Temps de jeu:
1035 minutes
Nul, mauvais, ennuyeux... Mais assez parlé de moi, parlons de Pawnbarian.
Pawnbarian s'inspire des échecs pour créer un jeu unique en son genre. Pour la faire courte, vous incarnez un personnage qui a des cartes (pion, fou, tour, etc.), chaque tour vous piochez trois cartes, et vous avez deux points d'action à dépenser. En utilisant les cartes à votre disposition, votre personnage s'avancera sur le plateau selon les règles du jeu d'échec. Mais ces règles sont améliorées en rajoutant d'autres facteurs : les capacités. J'y reviens après.
Il y a trois personnages disponibles : le « pawnbarian », le « knight templar » et le « shogun ». Chacun a des particularités différentes. Par exemple, le knight templar n'a aucun pion, mais a, à la place, une armée de cavaliers. Le shogun, lui, se base sur le shogi, un jeu traditionnel japonais qui se rapproche du jeu d'échec dans l'idée. Quelle surprise de découvrir que les cartes n'affichaient pas « pion », mais bien le caractère japonais signifiant « pion ». J'ai trouvé que c'était une touche très intéressante, notamment pour la difficulté que cela rajoute, surtout que mes capacités en shogi sont plus limitées qu'aux échecs ; il y a une histoire de « promotion » pour une unité suivant les cartes que vous jouez, par exemple. Je préfère préciser maintenant : vous n'avez bien sûr pas besoin de connaître les échecs ou le shogi pour jouer à Pawnbarian, tout est très bien indiqué.
Comment se compose le jeu ? Il y a en tout trois lieux différents qu'il faut conquérir. Chaque lieu comporte sept étages, dont la difficulté et les ennemis (qui changent à chaque lieu) augmentent au fur et à mesure. Si vous perdez à un étage, vous recommencez du début. Les étages sont toujours différents à chaque run. Entre chaque étage se trouve le magasin. Le magasin sert à améliorer vos cartes avec des capacités ; un bouclier, une attaque en croix, une purification, etc. Une carte peut se voir attribuer plusieurs capacités. Ainsi, lorsque vous jouez une carte, disons un fou, et que vous allez sur un ennemi, si vous avez les bonnes capacités (attaque en X et en +), vous pouvez faire un carnage sur tout ce qui entoure cet ennemi. Par la même occasion, vous pouvez gagner un bouclier. Mais à quoi sert ce bouclier ? Étant donné que vous n'avez pas de pion à poser sur le plateau, le pion, c'est vous, mais par chance, vous ne tombez pas dès que vous vous faîtes attaquer. Vous avez des cœurs. Vous pouvez acheter un cœur au magasin si vous avez l'argent nécessaire, et si vous terminez l'étage assez vite vous pouvez également voir l'un de vos cœurs vides se remplir. Donc, les boucliers, ça sert à vous prendre des coups mais à garder vos cœurs intacts, car ils ne se régénèrent pas si facilement.
Ce jeu serait plutôt simple sans cette histoire de « chaînes ». Une fois que vous avez conquis les trois lieux avec l'un des personnages, vous pouvez refaire ces mêmes lieux, avec les mêmes ennemis... Mais en plus dur ! Et les succès font rêver : finir avec 5 chaînes, 10 chaînes... Et dire que je n'en suis qu'à la première chaîne et que je galère ! Mais j'aime persévérer, j'aime les échecs, et ce jeu est mon petit coup de cœur de début d'année.
👍 : 5 |
😃 : 11