Avis sur ORCS

0.39centimes/20

Génial !

Simple mais amusant

nice game but the soundtrack need to be more upgraded.

Imaginez-vous avec un Dark Soul avec une 2D dépassée. Ouais... Je comprends. ça fait mal au ***. Pourtant c'est bien de ça dont on parle. Faites-vous plaisir, achetez le au prix fort. Ce jeu est éternel. Surtout ne prêtez pas attention à mon commentaire, celui de ceux qui en parlent après même pas une heure de jeu est bien meilleur. Bisou.

D'après moi, ça aurait fait davantage jeu rétro si les pixels avaient été un peu moins gros. A part ça, on retrouve ce qu'il faut, le gamplay est basique et efficace, on recommence pour aller plus loin, les niveaux ne sont pas trop longs, la difficulté... elle est là, même si on a vite fait de trouver les astuces! et la fin, mamma mia !!! tout ça pour ça ?! wot ???!!! ... à l'ancienne, quoi :)

J'ai beau aimer les jeux retro de ce genre, celui-ci est vraiment trop basique et trop frustrant. Aucun effort de mise en scene, musiques et bruitages agaçants. Je le déconseille.

Un petit jeu assez sympa et pas très cher sur lequel on peut passer un petit peu de temps alors pourquoi pas, j'ai bien aimé personnelement apres il est vrai qu'il a besoin de quelques updates sur la musique et les transitions quand ont meurt

un jeu simpliste au possible (graphismes imondes, musiques imondes, bruitages immondes), level design basique et déjà vu cent fois, on avance, on tape ou on balance des armes. tres classique, tres retro, très court. Mais pourtant pas dénué de charme. On retrouve un peu le format basique de tout jeu de plateforme, on le finit en une heure ou deux avec tout de même quelques passages franchement pas facile (on apprend par coeur sur la fin). Rigolo le temps d'une partie. Le prix aidant (même pas le coup d'une clope quand il est en promo, c'est à dire très souvent), il serait bête de ne pas au moins l'essayer.

Bon, ORCS. 5/20, et je recommande. Je reconnais que cette première phrase semble absurde. Et pourtant, aucune erreur à voir là-dedans. C'est un jeu d'une qualité véritablement abysmale. Et pour une quantité extravagante de raisons. Alors premièrement, c'est d'une laideur qui frôle la beauté. On se retrouve face à un chef-d'oeuvre du pixel-art merdique, c'est gros, les couleurs sont peu variées et d'un goût discutable, ça ne laisse aucune place au moindre détail et, bien que le jeu reste lisible, ça peut mener à quelques aberrations de gameplay. Vous n'aurez pas besoin de moi pour vous rendre compte qu'on se trouve face à un sidescroller à l'ancienne comme les petits studios aiment bien en ressortir parfois. Je n'ai absolument rien contre la démarche, au contraire, ça donne parfois quelques petites pépites (BroForce, Rogue Legacy) dont certaines apportent en plus des innovations rafraîchissantes (SuperMeatBoy). Mais s'attaquer à un genre aussi emblématique du jeu-vidéo exclut de se laisser aller au simplisme. Pourtant, je pense qu'on touche là au credo de l'équipe de développement de ce jeu: "pourquoi aller au-delà de ce qui est mauvais ?" ORCS c'est médiocrité à tous les tableaux (qui sont au nombre incroyable de 24): le design est mauvais, l'histoire inexistante (malgré une tentative audacieuse de faire passer la surface du gameplay pour une quête fondamentale: tuer tous les orcs), les mécaniques sont battues et rebattues (on saute, on tape, on court, on lance), les situations rencontrées sont bien souvent aux frontières de l'absurde, la musique est cauchemardesque et le jeu oscille sans cesse entre la facilité enfantine et la difficulté homérique. Voilà pour la rapide présentation théorique. Dans les faits ça donne ça: le roi des orcs décide que c'est bon y en a ras-le-bol des humains, on va les éradiquer. Un bucolique chevalier qui s'émerveille en mangeant une patate se rend compte que des orcs sont en train d'éradiquer les humains et se décide logiquement à éradiquer les orcs. Alors bon, on commence à éradiquer les orcs. Pour ce faire, on utilise une épée et les armes de nos victimes qu'on balance ensuite à la gueule des victimes futures. On avance ainsi à travers des tableaux répétitifs en récupérant notre énergie (bien maigre) à chaque transition. Rien de bien sorcier là-dedans, me direz-vous. Et pourtant, vous allez vous en arracher les cheveux. Le jeu est terriblement dur mais uniquement par moments très bien choisis par l'équipe pour être atrocement frustrants. C'est là que le jeu empile gaiement tout ce que les plateformers font de pire: sauts qui cachent les ennemis, pièges piquants qui one-shotent juste en-dessous de sauts nécessitant une précision d'horloger, combinaisons improbables d'ennemis qui rendent les sprites d'attaque absolument inévitables. Bref, la cerise sur la cerise sur la crème du gâteau des trucs chiants qui rendent un jeu absolument dégueulasse. Evidemment à ceci vient s'ajouter tout ce qui a été dit avant: on sait qu'on fait tout ça, pour pouvoir continuer de faire à peu près la même chose au tableau suivant, en rencontrant bien souvent les mêmes problèmes, bref... En fait, le jeu devient au fur et à mesure que le joueur avance une sorte de die and retry abusivement punitif et à la monotonie lénifiante. Néanmoins cela permet de voir les moments d'interrogation profonde s'enchaîner. Vous vous demanderez à répétition pourquoi vous jouez à cet étron. Puis, la musique vient vous répéter en boucle ses trois notes de synthé saturé, ce à quoi viennent s'ajouter des bruitages agressifs et tout ce cirque reprend à chaque respawn. Ca n'est qu'alors que vous commencerez à vous interroger sur le sens de la souffrance et du loisir. Et puis, c'est la répétition. Mais la répétition de fragments bien trop courts (chaque tableau se termine en plus ou moins une minute) et c'est là que le bât blesse. Jamais la véritable impression d'avancer et surtout jamais l'ouverture vers une autre approche du gameplay. Les mécaniques sont beaucoup trop simples pour qu'une véritable créativité du joueur puisse entrer en jeu (ce qui n'est pas le cas dans un bon jeu de plateforme ou chaque joueur peut exprimer un style). Si la folie est de faire toujours la même chose en s'attendant à des résultats différents alors pourr triompher de ce jeu vous n'aurez pas d'autre solution que de devenir fou. Bon je m'énerve à force d'écrire sur cette saleté et je ne voudrais pas gâcher la surprise des quelques courageux qui affronteront ce bidule informe. Ah, et pour ceux qui se demanderaient pourquoi je recommande tout de même cet ersatz de cinquième cercle de l'Enfer, c'est parce que tout de même c'est très abordable et une expérience vidéoludique dont personne ne pourra décemment sortir inchangé.