Avis sur The Longest Road on Earth

I wish my life had the same soundtrack :')

Not really a game, just a bunch of characters doing stuff. You can't really make choices.

[h1] Un jeu-album artsy et intimiste [/h1] J'aime le concept des jeux-albums ( notamment [i] Sayonara Wild Hearts [/i] ) parce que leur production sonore sont d'une richesse d'émotions fédératrice, c'est difficile de ne pas être nostalgique lorsque l'on "interagit" avec cet album, pour moi c'est un énorme coup de coeur. C'est un jeu non conventionnel. Mais cela reste un jeu: une production qui réunit de l’interaction avec l'utilisateur, un visuel pixel-art en noir et blanc superbe, des artistes et développeurs, et une bande son douce qu'on écoute le temps des pluies, des hivers ou automnes. Des temps où l'on se retrouve seul, des temps qui nous font du bien. Il n'y a rien à faire dans le jeu, c'est de la contemplation, de l'écoute, on a le temps de penser, regarder les détails pixel-art, s'écouter aussi, comprendre se que l'on ressent. C'est du temps avec soi-même. Les scènes s'accompagnent agréablement de mélodies de durée conventionnelle (3 minutes environ). Comptez au total 2h pour terminer l'album et le jeu. Ça ne plaira pas à tout le monde, et en fait, quand je l'ai acheté il y a deux ans, ça ne m'avait pas plus. Je dirais qu'à ce moment là je n'étais pas prêt, pas dans une période où j'avais envie de me retrouver mal à l'aise avec moi-même. Chaque jeu en son temps, j'ai eu envie de ré-expérimenter, et j'en suis content, non seulement parce que je viens d'ajouter plusieurs son à mon Spotify, mais qu'en plus je découvre un studio de jeu indépendant téméraire, intimiste, qui se cherchait et qui se ré-inventait. C'est souvent le propre des indépendants. Je recommande, à celleux qui souhaite écouter de la pop nostalgique ( Lana Del Rey, Flower Face, Ethel Cain), et celleux qui n'ont pas peur de prendre du temps, pour ne rien faire, pour être avec soi-même.

Je recommande cette album volontiers, mais je pense qu'il est important de souligner qu'il faut savoir ou l'on va: il ne s'agit pas d'un jeu mais d'un album concept. Il faut écouter et regarder le trailer pour voir si on aime la musique et la DA, mais pas s'attendre a avoir prise une fois le programme lancer. Une fois ceci accepté, a titre personnel j'ai adoré! La musique fait partie de mes album préféré cette année, les visuels sont fantastique et j'ai versé une petite larme a la fin. Un des produit culturel qui m'a le plus marqué et fait du bien cette année^^

[EN QUELQUES MOTS : - TYPE : walking simulator indé pixel-art à ambiance - RÉSUMÉ : Clip interactif, niveau zéro de l'interactivité, musique incroyable mais sans sous-titres bien que les paroles semblent critiques. Uniquement pour des joueurs à qui ce genre d'expérience parle. - DURÉE : 2h de jeu (à 5-10 min près, car énorme couloir. - NOTE : entre 3/10 et 7/10 selon votre réceptivité] C'est non. Ohlala, c'est non. Objectivement, je peux recommander ce jeu à une catégorie très spécifique de joueurs, mais pour l'écrasante majorité des gens, c'est TELLEMENT NON. The Longest Road on Earth est un clip musical qui ne s'assume pas. J'ai fait la masse de jeux type walking simulator ou jeux avec un gameplay quasi inexistant, celui-ci remporte la palme. Vous êtes sur un rail. Un rail lent, TRÈS LENT (et j'oserais presque oser le jeu de mot : long, très long, le rail le plus long sur terre). Et vous n'avez aucune raison de sortir de ce rail, rien ne récompense le fait de tenter quoi que ce soit, il n'y a rien à découvrir, pas de secret, pas d'interaction bonus, RIEN. Le "jeu" est un gigantesque couloir, à un niveau abyssal. Et le problème, c'est ce que je disais plus tôt : nous sommes en face d'un clip qui ne s'assume pas. La musique est excellente. Vous avez aimé l'ambiance musicale des Life Is Strange, notamment Before The Storm, le genre de truc qui a une ambiance qui vous prend instantanément à la gorge et touche la corde sensible des émotions ? BANCO. Vous allez avoir exactement ça. Au début, j'ai cru que ça allait être de la bombe, tellement la musique est en accord avec les personnages à l'écran a su me toucher. Ca, c'était les 20 premières minutes. Et en fait, le problème devient très vite flagrant : d'un côté, le jeu se veut universel, via ses personnages animaux, et son aspect muet, qui combiné aux histoires très communes font qu'on peut tout de suite projeter son vécu et les expériences de nos proches. Problème : si l'enrobage musical est très réussi, l'esthétique reste un poil... grossière. Ca marche hein, j'aime les gros pixels, mais dans ce cas, je trouve que ça réduit déjà un peu l'impact sur certains passages. Sauf que l'aspect minimaliste muet est instantanément enterré par un problème très simple : la musique a des PAROLES, BEAUCOUP DE PAROLES, et en plus de ne pas être sous-titrées, le chant lancinant combiné à la réverb font que si vous n'êtes pas anglophone à un très bon niveau (ou que vous avez des problèmes d'audition), vous ne comprendrez rien. Ou alors, en vous concentrant uniquement sur le chant, et pas sur le jeu, ce qui va vous sortir de l'immersion. On pourrait se dire : "mais au pire, on peut en faire abstraction, non ?". Et j'y ai cru aussi. Sauf que plus vous tendez l'oreille sur les paroles, plus vous vous rendez compte qu'elles font davantage qu'être un bruit de fond ou un sous-texte : elles disent presque directement les thématiques qui se passent à l'écran, et que vous pourriez rattacher à l'histoire que vous essayez de construire. Résultat : pour ma part, j'ai été frustré pendant l'intégralité du jeu par 2 choses : - la sensation de passer à côté de 80% de la narration vu que les paroles rentraient par une oreille et sortaient par l'autre (et qu'en dehors de ça, vous n'avez pas de narration directe) - la sensation que je pourrais simplement scotcher le bouton droite ou gauche de ma manette et ça serait pareil. Combiné au fait que l'écriture, l'univers, les personnages et les situations dépeintes n'ont rien de particulièrement marquantes... En fait, je ne sais pas, j'ai le sentiment que globalement ça marche, mais si on enlève L'INCROYABLE MUSIQUE qui accompagne le jeu, il ne reste absolument rien. Je recommande donc ce jeu uniquement à cette frange très spécifique de joueurs pour qui aucun gameplay est acceptable, tant que l'enrobage les touche. Et il y en a ! A chacun ses goûts, pas de problème avec ça. Mais vraiment, j'insiste : je n'exagère pas en disant que le jeu pourrait être un clip. Marchez en ligne droite dans un sens, alternativement dans l'autre. En guise de conclusion, je tiens cependant à nuancer : le jeu n'est pas nul en soi. C'est juste que ce type de jeu ne s'adresse à quasiment personne, et je préfère nuancer les avis positifs. Et pourtant, croyez moi, je suis extrêmement client de ce genre de jeux, sauf que là selon moi, c'est soit raté, soit trop "hardcore" dans son approche du walking-sim/expérience narrative

