Avis sur The Shadow Government Simulator

Comment vous dégoûter avant même de débuter une partie ? Commencez par une traduction française déplorable qui rend le tutoriel pénible à comprendre. Poursuivez avec un tutoriel qui est capable de vous bloquer si vous n'avez pas compris l'explication. Finalement mon désir de jouer c'est transformé en une expérience désagréable avant même la fin du tutoriel. Il est quand même incroyable de passer un temps fou à réaliser un jeu et de ne pas être capable de pondre un tuto simple et clair qui donne l'envie d'y jouer !!! Pour info, passez le jeu en anglais pour une expérience moins désagréable.

C'est un jeu où votre plateau est la carte du monde. Depuis votre base, vous capturez votre première pièce ennemie en vous assurant d'établir avec elle une connexion et d'avoir sur elle l'avantage des points qu'elle représente. Cette pièce gagnée s'ajoute à votre camp. Vous agrandissez votre camp en cumulant les prises jusqu'à votre contrôle total de la carte, par connexion et suprématie de point. Ce jeu pourrait faire penser à un jeu de Go, de Dames ou aux Echecs, voire aussi au Stratégo pour ceux qui ont connu ce jeu de plateau. Le contexte du jeu pourrait être n'importe quoi, une guerre d'influence entre gangs, un conflit nucléaire entre les souris et les rats ou que sais-je. Le thème des Illuminati à été choisi et vous êtes un complotiste à la conquête du monde, que de brèves vidéos vous aideront à mettre dans l'ambiance. Pratiquement, le tutoriel est incompréhensible comme il a été décrit dans une autre critique du jeu et la langue française massacrée comme à Crécy. Ma note négative vient surtout que les jeux mal traduits commencent à me saouler quelque soit la langue qui en fasse les frais, c'est insultant. Faire les frais d'une bonne traduction me parait être un minimum. Ceux qui aiment les maths trouveront un certain bonheur dans une partie ou l'autre de ce jeu. Ceux qui cherchent un délassement plus visuel et plus ludique éviteront l'achat. Perso, après 59 minutes, je me suis rendu compte que je baillais... et pas d'enthousiasme.