Un jour, alors qu'elle recherche en secret l'héritage de l'Empire, l'orpheline Niina rencontre dans une grotte inexplorée un "démon" qui serait un survivant de la guerre. Parallèlement, divers incidents se produisent, dévorant peu à peu le quotidien des orphelins...
70 Revues totales
61 Commentaires positifs
9 Commentaires négatifs
Plutôt positif Note
Azure Orphanage a reçu un total de 70 avis, dont 61 avis positifs et 9 avis négatifs, ce qui lui donne une note globale de « Plutôt positif ».
Graphique des avis
Le graphique ci-dessus illustre l'évolution des avis sur Azure Orphanage au fil du temps, mettant en évidence les changements dynamiques dans l'opinion des joueurs à mesure que de nouvelles mises à jour et fonctionnalités sont introduites. Cette représentation visuelle permet de comprendre la réception du jeu et son évolution.
Avis récents sur Steam
Cette section affiche les 10 avis les plus récents de Steam sur le jeu, mettant en avant un mélange d'expériences et d'opinions des joueurs. Chaque résumé d'avis inclut le temps total de jeu ainsi que le nombre de réactions positives et négatives, offrant un aperçu clair du retour de la communauté.
Temps de jeu:
431 minutes
Il s’agit sans doute de l’un des jeux les plus bancals que j’ai pu tester.
Oh, je ne dis pas qu’Azure Orphanage est dysfonctionnel. Il est parfaitement jouable et même impressionnant sur plusieurs points, mais il souffre d’un décalage flagrant entre ses ambitions en terme de gameplay ainsi que de narration avec la réalité. Je m’étonne que cela n’apparaisse pas davantage dans les autres évaluations steam. Je m’explique.
Ce RPG tactique nous fait suivre le destin d’un groupe de jeunes femmes étant les descendantes d’un empire ayant combattu puis perdu contre le royaume de Solaha. Ledit royaume panse toujours ses blessures bien des années plus tard (il faut dire qu’à priori les gars d’en face sont allés jusqu’à invoquer puis lâcher des créatures démoniaques sur leurs ennemis) et le fait bien payer aux enfants de ses antagonistes : appelés Losers, ils n’ont aucun droit civique, doivent passer par l’intermédiaire d’un mentor si ils souhaitent devenir aventurier et les femmes sont obligées de porter des vêtements qui laissent peu de place à l’imagination. Rajoutez à cela la haine des gens ayant perdus des proches durant le conflit ainsi qu’un harcèlement quotidien et vous obtenez un cocktail explosif.
L’histoire s’articule particulièrement autour de deux de ces parias, l’innocente Nina et la plus pragmatique Amilia. Désireuses de faire survivre l’orphelinat qui les a recueillies, elles n’hésitent pas avec leurs compagnonnes à partir à la chasse aux monstres ou aux pierres précieuses. Aux problèmes de tous les jours vont cependant s’ajouter les menaces du passé car des créatures en tous genres apparaissent de plus en plus nombreuses… comme si quelqu’un essayait de faire renaitre l’héritage de l’Empire.
Le jeu alterne donc entre deux phases à la Fire Emblem : les combats et les étapes narratives utilisant un mix des maps du jeu et des artworks.
Le combat est là où le jeu brille le plus. Chaque personnage a sa propre classe qui gagne des compétences passives automatiquement au fur et à mesure que le scénario avance ou qu’il gagne des niveaux. Le truc c’est que vous n’avez qu’un nombre de points limités et que vous devez choisir soigneusement desquels vous voulez profiter pendant la bataille à venir. S’ajoutent à cela des compétences activables qui boostent certaines stats au détriment d’autres pendant quelques tours ainsi que le coût de l’équipement : si vos armes de base sont incassables, ce n’est pas le cas de tous les autres équipements, ce qui vous pousse à ratisser tous les terrains d’affrontement ou à les acheter hors de prix à la boutique. Cela propose donc des choix tactiques très intéressants, même si la gestion des finances n’est pas un vrai problème car le jeu vous donne rapidement l’opportunité d’aller farm gratuitement des monstres sur des maps dédiées. Ce n’est qu’une possibilité, car le jeu est clairement prévu pour vous proposer des défis équilibrés à mesure que le scénario avance, ce qui comprend parfois l’apparition d’objectifs secondaires.
Ce que je ne comprends pas, c’est que les développeurs ont incorporés la présence de compétences en solo ou duo que vous devez équiper puis utiliser dans votre inventaire pour les utiliser sur le terrain ; les premières sont des attaques de zone avec des effets tandis que les secondes sont de surpuissantes attaques monocibles à utilisations limitées. Limitées par campagne, pas par map. Vous voyez le problème ? Cela veut dire qu’en plus de devoir faire de la place dans votre inventaire pour vos consommables et vos armes secondaires vous allez devoir répéter l’opération pour vos skills actifs. Alors qu’il y a un menu exprès pour vos skills actifs de buff et que ce n’est pas comme si vos personnages pouvaient se les échanger vu qu’ils sont attitrés. C’est inutilement frustrant.
Là où le jeu se casse complètement la gueule c’est qu’il ne fait rien d’intéressant de son contexte pourtant prometteur. Tout se résume au destin tragique des membres de l’orphelinat qui se retrouvent prises dans une boucle de « je fais des trucs de plus en plus discutables pour protéger mes amis sans leur en parler ». Les personnages sont lisses à en crever, les interlocuteurs de la ville sont à 99% des harceleurs dégénérés qu’on ne pourrait même pas qualifier d’êtres humains fonctionnels… mais est-ce que Azure Orphanage assume le fait d’avoir le scenar d’un film de boule de série Z ? Non ! Parce qu’on te vend le fait d’avoir en permanence des choix à faire avec Amilia et Nina pour soit qu’elles restent droit dans leurs bottes soit qu’elles vendent leur intégrité pour aider leurs amies. Sauf que le jeu te fait vite comprendre que tu as le choix entre suivre deux scénarios : l’officiel où tes personnages vont souffrir quels que soient leurs choix ou la version alternative hypothétique où ils sont plus susceptibles de rencontrer une fin heureuse. Sauf que je le répète, les personnages sont lisses et prennent systématiquement les plus mauvais choix de vie quand vous n’êtes pas aux commandes. Dans ce cas, pourquoi s’impliquer émotionnellement dans ce récit alors que le jeu insiste autant sur l’importance de sa narration avec plein de petites interaction cachées ?
Alors oui, si vous avez un kink de corruption morale progressive vous allez avoir de quoi faire surtout avec le contenu boulesque impressionnant comprenant de nombreux artwork et une mise en scène qui fonctionne… jusqu’à ce que vous vous rendiez compte qu’il y a des tournures de phrases assez curieuses dans le texte anglais. Oh cela reste compréhensible mais encore une fois le jeu insiste tellement sur sa narration bancale que vous ne pouvez que tiquer dessus.
Du coup oui, le jeu m’est tombé des mains lorsque je suis arrivé à priori à sa moitié (environs 7h). Les bases d’un truc épatant sont là, mais ça se voit qu’il essaye de courir trop de lièvres à la fois. Je ne peux pas le recommander en tant que tel alors qu’il y en a d’autres dans la même veine qui s’en sortent bien mieux.
Le Ciel vous tienne en joie.
👍 : 3 |
😃 : 0
Négatif