Avis sur Gridrunner Revolution
Gridrunner Revolution est un jeu qui a évolué depuis plus de 27 ans. Les jeux originaux Gridrunner ont été créés pour Commodore 64 et Vic-20 en 1982. La société qui a créé les jeux, Llamasoft, est maintenant une des plus anciennes établie en développement de jeux et durant toutes ces années a fait œuvre de pionnier dans le domaine de la...
ID de l'app | 27810 |
Type d'app | GAME |
Développeurs | Llamasoft LTD |
Éditeurs | Llamasoft LTD |
Catégories | Solo, Support partiel des manettes |
Genres | Indépendant |
Date de sortie | 22 Fév, 2010 |
Plates-formes | Windows |
Langues prises en charge | English, Italian, Japanese, Portuguese - Portugal |
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Négatif Note
Gridrunner Revolution a reçu un total de 1 avis, dont 1 avis positifs et 0 avis négatifs, ce qui lui donne une note globale de « Négatif ».
Avis récents sur Steam
Cette section affiche les 10 avis les plus récents de Steam sur le jeu, mettant en avant un mélange d'expériences et d'opinions des joueurs. Chaque résumé d'avis inclut le temps total de jeu ainsi que le nombre de réactions positives et négatives, offrant un aperçu clair du retour de la communauté.
Temps de jeu:
3350 minutes
"Gridrunner" est un classique de Jeff Minter sorti en 1982 sur Commodore VIC-20 qui copiait sans gêne les fondamentaux de "Centipede": on y jouait un vaisseau devant terrasser vague après vague de gros mille-pattes dont les segments pouvaient être détruits indépendamment, tout en devant aussi composer avec diverses menaces annexes.
Dans "Gridrunner Revolution", on joue toujours un vaisseau spatial dans une aire rectangulaire fixe à l'écran (pas de scrolling) où l'on doit attaquer des sortes de mille-pattes (ressemblant ici à des animaux marins) qui surgissent soudain des bords de l'écran, et on doit toujours détruire un certain nombre de mille-pattes avant de pouvoir passer au niveau suivant, mais le jeu est parsemé d'innovations déconcertantes, difficiles à expliquer.
La première différence que l'on remarque lorsqu'on connaît le jeu Commodore est que l'action n'est plus verrouillée sur la grille d'arrière-plan (qui apparaît ici seulement par intermittence): les mille-pattes peuvent venir de n'importe où selon n'importe quel angle, et de même, notre vaisseau peut être déplacé très précisément à la souris (on a l'option de jouer au gamepad, mais oubliez ça) avec une visée qui peut désormais pivoter (d'où le "Revolution" du titre) en utilisant les boutons droite et gauche de la souris (le vaisseau tire automatiquement).
Détruire les mille-pattes fait descendre des moutons depuis le bord haut de l'écran (on entend un bêlement), il faut absolument rattraper ces moutons (des fois, ils se détournent de nous) afin d'augmenter notre multiplicateur de score (si l'on rate un mouton, le multiplicateur se réinitialise) et afin d'augmenter notre puissance de feu (nos tirs deviennent multiples, dont un tir derrière nous). Les améliorations du tir sont acquises définitivement pour le niveau en cours, rater un mouton ou perdre une vie ne diminue pas notre puissance de feu jusqu'au niveau suivant, où l'on redémarre à zéro.
Vers le milieu de l'écran, il y a un (tout petit) soleil, qui tire régulièrement des balles selon des schémas plus ou moins complexes, et qui est parfois protégé par des barres laser. On peut heureusement neutraliser les balles avec nos propres tirs, et tirer sur le soleil fait grossir en son centre une icône représentant une tête de taureau étoilée - si l'on arrête de tirer dessus, l'icône rapetisse, il faut la faire grossir jusqu'à ce qu'elle explose afin de "tuer" le soleil et faire cesser ses tirs (dans les modes de difficulté les plus faciles) ou bien atténuer leur agressivité (dans les modes de difficulté les plus durs). "Tuer" le soleil ne permet pas seulement d'avoir moins de balles à l'écran, ça augmente aussi radicalement notre multiplicateur de score (celui-ci n'est alors plus bloqué à neuf maximum).
Après que le soleil ait explosé, il devient un puits de gravité n'affectant que les balles amies et ennemies, dont les trajectoires se tordent en frôlant le soleil mort. Selon les différents modes de difficulté, il y a en plus du soleil mort un autre puits de gravité ainsi qu'un puits de gravité négatif, ces trois puits pouvant se déplacer à l'écran. En se positionnant soigneusement, on peut utiliser ces différents puits afin se créer des schémas complexes avec nos tirs, qui peuvent faire des spirales ou des courbes tarabiscotées recouvrant tout l'écran. Créer ces schémas nous permet bien sûr de neutraliser plus facilement les mille-pattes, les balles ennemies et les autres ennemis du jeu (car il y en a), mais cela augmente aussi une jauge de "[b]boost[/b]" (située en haut à gauche de l'écran), ce "boost" permettant de nettement augmenter notre score.
