Avis sur Papers, Please

Ce jeu est bien.

great game !

Gloire à l'Arstotzka !

Un Incontournable de paysage audio-visuel

Qui aurait cru qu'un jeu de garde frontière pouvait être fun, voire donner envie de tryhard ?

Vous aimez la bureaucratie ? Vous aimez tamponner des papiers en obéissant à des consignes improbables qui changent un jour sur deux ? [spoiler] Vous aimez renverser des gouvernement autoritaire ? [/spoiler] Ce jeu est fait pour vous.

📓 Rapport d’inspection – Agent n°A-19312, Poste de Grestin Est « Glorie à Arstotzka. » "Ils m’ont donné un tampon. Un bureau. Une règle. Je suis devenu Dieu. Un Dieu mal payé, surveillé, affamé... mais tout-puissant." Papers, Please, c’est pas un jeu. C’est un test psychologique sous forme de tableur humain. Tu penses que tu vas juste vérifier des papiers ? Tu vas surtout perdre foi en l’humanité en HD pixel art. 🛂 Ton boulot ? Regarder un passeport. Regarder un visage. Vérifier la date. Le nom. Le sexe. Le poids. La couleur des chaussettes si y faut. Tu refuses ? On te coupe la prime. Tu acceptes un faux ? Tu mets ta famille en danger. Et pendant ce temps, ton fils tousse. Ta belle-mère meurt de froid. Et ta femme mange une moitié de pomme de terre. 🩸 Et pourtant… tu continues. Parce qu’Arstotzka te regarde. Et aussi parce que... y’a un petit plaisir malsain à appuyer sur le tampon rouge avec un soupir théâtral. Tu finis par faire des choix. Des vrais. Des sales. Des lourds. Des humains. 🎖️ Glorie à Arstotzka ? Oui. Mais surtout... gloire à toi, petit agent de l’ombre, héros gris parmi les gris. 🧾 Recommandé à : Ceux qui aiment souffrir en silence avec de l’accordéon en fond sonore. Les joueurs qui rêvent de tampons, de règlements absurdes, et de moralité floue. Tous ceux qui savent que la bureaucratie, c’est la guerre... sans les armes. 📉 Conclusion : Papers, Please c’est moche. C’est froid. C’est oppressant. Et pourtant, c’est une des plus grandes expériences de jeu que tu vivras. Tu ne feras plus jamais confiance à un passeport. Ni à toi-même. Tamponné. Approuvé. Déchiré.

Ce n'est pas qu'un simple jeu, il parle de sujet lourd et réel, dans un gameplay nouveau et agréable, loin de tout l'action psychédélique, ici tout prends du temps, et nous force a comprendre ce qui se passe et des changement permanent de la frontière. Je ne peux que approuver ce jeux a tous ce qui veulent un jeu violent non pas a la rétine mais au coeur.

Un classique qu'il fallait faire. Un jeu simple, rapide mais rébarbatif, ce qui est logique au vu de notre poste de travail, mais avec une liberté de choix qui amène de réelles conséquences à l'histoire.

Papers, Please, c’est le seul jeu où tu peux dire, sans rire : “J’ai pleuré en refusant un visa.” Et où tu vis des moments comme : “J’ai nourri ma famille en dénonçant un terroriste… ou un innocent, je ne sais pas. Mais ma famille avait besoin de chauffage.” Tu joues un simple agent de l’immigration, posté à la frontière d’Arstotzka, une république imaginaire (mais on sait d'ou vient la ressemblance au vue de l'ambiance), où chaque jour te balance une pile de passeports, de mensonges, de faux papiers, et de choix impossibles. Et tu tamponnes. Encore. Et encore. Mais à chaque clic : un doute. Une décision. Une conséquence. Tu laisses passer un type louche ? Il fait exploser un garde. Tu refuses une femme suppliant de rejoindre son mari ? Elle se fait embarquer en pleurant. Et pendant ce temps, ta belle-mère a de la fièvre, ton fils a froid,ton frigo est vide et un jour la cousine veut debarquer chez toi. Le gameplay est simple : vérifier des documents. Mais le stress monte vite : les règles changent chaque jour, les erreurs coûtent cher, et le salaire ne suffit jamais. Tu cours contre la montre, entre efficacité, rapidité et conscience morale. Et pendant ce temps : un garde louche qui te file un pot-de-vin., un gars adorable qui a toujours des papiers faux il est tellement attendrissant. C’est lent, répétitif volontairement, mais jamais ennuyeux Papers, Please, c’est le cauchemar administratif devenu chef-d’œuvre narratif. Un jeu où chaque visa tamponné pèse sur ta conscience, où tu joues pour survivre, mais aussi pour rester humain dans un système qui ne l’est plus. Gloire à Arstotzka.