Temps de jeu:
251 minutes
Si vous aimez les délires, alors vous allez aimer car cet Endless Fables 4 est un délire des développeurs et de l’éditeur. Un vrai nawak….
Si le réalisme n’est pas essentiel pour apprécier une histoire, ce que j’aime avant tout c’est l’univers et sa cohérence (sa logique si vous préférez) que le jeu nous met sous les yeux. Chez moi, c’est instinctif, je suis mon avatar (même si c’est une dame si si ^^), je « vis » mon histoire. Certains diraient : « une auto défense contre le monde qui m’entoure » et c’est un peu de cela…
Autant dire que j’étais content de retrouver Pamela Cavendish dans une nouvelle aventure mais je ne m’attendais pas à cela.
Ce n’est pas la trame principale qui me gêne, soyons clair là-dessus, mais ce qui l’entoure…
Pour résumer, Agatha (une amie dont le frère à disparu depuis des années) fait parvenir une lettre à Pamela pour lui dire que Hans l’a contacté. Sans avoir le temps de dire ni une, ni deux Pamela répond à son appel et prend le train.
Hans a été enlevé dans le pays des rêves et est poursuivi par un méchant qui est un méchant des plus anecdotiques, étant donné que l’on a peu l’occasion de le voir (je ne me rappelle plus son nom… s' il en a un…) et cerise sur le gâteau, les développeurs ont complètement oublié son design lors du combat de fin et le voici qui change de tête avant de retrouver sa tête originelle dans la cinématique 2 secondes après…
Et des trucs bizarres comme cela, il y en a plein… les développeurs n’ont pas pris la peine de faire deux scènes… Une avant que l’on prenne les objets et une autre après avoir pris les objets… Résultat, rien ne change sur les décors avant et après notre passage sauf cas très rare…
Pour dire, il y a des lieux que vous allez voir tellement vite que vous vous en ne rappellerez même pas « 31 lieux différents… aaah bon ? »
Et c’est une problématique, le jeu vous balance parfois quatre ou cinq objets d’un seul coup sans aucune raison apparente parce que le scénariste s’est rendu compte que tout ce que l’on a fait avant ne servait à rien… Pas de gros rebondissement, tout ce qui va arriver… on le sais à l’avance…
Les énigmes ne sont guères palpitantes, on retrouve souvent les mêmes (2 fois le coup de la sacoche trop loin, 2 fois le coup de la pierre pour le bâton magique,…). Je pense qu’il devait y avoir une remise éditeur du genre « 2 pour le prix d’1 »
Il faut noter au crédit de Sunward Games, qu’ils ont améliorés leurs compétences dans l’utilisation des incrustations textures réelles et dessins et que parfois cela rend bien. Il est dommage par contre que le design global (les moutons nuages en particuliers) soient sortis tout droit d’une utilisation intensive de « fumettes »… Clairement, je trouve les « chiens » des cauchemars plus agréables que ces « trucs »…
Mais sur la globalité, ce monde des rêves ne ressemble à rien… qui a eu cette idée de tête de poupée géante avec un œil arraché qui apparait et disparait dans le décor derrière un nuage ?
A titre personnel, ça me fait toujours mal de voir des scènes avec des perspectives et des objets dont les proportions sont complètements « bizarre » et c’est un festival dans ce jeu.
On trouvera pour le reste, la classique collection à récupérer... Ici, des morceaux de puzzles et des figurines (l’étoile en bas à gauche vous indique si vous avez tout récupéré) et les combats de Boss à l’aide des glyphes typiques des jeux de sorciers chez Artifex Mundi.
Une chose aussi qui n’a pas changé… c’est la traduction… Toujours aussi bizarre… On lit des phrases et on s’aperçoit que si l’on connait bien les mots, on ne comprend rien à l’association qui en est faite… Ce qui n’arrange rien au fait que l’on ne comprend pas toujours pourquoi on fait certaines actions sans logique apparente… et c’est encore plus vrai dans le chapitre bonus.
Cette traduction bancale, on la retrouve également dans les SOC et si on est habitué à cela de la part de l’Editeur, je trouve dommage qu’après toutes ces années cette problématique soit toujours là…
Sunward Games a fait le minimum syndical, aussi bien sur l’histoire que sur le design et les puzzles. Non seulement sans conviction mais en plus avec paresse…
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