Avis sur Entwined: Strings of Deception

Une apparence très différente de la majorité des jeux d’objets cachés que j’ai joués précédemment. Plus réaliste, moins cartoon ? Quelque chose comme ça. Un parti-pris de réalisme, oui, qui est mis en évidence tout au long du jeu. Réalisme qui prend tout son sens lorsqu’on sait qu’il s’agit d’une enquête criminelle dépourvue de tout aspect fantastique. L’ambiance est tout à fait comparable à celle des romans d’Agatha Christie et consorts (crime, bourgeoisie). Le jeu consiste donc à récolter des indices et faire fonctionner ses méninges pour en déduire le déroulement des évènements dans le but de démasquer l’assassin. Pas de place pour les tâtonnements, tout est logique, la seule concession à la forme d’irrationnel qui caractérise ce genre de jeu : l’emplacement de certains objets est quelque fois dépourvu de logique pure et nécessite une grande attention de la part du joueur. L’autre défaut de logique est inhérent à ce type de jeu : il faut repasser par les scènes d’objets cachés pour découvrir de nouveaux objets indispensables. Une fois encore, on n’y échappera pas, c’est comme espérer qu’hollywood arrête avec les clichés… En termes de scénario, même si c’est rigoureux, ça reste simple et linéaire. Ce qui est regrettable car il y avait matière à rebondissement. Le choix des auteurs s’est porté sur le linéaire… Techniquement… Première bonne surprise, la musique. Elle n’est pas envahissante et, bien que répétitive (on ne peut y échapper), elle est discrète mais très immersive. Les SOC sont justifiées (enfin!), relativement peu abondantes et d’une bonne difficulté. Comme le jeu n’est pas traduit, il faudra posséder un peu de vocabulaire anglais. Pas de bonus ni d’originalité dans les procédés d’enquête, on reste sur du rustique et de l’efficace. Encore quelques heures sympas à mener une enquête sur un meurtre.