Arx Fatalis
7

Joueurs en Jeu

20 😀     4 😒
70,68%

Note

Comparer Arx Fatalis avec d'autres jeux
$4.99

Avis sur Arx Fatalis

Ce jeu de rôle à la première personne plébiscité par la critique plonge le joueur dans un voyage extraordinaire au cœur de l'univers fantastique d'Arx. Arx est ravagé par le chaos, poussé à la limite de la destruction par une guerre ravageuse.
ID de l'app1700
Type d'appGAME
Développeurs
Éditeurs Arkane Studios
Catégories Solo
Genres RPG
Date de sortie3 Avr, 2007
Plates-formes Windows
Langues prises en charge English, French, Italian, German, Spanish - Spain, Russian

Arx Fatalis
24 Revues totales
20 Commentaires positifs
4 Commentaires négatifs
Plutôt positif Note

Arx Fatalis a reçu un total de 24 avis, dont 20 avis positifs et 4 avis négatifs, ce qui lui donne une note globale de « Plutôt positif ».

Graphique des avis


Le graphique ci-dessus illustre l'évolution des avis sur Arx Fatalis au fil du temps, mettant en évidence les changements dynamiques dans l'opinion des joueurs à mesure que de nouvelles mises à jour et fonctionnalités sont introduites. Cette représentation visuelle permet de comprendre la réception du jeu et son évolution.


Avis récents sur Steam

Cette section affiche les 10 avis les plus récents de Steam sur le jeu, mettant en avant un mélange d'expériences et d'opinions des joueurs. Chaque résumé d'avis inclut le temps total de jeu ainsi que le nombre de réactions positives et négatives, offrant un aperçu clair du retour de la communauté.

