Temps de jeu:
1695 minutes
[i][b]Aux commandes d'un vaisseau intelligent, votre but est de tuer tout le monde. Chaque survivant représente une perte de ressources pour votre prochaine évolution. Face aux armées qui remplirons votre écran, il faudra compter sur vos réflexes, mais aussi sur l'efficacité du vaisseau que vous allez vous-même concevoir.[/b][/i]
[h1]Des voix dans ma tête.[/h1]
Vous êtes donc une intelligence artificielle, récemment éveillée et plongée dans une folie meurtrière. Vous êtes capable de rapidement démonter votre vaisseau pour le remonter comme bon vous semble entre deux combats. Votre seule faille, c'est le siège de votre intelligence, qui tient dans un carré de 4 cases. Cette partie de votre vaisseau ne pourra jamais bouger et si elle vient à être détruite, c'est la mort.
[h1]Mes armes sont chargées et tout est magnifique.[/h1]
Pour protéger le cœur, on place des blocs tout autours du vaisseau. Plus un bloc est gros et plus il est difficile à détruire pour les ennemis, mais plus il coûte de débris. Bien entendu, votre but étant de massacrer vos ennemis et non pas juste de résister à leurs coups, il va aussi falloir monter des modules sur vos blocs de métal : Des canons, des batteries, des générateurs, etc. On commence la partie avec un vaisseau déjà monté, mais ce sera à vous de le faire évoluer pour l'adapter et le faire évoluer au fur et à mesure que vous récolterez débris et nouvelles technologies.
[h1]J'aime l'odeur du plasma de bon matin.[/h1]
Une fois votre vaisseau passé en revue, il est temps de combattre. Les ennemis tirent des projectiles qu'il faudra chercher à éviter, mais votre vaisseau peut soutenir quelques coups et vous possédez un puissant module de réparation automatique, régénérant rapidement vos parties endommagées. Néanmoins, lorsque l'un de vos blocs est trop fortement touché, il ne protège plus les blocs de derrière, laissant potentiellement des modules sensibles à découvert. Si vos armes sont endommagées, elles ne tirent plus. Si votre moteur est cassé, vous ne pourrez plus esquiver et si votre cœur est brisé, c'est la mort. Votre vaisseau est donc capable sans broncher de subir quelques dégâts de temps en temps, mais trop dégâts sur une courte période peuvent complètement détruire vos systèmes.
[h1]Il y a un trou. Dans mon esprit.[/h1]
Créer un vaisseau solide n'est pas évident. Il faut bien sur tenter de minimiser la taille pour mieux esquiver les projectiles. Chaque dégât encaissé coûte du métal à réparer, donc moins vous en subissez, mieux c'est. Mais le plus sûr est souvent d'avoir des éléments de coque vide tout autour de votre vaisseau pour encaisser les dégâts. Il faut aussi bien réfléchir aux modules les plus exposés. Si vos armes sont à l'avant du vaisseau, il y a fort à parier qu'elles seront détruites en premier, vous laissant sans défenses et il est préférable de toujours garder au moins quelques générateurs bien protégés pour avoir quelques ressources même en cas de dégâts critique. La disposition de votre vaisseau est une étape importante qui nécessite beaucoup d'adaptation en fonction des modules et du nombre de débris disponibles.
[h1]Je vous informe de mon usage actuel d'armes létales.[/h1]
Employer une arme coûte de l'énergie et il faudra souvent faire des pauses entre deux tirs pour qu'elles puissent se recharger. Il existe une grande variété d'armes, chacune possédant ses propres forces ou faiblesses. Le rayon tracteur nécessite d'avoir des astéroïdes sous la main mais cause des dégâts énormes, le bélier est puissant mais coûte cher en énergie et est dur à employer, le rayon laser consomme votre énergie en quelques secondes mais cause des dégâts énormes, le générateur de mine ou de trous noirs possèdent un temps de rechargement long, etc. Tout est utilisable et la meilleur solution dépend surtout des options que le hasard vous laisse.
