Temps de jeu:
1295 minutes
[b]_C'est fini, Docteur...
_Non! Nous pouvons encore le sauver!
_Non, Docteur... il est mort depuis 3 heures...
Ces mots... ces mots si durs... Qui aurait pu croire que mon doctorat en lettres ne m'aurait jamais permis de sauver des vies? Dans le bus m'emportant vers le lointain, la main sur le visage, je réfléchissais à la futilité de l'existence, aux pensées profondes de BHL et à la médiocrité des romans de Bernard Werber. Après ce drame, je décidais de me réorienter dans une voie utile aux autres, le dodgeball, ignorant les suppliques de mon père qui voulait que je fasse enfin de l'argent avec une licence d'art. Vieillard cupide... je le punissais en l'obligeant à payer encore une fois les frais universitaires. Mais était-ce la bonne voie? Je le su en arrivant: une balle lancée à pleine vitesse fit exploser le bus. Tandis que le parking était en proie aux flammes et au chaos, je me tenais debout indemne aux milieu des corps gémissants, face aux trois colosses hypertrophiés responsables du massacres:
_hey, le nouveau! tu nous renvoie la balle?
Ce que je comptais faire... dès qu'ils virent le reflet sur mes lunettes, ils comprirent trop tard leur erreur.
Les dieux des animes me souriaient, et ces clampins ne pouvaient pas en dire autant.[/b]
[h1]Ces garçons qui jouaient au Brésil:[/h1]
DA est un petit jeu brésilien qui vous transporte dans un univers pétillant. Vous y incarnez le jeune Otto (comme si vous n'aviez pas assez d'indices indiquant une fuite d'Allemands en Amérique Latine) déterminé à sacrifier ses plus belles années pour sa passion, pour sans doute se préoccuper plus/tard des possibles débouchés. Heureusement pour lui, dans DA, tout l'univers gravite autour de ce sport (économie, énergie, politique,...) ce qui rendra cette vocation toujours plus valide que votre licence en philosophie.
Jadis un sport de voyous joué par des brutes sous le regard complaisant de professeurs qui encourageaient la violence sur les petits gros à lunettes (et Dieu sait que j'était doué à ce jeu), la balle au prisonnier s'est ici éleé à un tel rang qu'il est devenu impossible pour les élèves de se payer toutes les semaines une nouvelle paire (de lunettes). DA, c'est un monde où les forts triomphent et où les faibles s’affaissent, écrasés par le rebondi infini des balles sur leur médiocrité. Les professeurs diront que c'est pour leur bien, moi j'appelle ça du darwinisme ludique.
C'est un univers flamboyant et, forcément, percutant qui vient avec son lot de personnages attachant, comme le héros naïf, la fille énergique, le voyou au grand coeur, la délinquante et sa batte, le gamin colérique, la brute impitoyable sans oublier la dame de la cantine dont le seul lien avec le sport tient avec le racket. Bref! Du pure Nekketsu! un vrai jeu de boules dans lequel on porte un mulet, un shirt moulant et où l'on sue abondamment avant de célébrer comme il se doit la victoire durement acquise, nus dans les douches.
[h1]"De pé, Samuraï! Temos um estádio para queimar" João MãodePrata:[/h1]
Réunir une équipe de sauvages passablement en quête de rédemption (pourvu qu'ils gardent cet arc APRES le tournoi), c'est bien beau, mais se faire des passes ou simplement gagner ne me suffisent pas. Je ne veux pas simplement smasher une balle dans la tronche des autres, je veux un arsenal adéquat à mon ego, capable de broyer l'espoir et les rêves dans les yeux de mes adversaires. Et merveille, plus vous enverrez des gens chez le dentiste, plus vous gagnerez en compétences: tempêtes de feu, tornade raz de marée... Une heure de DA m'a fait comprendre que pendant toutes ces années, je n'ai jamais joué à la balle de façon adéquat. Je rattrapais ce retard en poussant mon avatar à se battre avec acharnement contre quiconque se tenait debout. Je fini par l’inscrire à des tournois underground impitoyable ou tous les coups étaient permis, y compris le dopage par produit illicite, comme le sirop de fraise (pas une blague..). La vie à l’Académie est mouvementée, mais je compte bien de peaufiner sur chaque victoire mon art sur le discours de l'amour et de l'amitié, que je servirai sadiquement à chaque élève que j'aurai écrasé.
[b]Après un match difficile, malgré mes talents, la victoire ne fut pas atteinte ce jour-là. je décidais d'emmener mes troupes au fast-food, et après les avoir réconforté avec un burger, je décidais de les motiver par un discours.
_Vous savez c'est quoi mon sport préféré?.. c'est le dodgeball. Quand je suis seul, j'accomplis un exploit personnel... Mais sur un autre plan, je vois quoi? Mon équipe (dis-je un ballon en main, faisant le tour de table). Mais, Tony, si je passe et que je suis seul? je perd la balle...car je suis rien sans l'équipe.
Le discours fit son effet et tout le monde applaudit. Puis la balle fut lancée de façon continue sur la tête de Tony.
_Alors que la défaite ne se reproduise pas, et que personne ne me reparle de réorientation en informatique. Sinon je vous renvoie chez vos mères. EN FORMAT PDF!![/b]
👍 : 6 |
😃 : 2