Temps de jeu: 6 minutes
Ne fonctionne pas sous w 11
👍 : 1 | 😃 : 0
Négatif
Temps de jeu: 87 minutes
Jeu extraordinaire, le gameplay n'a pas vieilli même en 2024, le jeu est un peu court mais excellent de A a Z.
👍 : 0 | 😃 : 0
Positif
Temps de jeu: 1749 minutes
Arx Fatalis est l'un des premiers jeux sur ordinateur que j'ai eu en boite, à l'époque où les magazines filaient encore des CDs avec des jeux complets, ici via PC Jeux. Trop jeune, trop pris par d'autres jeux, etc, que d'excuses qui ont défilé durant des années pour éviter un jeu prenant la poussière dans ma bibliothèque, reléguant cette partie à un futur hypothétique. Et puis cette année, ayant gardé de bons souvenirs de System Shock 2023, j'ai fini par me dire que je n'avais plus d'excuse devant un jeu dont la première pièce couplée à une interface particulière avaient suffi à me faire fuir, tout jeune. [h1] Oh fan de chichourle... [/h1] Mes sessions de jeu récentes m'ont fait apprécier le scénario pour ce qu'il est parvenu à me rappeler d'Oblivion, lui étant antérieur. Sans trop gâcher une histoire simple mais réservant ses surprises, on y démarre également dans une cellule avant de se retrouver au service d'un souverain dont le pays doit faire face à une secte et la menace d'une invasion extra-planaire. Soyons honnête, le jeu ne marque pas par la finesse de son écriture mais se laisse suivre, en tout cas suffisamment pour lui pardonner encore aujourd'hui des doublages qui même à l'époque sonnaient "théâtre d'impro". Pour le meilleur et pour le pire sur ce plan, le jeu a vraiment l'odeur de son époque et des jurons des gobelins aux expressions idiomatiques typiques en passant par la bande-son d'ambiance mi-horreur, mi-fantastique distillée au synthé, on "voyage". Du reste, si je peux un peu regretter ce style révolu, le ton adolescent tranche franchement avec les scènes d'horreur clairsemant le monde souterrain d'Arx. Agréable sous la dent mais pas toujours cohérent, quoi. [h1] BACKSTAB ! [/h1] Il n'y a pas que l'histoire, l'écriture ou l'habillage sonore qui renvoie en d'étranges éons chez AF. La direction ludique aussi accueille son lot de vestiges même si le jeu a de beaux restes. Encore une fois, tout n'est pas parfait mais on sent clairement l'influence bénéfique qu'a pu avoir un truc comme System Shock (premier du nom) sur Raphaël Colantonio, réalisteur du jeu. Moins qu'un JDR (et certainement pas une simulation immersive), AF est un jeu d'action-aventure où l'on va demander à la joueuse ou au joueur d'apprendre, de s'adapter, probablement plus que d'avoir des réflexes ou d'être habile. On combat à la première personne, avec peu de raccourcis dédiés, jouant de la dague/épée façon Daggerfall/Mount&Blade, bandant un arc ou bien... en dessinant des sorts. AF devance Okami de quelques années dans le domaine et vous demandera de dessiner des séquences de symboles pour lancer une boule de feu ou bien débuff un adversaire. Plutôt stylé mais le système reste quand même capricieux et difficile à utiliser contre certains ennemis rapides. Le bestiaire est relativement varié, même s'il compile les clichés façon D&D, le tout servi par une IA franchement teuteu par moments, ayant en fait vite tendance à nous oublier. On vous suggère parfois de viser le point faible de l'adversaire ou de l'incapaciter avant de le combattre. Aussi, les joueurs roublards pourront tirer parti de potions et d'un système de furtivité relativement correct encore aujourd'hui. Mais c'est un peu tout. De son côté, le système de création de personnage simplissime et propose 4 attributs clefs (force, dextérité, constitution et un truc du style intelligence) pour 9 domaines de talents qui régiront l'adresse du personnage joué dans des domaines comme le commerce, le crochetage ou le maniement des armes. Le jeu a donc le bon goût de ne pas se perdre dans des cascades de catégories d'équipement pour ne pas perdre son audience lors de sa première partie mais force est de constater que la recette manque aujourd'hui de profondeur. [h1] Alors y a une corde au début et puis... Et puis. [/h1] AF possède quelques mécaniques "immersives" liées à l'artisanat ou à des missions mais la magie de la formule s'affadit vite lorsqu'on se rend compte qu'on a surtout affaire à des moments assez scriptés assez typiques des jeux de l'époque. On peut par exemple à un certain moment trafiquer la nourriture d'un personnage à l'intestin sensible mais c'est littéralement un des objectifs de mission pour qu'il déclenche le script permettant de progresser. On ne peut par exemple pas se faire passer pour lui dans un contexte peu clair pour les gardes ou encore lui parler pour tenter de tirer les choses au clair en passant par les conduits de son "bureau". De même, le "puzzle" de la corde en introduction sert surtout à expliquer à celui/celle devant son écran qu'on peut faire interagir des éléments de l'inventaire avec le décor. Et franchement, en retirant les tours de clefs qu'on va mettre dans les innombrables serrures du jeu (sans qu'on vienne nous ennuyer avec un mini-jeu de crochetage/piratage), ce principe intervient au mieux une dizaine de fois dans l'aventure. AF ne laisse en fait clairement pas beaucoup de place au choix, ce qui se répercute quand même pas mal sur le potentiel de rejouabilité : une fois qu'on connait ses petits trucs, le jeu a clairement plus de mal à susciter l'envie d'y refaire un tour. A l'occasion, on trouve quelques quêtes secondaires mais rien ne vient briser la linéarité de cette pure aventure solo. Cette construction "narrative" dénote clairement avec un monde qui laissait pourtant imaginer une expérience façon metroid-vania/System Shock-esque. On revisite beaucoup les anciens étages mais rarement autrement que parce que le scénario l'exige. [h1] Numérologie [/h1] Plus de vingt ans sont passés et ça se sent. Arx Fatalis ne fait pas partie de ces jeux qui vieillissent bien sur le plan graphique, même avec le support de la mod Libertatis. Le monde d'Arx est toutefois un souterrain relativement coloré en certaines occasions. Sans dire que chaque zone a une teinte qui tranche, on est loin d'être sur des compositions criardes ou trop monotones. AF est un jeu aux ambitions raisonnables et il proposera peu d'environnements différents, paraissant même parfois un peu daté sur le plan du traitement des textures. Ces dernières, pourtant de bonne facture, offrent peu de relief, ce qui est d'autant plus dommage qu'on a affaire à des environnements plutôt convaincants et relativement marquants, à défaut d'être toujours cohérents entre-eux jusqu'à l'intérieur de certaines pièces. Les inspirations stylistiques d'Arx et de ses environs les plus sombres gravitent dans un Occident médiéval fantastique qui mélange des époques bien distinctes, qui font parfois se demander si on est dans une église romane (voir éthiopienne pour un certain tombeau) ou bien dans des catacombes d'on-ne-sait-quelle côte Italienne. Je parle évidemment du point de vue de quelqu'un ayant profité des améliorations de Libertatis mais le jeu, ténébreux, est loin d'être trop contrasté ou impossible à regarder. Subsistent bien quelques soucis d'affichage et de traitement des lumières, notamment quand elles proviennent de certains sorts (la lévitation, ce générateur de flashs...) mais à part ça, les effets ne sont pas affreux. C'est faible mais clairement satisfaisant pour ce que le jeu essaie de montrer. [h1] Le gob de la fin [/h1] Est-ce que tenter Arx Fatalis vaut le coup en 2024 ? Est-ce que c'est toujours assez digeste, en fait ? Le bon sens voudrait qu'on réponde que ça dépend de la joueuse/du joueur. Mais personnellement, j'ai passé un bon moment. L'aventure est loin d'être inoubliable mais sait tenir en haleine, même quand on voit la plupart des rebondissements arriver à des kilomètres. Si un temps d'adaptation à cette direction ludique d'un autre âge est nécessaire, Arx ne fait pas partie de ces jeux désormais injouables. Malgré ses manquements, la recette est suffisamment spéciale pour justifier au moins une partie entière. Vendu à un tarif franchement honnête, je pourrais par exemple le conseiller à des gens en quête d'ambiances "d'époque" mais aussi de singularité.
👍 : 0 | 😃 : 0
Positif
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