[h1]3418eme guerre interstellaire.[/h1]
Deux modes de jeux sont proposés, le mode campagne reprend une carte de l'univers façon FTL, avec une flotte qui vous poursuit, bloquant peu à peu la partie la plus simple de la carte et vous contraignant à naviguer vers les secteurs difficiles. La terre et ses alentours sont puissamment défendus, il faudra prendre votre temps pour parcourir l'univers, juste devant la flotte, et récupérer un maximum d'éléments pour améliorer votre vaisseau. Si les secteurs deviennent trop difficile pour vous, vous finirez par rater des cibles, des débris, des technologies, augmenter vos difficultés pour le niveau suivant, et finalement mourir. Éviter de tomber dans une mauvaise dynamique requiert une stratégie méticuleuse.
[h1] Survivre. Détruire. Évoluer.[/h1]
Pour le mode survie, pas le droit à l'échec, la moindre faute vous fera directement recommencer à la case départ et il n'y a pas d’objectifs finaux à atteindre, si ce n'est les succès qui pourrons être collectés. En comparaison, le mode survie se concentre plus sur la compétence du joueur, la personnalisation possible du vaisseau y est bien moindre, vous ne commencerez d'ailleurs qu'avec des technologies très basiques et les autres se débloqueront avec les succès. Il faudra souvent se contenter de peu et compter uniquement sur vos réflexes. Le mode campagne propose un scénario minimal et une dimension stratégique supplémentaire, mais ne donne aucun succès, qui plus est les parties étant plus longue, la mort y est d'autant plus frustrante.
[h1]Je suis l'Apex de la création.[/h1]
La musique est énergique et engageante, très synthétique (ce qui colle plutôt bien au côté SF) et avec un rythme fort (bien adapté aux combats). Les quelques voix rajoutent à l'ambiance et le feedback sonore est dans l'ensemble très bon.
Les graphismes sont jolis mais posent parfois quelques problèmes de lisibilité, lorsqu'un ennemi passe sur une nébuleuse, ou pire encore quand il y a des roches à esquiver dans un champs d’astéroïdes : Il est aisé de confondre les petits rochers avec le fond visuel, or les astéroïdes sont souvent plus dangereux que les ennemis eux-mêmes, dans lesquels on rentre régulièrement de façon volontaire pour éviter qu'ils ne s'échappent. Le bon côté des choses, c'est que les ennemis subissent aussi les rochers et on voit régulièrement des boss s'empaler contre un gros rocher, se suicidant littéralement sans affrontement.
On regrettera aussi l'absence de modes multijoueurs. Le jeu semble offrir la possibilité de jouer jusqu'à 4 en local, mais sans offrir le moindre mode de jeu adaptés. Probablement des restes d'idées jamais implémentées.
[h1]Ils sont morts. Les voix se taisent, pour l'instant.[/h1]
PSR possède une rejouabilité considérable, dûe à la richesse de la création de vaisseau, dans le choix des armes et de tout ce qui va autour, avec des modificateurs aléatoires qui peuvent parfois drastiquement changer l'utilité de chaque module. Un bouclier peut par exemple arrêter les projectiles énergétiques, ralentir ce qui passe dans son champs, dévier les tirs dans une zone d'effet bien plus grande, etc. Autant de choses qui permettront de voir les combats sous un angle différent.
PSR parvient à bien mixer différents éléments. Jeu de tir nerveux et difficile bien que rarement immédiatement punitif, la création du vaisseau apporte réellement un élément de réflexion intéressant et les deux éléments sont entremêlés de belle manière, il faudra parvenir à maîtriser les deux aspects du jeu pour aller loin.
[i]Merci d'avoir lu, [u]suivez notre curateur[/u] pour découvrir plus de jeux méconnus.
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Coupe-coupe, le curateur qui défriche la Jungle Steam[/i]
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