[h1] Points positifs : [/h1] - Pixel art noir et blanc magnifique - Bande-sonore superbement interprétée, très aérienne... - ... Et qui colle parfaitement avec les interactions du jeu ! - Durée de vie acceptable pour le genre (environ 1h30) - Il faut aimer le genre walking sim dans un couloir ou le style visual novel - Donne à réfléchir ! - Des récits de vie poignants... [h1] Points négatifs : [/h1] - ... Mais évitez d'y jouer après une journée difficile ! - J'aurais préféré un seul et unique récit de vie évolutif - Parfois on s'ennuie malgré tout un peu [h1] En conclusion... [/h1] The Longest Road on Earth est l'un des plus magnifiques pixel art noir et blanc qu'il m'ait été donné de voir dans le jeu vidéo, tout simplement. Le jeu se déroule de façon extrêmement linéaire, comme pourraient l'être un walking sim dans un couloir ou un visual novel mais sans aucune voix ni écrits. On y suivra une poignée de personnages anthropomorphes (corps, gestes et habitudes humaines avec têtes d'autres animaux ici) dans leur vie de tous les jours, sur quatre chapitres, au gré de thèmes assez classiques comme la famille ou encore le boulot, ce dernier tenant même une place assez centrale ici. J'ai trouvé la bande-son superbe et tout à fait adaptée aux actions, au titre en général. Les différents récits qui nous sont contés donnent à réfléchir au joueur. J'ai trouvé la fin bien trop triste et j'aurais préféré plus d'optimisme dans un titre déjà bien marqué par la morosité ambiante. J'aurais également préféré le choix d'un récit unique évolutif plutôt que plusieurs petites histoires avec lesquelles on cherche imperceptiblement à faire des liens et auxquelles on peut avoir du mal à s'identifier. Malgré la musique magnifique, certains passages sont parfois un peu longuets mais la courte durée de vie (appropriée pour le genre !) nous empêche de sombrer dans une infinie mélancolie. Jouez à ce jeu mais jouez y quand tout va bien, quand vous êtes heureux, cela vous permettra de relativiser, de réfléchir et de vous dire que ça vaut franchement le coup la vie >> 14/20

J'aime beaucoup les jeux narratifs, montrant des tranches de vie. Habituellement, j'aime passer du temps à explorer les lieux, ressentir les émotions des personnages, observer leur vécu. Ce jeu aurait malheureusement pu être parfait s'il avait laissé plus de liberté de mouvement au joueur. En effet, il ne vous faudra que le joystick et le A pour y jouer. Vous avancerez inlassablement et désespéramment doucement dans la vie monotone de quelques personnages sans pouvoir choisir avec quels objets intéragir, le jeu vous forçant à cliquer sur des points précis afin d'avancer dans la petite histoire. Hormis le gameplay quasiment inexistant, le pixel art et la bande son sont somptueux. Je conseille ce jeu seulement si vous êtes patient et prêt à être complètement spectateur de la scène.