homme ! Jesper Byrne, puisqu'il faut le nommer, a ainsi assuré la programmation, la direction artistique, l'animation ainsi que la bande-son du jeu. En grand fan de la série Silent Hill - des jeux horrifiques plutôt cultes auprès des amateurs du genre - on en retrouve la patte tout du long de l'aventure. Et en guise d'aventure on se retrouve plutôt dans un train fantôme qu'à bord d'un navire enchanté puisque Lone Survivor est un survival-horror, mélangeant mécaniques de survie et cadre terrorisant pour des sessions de gameplay bien angoissantes. Le jeu démarre sans trop de préambule en nous mettant dans la peau de "You", un personnage sans nom donc qui se trouve reclu dans son appartement suite à une série d'évènements tous plus inquiétants les uns que les autres : son immeuble est envahi par des créatures sans visage et le monde extérieur se résume à des couloirs ensanglantés ainsi qu'à des rues bombardées et vides de toute vie. À l'instar de Silent Hill 4, Lone Survivor articule l'environnement de jeu autour de l'appartement du protagoniste principal. Il vous faudra ainsi revenir assez souvent chez vous, seul havre de paix dans cet enfer urbain, afin de vous octroyer une bonne nuit de sommeil, de vous préparer du café ou d'accumuler des réserves en eau. En vrai survival, Lone Survivor impose en effet au joueur de prendre soin de son personnage. Vous trouverez des en-cas tout du long de l'aventure qu'il faudra consommer avec parcimonie, en sachant que dormir le ventre vide vous amènera un repos moindre. De nombreuses mécaniques interagissent ainsi entre elle, et il faudra souvent combiner plusieurs objets afin de prendre soin de son avatar. J'ai ainsi attendu 3h de jeu avant de pouvoir me faire un simple café. Car en vrai jeu old-school, Lone Survivor ne prend jamais par la main, une caractéristique intéressante quand on surnage dans un océan d'assistanat avec les productions actuelles. Le jeu vous fait confiance et vous laisse seul maître afin d'observer, tester, analyser et découvrir vous-même comment utiliser les objets et l'environnement. Qu'il s'agisse de dénicher des piles pour sa PSP et s'octroyer un moment de détente ou de faire des réserves de feu de détresse servant à éloigner les horreurs rampantes, vous êtes le seul juge des priorités, et il y a un vrai côté gratifiant à arranger le jeu à notre manière. Mais le mot "survie" prend tout son sens quand il s'agit d'aller errer dans l'immeuble à la recherche d'autres survivants, de victuailles et surtout d'une façon de sortir de cet enfer. Les couloirs sont en effet infestés de créatures qui n'ont d'humaines que la forme, prêtes à se jeter sur vous si vous avez le malheur de braquer votre lampe-torche sur elles ou même en vous en approchant trop près. Face à ce bestiaire assez maigre mais inspiré, deux choix s'offrent au joueur : la violence sous forme d'affrontements à main armé et de chargeurs à vider sur les masses de chair informes, ou la discrétion, plus ardue mais qui permet de conserver plus de ressources et d'échanger les balles de pistolet contre d'autres objets plus utiles. On aura vite fait, durant la première partie, de se déchaîner à coups de petit calibre sur les horreurs effrayantes, mais se faufiler dans les coins sombres et appâter les monstres avec des morceaux de viande avariée s'avèrera aussi risqué qu'utile. Mais Lone Survivor impose sa patte horrifique tout au long de l'aventure, et pas seulement durant les moments de tension. L'atmosphère est très travaillée et la direction artistique s'avère excellente. Jasper Byrne sait transformer des amas de pixels grossiers en de véritable mises en scène horrifiques qui savent suggérer l'indicible plutôt que le montrer bêtement. C'est d'ailleurs dans cette ambiance visuelle que l'on retrouve l'inspiration Silent Hill, mais aussi dans la bande-son puisque les compositions de Mr.Byrne rappellent facilement les pistes très à-propos d'Akira Yamaoka, compositeur pour les Silent Hill. Les bruitages inquiétants se mêlent aux pistes plus relaxantes dans une bande-son très cohérente et efficace. De même, les différents personnages rencontrés instaurent un climat étrange, entre résidents à moitié aliénés et rêves nocturnes du héros qui font défiler des figures toutes plus mystérieuses les unes que les autres, le repos n'est non plus à chercher du côté des rares âmes errantes ayant survécues. Et les réponses que vous cherchez sont très souvent déçues pour se trouver remplacer par de nouvelles questions encore. La durée de vie s'avère plutôt bonne pour un jeu indépendant, qui plus est développé par une seule et même personne : comptez entre 5 et 6h pour votre première partie. Le jeu propose plusieurs fins, répondant à plus ou moins de questions, on a vite envie d'en savoir plus et une seconde partie s'impose assez rapidement ! Une aventure à la longueur plus qu'honnête donc. D'autant plus que Jasper Byrne a su varier les plaisirs tout du long de la quête du personnage. On se retrouve ainsi à parcourir l'immeuble avec une ambiance très différente selon les étages, puis à arriver dans un sous-sol encore plus cauchemardesque que le reste. Les monstres se voient renforcés aussi par de nouveaux comparses ténébreux, imposant une nouvelle façon de jouer. En bref, Lone Survivor prouve que le jeu vidéo sait lui aussi s'inspirer avec brio de ses racines. Entre une direction artistique léchée, un scénario énigmatique à souhait et une jouabilité bien travaillée, nous ne pouvons que conseiller cet excellent jeu aux amateurs de frissons aimant l'esthétique des jeux rétro ! (Test c/c de mon article pour monsieurvintage.com)