Temps de jeu:
3146 minutes
[h3]Mon ressenti sur Batman Arkham City[/h3]
[b]J’ai aimé :[/b]
✅Le terrain de jeu plus ouvert ;
✅La DA qui s'affirme et s'embellit ;
✅L’exploration et les combats améliorés ;
✅Les combats de boss plus inspirés.
[b]J’ai moins aimé :[/b]
💢Le scénario efficace mais un peu basique ;
💢Les phases avec Catwoman moins intéressantes et peu exploitées.
⏱️Terminé en ~14 heures (sur une deuxième partie, en ligne droite).
[u][b]Conclusion :[/b][/u]
Un an et demi après les événements d’Arkham Asylum, il se trouve que le directeur pas très net du célèbre asile n’a rien trouvé de mieux que construire une prison géante à ciel ouvert en plein Gotham : Arkham City. Un quartier entier de la ville a été isolé derrière des remparts pour y transférer les pires rognures locales et, forcément, cela ne plaît pas beaucoup aux habitants et encore moins à Bruce Wayne.
Se retrouvant piégé dans la ville-prison, Bruce enfile son costume de Chevalier Noir et part enquêter sur les étranges connivences qui ont permis à ce projet insensé de voir le jour, ainsi que sur le mystérieux “Protocole 10”. Ses pas le mèneront sur la piste de divers criminels bien connus et de leurs sbires, les différentes factions contrôlant les divers secteurs d’Arkham City et y menant, accessoirement, une guerre de gangs.
Ce scénario un peu classique reste cependant efficace. Là où Arkham City se démarquera principalement de son prédécesseur, c’est sur le terrain de jeu et le gameplay. Beaucoup plus ouvert et vertical, il offre une toute nouvelle dimension. Batman plane et s’élance à coups de grappin d’un immeuble à l’autre avec facilité et rapidité. Couper de la sorte à vol d’oiseau d’un point à l’autre de la ville est aisé et particulièrement pratique.
Cette nouvelle configuration influence également les rixes. La ville permettant de rencontrer plus souvent des groupes de larbins, et ces groupes tendent à être plus fournis, les fourbes de la ruelle d’à côté venant à la rescousse de leurs amis en train de se faire rosser.
Voilà l’occasion d’expérimenter sur eux de nouveaux gadgets et un système de combat toujours aussi grisant et proposant de nouvelles améliorations à débloquer. Le Freeflow reste assez [i]easy to learn, hard to master[/i], surtout avec la venue d’adversaires plus réactifs, mieux armés et mieux protégés. Ces ajouts obligent à faire des actions bien spécifiques pour s’en dépêtrer, ce qui n’est pas toujours facile à réussir dans le chaos de la bagarre. Cela dit, la vigilance sera récompensée par d’authentiques moments de grâce en combat.
Les phases en intérieur, une fois de plus, feront généralement la part belle à l’infiltration. Encore très réussies, on s’amuse beaucoup à jouer au prédateur qui terrorise les petites frappes en patrouille. Là aussi, quelques nouveautés demanderont d’être plus attentif pour ne pas se faire prendre, mais ça n’en rend que ce jeu du chat et de la souris plus gratifiant.
Dernier point concernant les affrontements du jeu : les boss. C’était vraiment un point faible de Asylum et ici, il y a une véritable amélioration. Sans être forcément difficiles à vaincre, ces ennemis sont mieux mis en valeur, grâce à une mise en scène des combats plus inspirée. De plus, l’approche change complètement de l’un à l’autre, obligeant à comprendre la situation et à s’y adapter.
Par ailleurs, les pérégrinations de Batman seront entrecoupées par quelques moments dans lesquels on incarne Catwoman. Selina a ses propres spécificités de gameplay et se révèle tout aussi redoutable en combat que l’homme chauve-souris. Malheureusement, ces séquences restent peu intéressantes car elles n’injectent aucune réelle nouveauté et ne dégagent aucune énergie particulière. Pire, elles donnent même parfois l’impression de tomber comme un cheveu sur la soupe.
Avant de conclure, je souligne la direction artistique qui, pour le coup, s’embellit. Dans Asylum, on baignait dans un “cracra” que je trouvais fort peu justifié et qui était sans doute plus un effet de mode qu’autre chose : les fameux visuels sales des débuts de la HD.
Dans City, l’ambiance reste sombre, mais sans ce côté forcé qu’avait le jeu précédent. De plus, le délabrement ambiant est ici complètement expliqué puisqu’on explore un quartier laissé à l’abandon (et encore, je trouve que c’est plus "propre" que l’asile d’Arkham). Il se dégage de tout ça une atmosphère crépusculaire mais étrangement élégante. Selon moi, c’est plus réussi que dans Asylum et ça sied mieux à l’univers de Batou.
Que retenir, au final, de Batman Arkham City? Que c’est un excellent jeu, une expérience qui reste extrêmement solide malgré les années. Une suite qui non seulement améliore son offre mais qui, en plus, sait corriger les erreurs du passé. C’est un second opus de grande qualité au sein de cette trilogie devenue un incontournable du genre.
[Évaluation modifiée pour correction]
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