La mécanique est unique: la plupart des jeux de tir essaient à tout prix d'éviter le "camping" (rester à la même place), mais "Gridrunner Revolution" l'encourage, tout le sel du jeu consistant à trouver le bon endroit pour créer les schémas de tir les plus complexes possible afin de se protéger et battre ses records (quand on rejoue à un niveau, le jeu nous informe du nombre de points qu'il faut remporter pour battre son record, jauge "[b]to-best[/b]" en haut à gauche, le jeu signale que l'on a battu un record avec une sorte de sirène d'alerte). Osciller notre vaisseau après avoir trouvé un bon endroit permet aussi de créer des schémas plus complexes et ainsi d'augmenter facilement notre "boost".
Une partie commence avec trois vaisseaux (la jauge en haut à droite indique les vaisseaux de secours, donc deux au départ), et lors de la première dizaine de fois où l'on "tue" un soleil, on gagne un vaisseau supplémentaire (puis un bonus). Si l'on ne parvient pas à "tuer" le soleil avant d'avoir détruit suffisamment de mille-pattes pour passer au niveau suivant, le soleil explose tout seul en fin de niveau - si notre vaisseau n'est pas sous le soleil pour collecter le vaisseau ou le bonus, celui-ci est perdu.
Chaque vaisseau est unique, tiré généralement de classiques du jeu vidéo comme "Tempest", "Asteroids", "Moon Cresta", etc. avec chacun ses propres caractéristiques, celui de "Tempest" est notamment idéal pour faire augmenter la jauge de "boost" (mais si on le perd, il est perdu pour toute la partie). On peut changer de vaisseau avec la molette de la souris.
Le jeu comporte des subtilités méritant d'être signalées. Comme l'action est très chargée, la perte d'un vaisseau peut être rattrapée [i]in extremis:[/i] après l'explosion du vaisseau, son "âme" monte vers le haut de l'écran puis redescend, après quoi le vaisseau sera bel et bien perdu, or, on peut déplacer latéralement cette "âme" avec la souris, détruisant les ennemis et les balles rencontrés, ce qui ralentit le mouvement vertical (il vaut donc mieux percuter les obstacles en descendant pour garder l'âme plus longtemps à l'écran, si on le fait en montant, elle retombe plus vite). Si l'on parvient à faire apparaître un mouton alors que l'on est désincarné et qu'on touche ce mouton, on est sauvé ("[b]sheepie save[/b]"), on conserve alors notre vaisseau avec une pénalité de multiplicateur (simplement rater un mouton pénalise davantage que mourir puis réaliser un "sheepie save").
Autre subtilité: les segments de mille-pattes détruits se transforment en fleurs (!), ces fleurs explosent (!) si l'on rate un mouton, mais rapportent des points si elles sont aspirées par le soleil mort - on peut les forcer à bouger en les touchant ou en leur tirant dessus.
Enfin, vers la fin du jeu, un nouveau type d'obstacle apparaît: des murs laser, inoffensifs mais qui repoussent nos tirs s'ils sont de couleur froide, mortels s'ils sont de couleur chaude.
Cette description peut paraître alambiquée et confuse, mais le jeu explique bien ses principes dans son mode de difficulté le plus facile. Il y a quatre modes: [b]Korma[/b], [b]Madras[/b], [b]Vindaloo[/b] et [b]Phaal[/b] - Korma est un tutoriel de 20 niveaux, Madras est un échauffement de 30 niveaux, les choses sérieuses commencent avec Vindaloo (40 niveaux), puis on va dans le dur avec Phaal (50 niveaux). On peut débuter une partie à n'importe quel niveau de n'importe quel mode de difficulté déjà atteint, battre un mode de difficulté débloque un vaisseau supplémentaire et les niveaux complémentaires pour les modes de difficulté inférieurs.
En plus de ces modes, on peut jouer à "Gridrunner" sur VIC-20 (à la souris), à un mode où l'on vise avec le pointeur de la souris et où l'on avance en cliquant, et à un mode "Endurance" où l'on dispose d'un unique vaisseau (à choisir soigneusement au début).
"Gridrunner Revolution" est un jeu de Jeff Minter typique: menus amateurs, univers déjanté, mécaniques décalées paraissant plus compliquées qu'elles ne le sont, graphismes soignés et hypnotiques, action à l'apparence moyennement rigoureuse mais en pratique très prenante, expérience incroyablement originale et très relaxante. Je le recommande.
([url=https://simbabbad.blogspot.com/2023/04/gridrunner-revolution-steam-llamasoft.html]critique complète sur mon blog[/url])
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